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Suites données aux recommandations du comité et du Conseil d’administration
Suites données aux recommandations du comité et du Conseil d’administration
- 63. Le comité a examiné ce cas pour la dernière fois lors de sa session de juin 2007. [Voir 346e rapport, paragr. 425 à 441.] A cette occasion, il a prié le gouvernement: a) en ce qui concerne les allégations de la Centrale unitaire des travailleurs (CUT) relatives aux nombreux actes antisyndicaux commis à l’encontre des affiliés du SINTRAQUIM par l’entreprise Laboratorios Biogen de Colombia, en particulier contre sept de ses dirigeants syndicaux (María Eugenia Reyes, Hugo Aguilar, Nubia Marcela Avendaño, David Villamizar, Sandra Duarte, Cristina Moore et Luis Fernando Cárdenas) qui ont, notamment, été transférés dans d’autres entreprises, ont subi une dégradation de leurs conditions de travail et ont été sanctionnés de deux mois de suspension de leur poste de travail, de prendre les mesures nécessaires pour que soit engagée sans tarder une enquête indépendante au sein de l’entreprise Laboratorios Biogen de Colombia et que soient annulées, si la véracité des faits allégués est établie, toutes les mesures prises à l’encontre des dirigeants syndicaux concernés, qu’ils soient réintégrés avec paiement des salaires dus et une indemnisation appropriée, et que les responsables de ces mesures soient sanctionnés comme il convient; et b) en ce qui concerne le licenciement allégué de trois travailleurs (Jhon Mauricio Bonilla Vargas, Hugo Fabián Marín Tovar et Ricardo Avila Peralta) affiliés au SINTRATELEFONOS, par l’Entreprise de téléphone de Bogotá sans que l’organisation syndicale en soit préalablement informée, afin de créer un climat d’intimidation envers l’organisation syndicale, de prendre les mesures nécessaires pour que soit réalisée une enquête indépendante et, s’il est établi que les licenciements étaient justifiés par des motifs antisyndicaux, que les travailleurs concernés soient réintégrés immédiatement et que les salaires dus et une indemnisation appropriée leur soient versés.
- 64. Dans une communication du 5 septembre 2007, le gouvernement indique à propos des allégations de la CUT concernant des actes antisyndicaux commis contre des membres du SINTRAQUIM (María Eugenia Reyes, Hugo Aguilar, Nubia Marcela Avendaño, David Villamizar, Sandra Duarte, Cristina Moore et Luis Fernando Cárdenas) que ceux-ci travaillent actuellement dans des annexes de Laboratorios Biogen, où ils assument leurs propres fonctions de production, sous l’autorité de la direction du contrôle de la qualité et qu’ils reçoivent deux repas par jour à charge de l’entreprise. En outre, les sanctions qui leur avaient été infligées sont restées sans effet, suite à une décision de justice dans certains cas et parce que l’entreprise y a renoncé dans d’autres; les sommes retenues pour cette raison leur ont été remboursées. Le comité prend note de cette information.
- 65. En ce qui concerne les allégations relatives au licenciement des membres du SINTRATELEFONOS, Jhon Mauricio Bonilla Vargas, Hugo Fabián Marín Tovar et Ricardo Avila Peralta, par l’Entreprise de téléphone de Bogotá, le gouvernement indique qu’aucune suite n’a été donnée au recours de MM. Bonilla Vargas et Marín Tovar, l’autorité judiciaire ayant estimé que les travailleurs devaient déposer un recours ordinaire devant le tribunal du travail et que l’entreprise avait agi dans le respect de la légalité. Quant à M. Avila, le gouvernement indique que l’Entreprise de téléphone de Bogotá l’a réintégré, conformément au jugement rendu sur la demande de protection (tutela). Le comité prie le gouvernement d’indiquer si MM. Bonilla Vargas et Marín Tovar ont déposé un recours judiciaire ordinaire contre la décision de licenciement.