National Legislation on Labour and Social Rights
Global database on occupational safety and health legislation
Employment protection legislation database
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1. La commission note avec regret que, pour la cinquième année consécutive, il n’a pas été reçu de rapport du gouvernement. Elle exprime l’espoir que le gouvernement sera en mesure de fournir un rapport que la commission pourra examiner à sa prochaine session.
2. La commission prend note du programme intitulé «Better Factories Cambodia» lancé en 2001 sous le parrainage de l’OIT, avec l’appui du gouvernement, de l’Association des fabricants de vêtements du Cambodge (GMAC) et des syndicats (voir http://www.betterfactories.org/ILO/). Ce programme est financé par les gouvernements des Etats-Unis, de la France et du Cambodge, de même que par la GMAC et des acheteurs internationaux. «Better Factories Cambodia» met en place des services qui aident l’industrie à améliorer les conditions de travail tout en obtenant des améliorations également sur les plans de la qualité et de la productivité. Il offre peu à peu à toute l’industrie un vaste éventail de possibilités en matière de ressources et de formation. La commission apprécierait de recevoir de plus amples informations sur les résultats de ce programme et sur la manière dont il contribue à la création d’emplois.
3. Dans les rapports reçus jusqu’en 2000, le gouvernement indiquait que la création d’emplois était sa principale stratégie de lutte contre la pauvreté. La commission avait noté qu’une plus large diversification de l’économie était nécessaire pour faire reculer la pauvreté et créer des emplois. Elle souhaiterait donc disposer d’informations sur les progrès tendant à la diversification de l’économie, notamment en ce qui concerne le développement agricole et rural. Elle prie le gouvernement de fournir dans son prochain rapport des informations sur les mesures prises afin que l’emploi, en tant qu’élément clé de lutte contre la pauvreté, soit au centre des politiques macroéconomique et sociale. Elle souhaiterait également pouvoir examiner les résultats obtenus en termes d’amélioration de l’offre de la formation professionnelle et technique et de la promotion de la culture d’entreprise (articles 1 et 2 de la convention et recommandation (nº 189) sur la création d’emplois dans les petites et moyennes entreprises, 1998).
4. La commission avait noté précédemment que les statistiques nationales n’étaient pas très fiables et que le BIT avait fourni son concours au ministère compétent pour élaborer des indicateurs du marché du travail. Elle rappelle à ce propos l’importance de la mise en place d’un système de compilation de statistiques du marché du travail et prie le gouvernement de l’informer des progrès obtenus dans ce domaine et de fournir dans son prochain rapport des informations sur les mesures de politique de l’emploi prises par suite de l’adoption des nouveaux systèmes d’information.
5. Participation des partenaires sociaux. La commission avait noté précédemment qu’une commission consultative du travail avait été constituée en 1999. Elle prie le gouvernement de fournir des informations sur les activités déployées par cette commission, notamment si elle est consultée pour l’élaboration et la révision des politiques et programmes d’emploi. Elle le prie également d’indiquer de quelle manière il est tenu compte de l’avis des personnes intéressées, comme par exemple des travailleurs ruraux et de ceux du secteur informel (article 3).
6. Enfin, la commission souligne que l’élaboration d’un rapport détaillé, incluant les indications demandées dans la présente observation, offrira au gouvernement et aux partenaires sociaux l’occasion d’évaluer la réalisation des objectifs d’emploi plein et productif établis par la convention. Elle signale à l’attention du gouvernement qu’il peut faire appel à l’assistance technique du Bureau, qui peut l’aider à s’acquitter de ses obligations de faire rapport et à mettre en œuvre une politique active de l’emploi au sens de la convention.