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Direct Request (CEACR) - adopted 2010, published 100th ILC session (2011)

Employment Policy Convention, 1964 (No. 122) - Suriname (Ratification: 1976)

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Observation
  1. 1999

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1. Articles 1 et 2 de la convention.Mise en œuvre d’une politique active de l’emploi. La commission prend note de la déclaration du gouvernement dans son rapport reçu en août 2010, selon laquelle les institutions du marché du travail créées dans le cadre de la politique pour l’emploi sont les suivantes: la Fondation pour les unités de travail productives (SPWE), la Fondation pour la mobilisation et le développement de la main-d’œuvre (SAO), le Bureau de la bourse du travail et le Département du marché du travail. Le gouvernement a fourni des statistiques de l’emploi pour la période 1995-2008 (Paramaribo et Wanica) indiquant que le nombre de personnes employées était passé de 124 118 en 2007 à 127 162 en 2008, tandis que le nombre de chômeurs avait baissé de 14 806 à 13 082 durant la même période. La commission prend également note des chiffres sur l’emploi fournis par la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPAL) selon lesquels, en 2010, l’économie du Suriname devrait avoir un taux de croissance d’environ 4 pour cent, compte tenu de l’augmentation de la production d’or et de l’expansion du secteur pétrolier. La CEPAL envisage une demande plus forte pour les logements privés, un développement continu des projets d’infrastructures publiques et une expansion du secteur du bâtiment et des services commerciaux qui représentent 17 pour cent du PIB. L’agriculture, qui emploie une proportion notable de la main-d’œuvre, devrait également augmenter ses niveaux de productivité. La commission invite le gouvernement à fournir des informations supplémentaires sur les mesures prises pour appliquer une politique active de l’emploi au moyen des institutions du marché du travail susmentionnées. Elle prie également le gouvernement d’inclure dans son prochain rapport des informations actualisées sur les tendances du marché du travail, en particulier les niveaux et les tendances de l’emploi, du sous-emploi et du chômage dans le pays.

2. Appui aux petites et moyennes entreprises. Le gouvernement indique que le groupe cible des activités de la SPWE pour les petites et moyennes entreprises comprend les secteurs suivants: production et traitement du bois, industrie alimentaire, industrie textile, artisanat, entretien et réparations. Le gouvernement déclare aussi qu’il soutient les petites et moyennes entreprises au moyen du Fonds Jep’ Kraka Ju Baka (JKJB-Fund), créé conjointement par la SPWE et la Coopérative Crédit «de Schakel». La commission note que ces activités ont permis de recevoir 59 demandes de prêt, dont 31 ont été admises, parmi lesquelles 13 soumises par des hommes et 18 soumises par des femmes. La commission prend note également des actions engagées pour promouvoir une culture d’entreprise grâce à une formation à des compétences pratiques en identification, analyse et résolution de problèmes. Environ 250 participants ont suivi ces formations aux compétences de création d’entreprise en 2008, et 614 en 2009. La commission invite le gouvernement à fournir des informations sur la poursuite de l’application des mesures prises à l’appui de la création de petites et moyennes entreprises et sur les résultats de ces activités pour la stimulation de l’emploi.

3. Education et formation professionnelle. Le gouvernement indique que la Fondation pour la mobilisation et le développement de la main-d’œuvre (SAO) conserve la responsabilité de la fourniture de la formation technique et professionnelle. La commission note que les activités de formation de la SAO ont été élargies à des districts particuliers et qu’elles visent à fournir une formation spécialisée à des groupes cibles spécifiques tels que les jeunes qui ont abandonné leur scolarité et les jeunes délinquants. Elle prend également note des efforts déployés pour assurer que les programmes de formation répondent aux besoins du marché du travail, et ce grâce à l’organisation d’un salon de l’information sur le marché du travail, en février 2009. Ce salon avait pour but de promouvoir l’esprit d’entreprise et les compétences nécessaires au développement et à l’innovation et d’obtenir de meilleures informations sur les tendances et les développements du marché du travail. La commission invite le gouvernement à inclure dans son prochain rapport des informations sur les résultats de ses programmes de formation technique et professionnelle, du point de vue de l’offre de possibilités d’emploi à leurs bénéficiaires. Elle prie également de rendre compte des nouvelles mesures prises pour assurer que les compétences acquises dans le cadre de ces programmes de formation répondent aux demandes du marché du travail.

4. Article 3.Consultation des partenaires sociaux.La commission demande au gouvernement de fournir des informations, dans son prochain rapport, sur la façon dont les représentants des personnes concernées sont consultés pour l’élaboration et la mise en œuvre des mesures de politique de l’emploi. Elle demande également d’indiquer les mesures prises ou envisagées pour que les représentants des personnes qui travaillent dans le milieu rural ou l’économie informelle soient associés au processus de consultation prévu par la convention.

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