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Observación (CEACR) - Adopción: 2003, Publicación: 92ª reunión CIT (2004)

Convenio sobre la política del empleo, 1964 (núm. 122) - Venezuela (República Bolivariana de) (Ratificación : 1982)

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1. Suite à l’observation de 2001, le gouvernement a communiqué un rapport en octobre 2002 qui donne des informations sur la modernisation de la Direction générale de l’emploi afin de créer un système de gestion de main-d’œuvre et un observatoire de l’emploi et des migrations de main-d’œuvre. Cette plate-forme technologique fonctionne à Caracas et dans huit villes du pays. Le projet de gestion de main-d’œuvre est réalisé avec l’aide de la Banque interaméricaine de développement et du Programme des Nations Unies pour le développement. D’après les documents contenus dans le rapport du gouvernement, la commission note que le taux d’activitéétait de 68,7 pour cent en avril 2002 - l’emploi total a atteint 84,1 pour cent de la population active, et 1 816 289 personnes étaient au chômage. Le taux de chômage des femmes (17,3 pour cent) est resté supérieur à celui des hommes (14,9 pour cent). Selon des données publiées par la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPAL) dans son Etude économique de l’Amérique latine et des Caraïbes 2001-2002, le taux de chômage est passéà 16,4 pour cent en janvier 2002, contre 15,8 pour cent en janvier 2001. Par contre, pendant les sept premiers mois de 2002, le taux de chômage était inférieur à celui enregistréà la même période en 2001. En août 2002, il a connu une hausse significative puis est allé diminuant pour atteindre 11,5 pour cent en décembre.

2. Dans son rapport, le gouvernement déclare que, dans le cadre de sa politique continue de création d’emplois productifs, des mesures ont été mises en œuvre afin de réactiver l’appareil productif de l’Etat générant, par ce biais, des emplois directs. La commission note avec intérêt que le décret no 1944 du 2 septembre 2002 a établi un plan de relance de l’emploi qui se réfère expressément à la convention no 122 dans son préambule qui vise à encourager l’emploi dans le secteur privé afin de stimuler la demande de main-d’œuvre pour permettre de placer les chômeurs. La commission saurait gré au gouvernement de continuer à indiquer, dans son prochain rapport, les liens qui ont étéétablis entre les objectifs de la politique de l’emploi et les autres objectifs économiques et sociaux, en application de la convention qui dispose que les mesures de politique de l’emploi doivent être déterminées et revues régulièrement «dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée» (articles 1 et 2 de la convention). La commission souhaiterait que le gouvernement précise comment les programmes dont il est fait état dans le rapport (notamment le plan de relance de l’emploi) ont contribuéà la création d’emplois productifs et durables.

3. Dans le même ordre d’idées, la commission souhaiterait que le gouvernement continue à communiquer des informations sur les activités entreprises par la Commission présidentielle pour la promotion d’un plan global pour l’emploi et par les sous-commissions d’équilibre social et d’emploi qui ont été créées dans le cadre des groupes de travail de dialogue national afin de mener les consultations prévues à l’article 3 de la convention. La commission rappelle que, pour donner effet à cette importante disposition de la convention, les milieux intéressés (y compris les représentants de l’économie informelle et du secteur rural) doivent être consultés afin qu’il soit pleinement tenu compte de leur expérience et de leur opinion et qu’ils collaborent entièrement à l’élaboration et à la mise en œuvre d’une politique active visant à promouvoir le plein emploi, productif et librement choisi.

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