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Human Resources Development Convention, 1975 (No. 142) - Cyprus (RATIFICATION: 1977)

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  1. 2022
  2. 1993

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Article 1. Formulation et mise en œuvre de politiques d’éducation et de formation. Le gouvernement mentionne l’Autorité responsable du développement des ressources humaines (HRDA), créée en 1974 (loi no 21/1974, telle que modifiée). Le gouvernement dit que l’HRDA est une organisation tripartite semi-gouvernementale chargée de créer les conditions nécessaires à la planification ainsi qu’à la formation et au développement généralisés des ressources humaines de Chypre, à tous les niveaux, et dans tous les secteurs. L’HRDA est dirigée par un conseil d’administration tripartite constitué de cinq représentants du gouvernement, quatre représentants d’organisations d’employeurs et quatre représentants de syndicats. La commission prend note des informations fournies par le gouvernement sur les différentes responsabilités de l’HRDA, en particulier s’agissant du perfectionnement des ressources humaines du pays, de l’amélioration de la productivité, du renforcement de la compétitivité et du développement de la résilience des entreprises chypriotes. Le gouvernement dit que l’HRDA ne dispense pas de formation mais qu’elle coopère avec les autorités chargées de l’enseignement et de la formation professionnels, le ministère de l’Éducation, de la Culture, des Sports et de la Jeunesse, les autorités chargées de l’emploi et le ministère du Travail, de la Protection sociale et de l’Assurance sociale pour répondre aux besoins du marché du travail. Il dit également que le Centre chypriote de la productivité (CPC) est le principal pourvoyeur de formation professionnelle technique, au moyen de programmes de formation dans différents domaines techniques. La commission prend note de différents dispositifs, programmes et études conduits par l’HRDA et déployés par des organismes et des centres de formation professionnelle habilités, publics et privés, dont le CPC. Sur ce point, la commission note que le CPC a dispensé des programmes de formation pour professionnels de métiers techniques et mené à bien le projet de modernisation de la formation professionnelle technique, en coopération avec la Suisse. La commission prie le gouvernement de continuer à fournir des informations détaillées et à jour sur les activités de l’HRDA et du CPC en ce qui concerne la formulation et la mise en œuvre de politiques d’éducation et de formation.
Article 1, paragraphe 5, et article 3, paragraphe 1. Égalité de chances. La commission prend note des informations fournies par le gouvernement sur les activités de formation approuvées et subventionnées par l’HRDA qui indiquent le nombre de participants, ventilés par sexe, pour la période 2014-2019. Elle note également que le taux de participation à la formation était plus élevé chez les hommes (58,3 pour cent) que chez les femmes (41,1 pour cent), en 2019. Sur ce point, la commission rappelle les observations qu’elle avait formulées au sujet de l’application de la convention (no 111) concernant la discrimination (emploi et profession), 1958, quant à l’égalité de chances dans l’accès à l’éducation, à la formation professionnelle et à l’emploi, observations dans lesquelles elle avait pris note des préoccupations exprimées par le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes et le Comité des droits économiques, sociaux et culturels, en particulier: la concentration des filles dans les filières d’études et les parcours professionnels traditionnellement féminins et leur sous-représentation dans la formation professionnelle et dans certaines filières de l’enseignement supérieur, notamment la technologie et l’ingénierie, associée à des préoccupations concernant la grande disparité entre hommes et femmes sur le marché du travail chypriote (CEDAW/C/CYP/CO/8, 25 juillet 2018, paragr. 24, 34 à 37 et 42; et E/C.12/CYP/CO/6, 28 octobre 2016, paragr. 17 à 19). La commission renvoie également à sa demande directe de 2019 au sujet de la convention (no 111) concernant la discrimination (emploi et profession), 1958, dans laquelle elle avait noté, entre autres préoccupations, la discrimination persistante à l’encontre des membres de la communauté rom dans l’accès à l’éducation, la formation et l’emploi. La commission prie le gouvernement de fournir des informations détaillées et actualisées sur la nature, la portée et les effets des mesures prises pour garantir l’égalité de chances et de traitement dans l’accès à l’éducation, à la formation professionnelle et à la formation pour les femmes et les membres de groupes défavorisés, telle que la communauté rom. Elle prie en particulier le gouvernement de fournir des informations sur les mesures prises pour élaborer et mettre en œuvre une stratégie complète en matière d’éducation et de formation visant à promouvoir l’inclusion des membres de la communauté rom.
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