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Observación (CEACR) - Adopción: 2016, Publicación: 106ª reunión CIT (2017)

Convenio sobre la política del empleo, 1964 (núm. 122) - Guatemala (Ratificación : 1988)

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Articles 1 et 3 de la convention. Application d’une politique nationale de l’emploi. Consultation des partenaires sociaux. Dans son rapport, le gouvernement mentionne les principaux programmes et projets élaborés par le ministère du Travail et de la Prévoyance sociale par l’intermédiaire de la Direction générale de l’emploi, dans le cadre de l’application de la Politique nationale de l’emploi 2012-2021. La commission note que, entre 2014 et 2016, près de 100 000 personnes ont participé à des programmes d’employabilité et à des bourses de l’emploi de dimension nationale et régionale et grâce auxquels plus de 25 000 personnes ont obtenu un emploi. La commission rappelle son observation de 2014 selon laquelle il convient de tenir compte de l’avis des partenaires sociaux et d’obtenir leur appui pour faire en sorte que les programmes mis en place génèrent des emplois de qualité. La commission prie le gouvernement de continuer de fournir des informations sur les actions menées pour appliquer la politique nationale de l’emploi et d’indiquer si les objectifs fixés par celle-ci ont été atteints. Prière également de rassembler des informations détaillées sur les consultations menées avec les partenaires sociaux conformément à la convention, afin de tenir compte de leur avis et d’obtenir leur coopération et leur appui pour la mise en œuvre d’une politique active de l’emploi. De même, elle prie à nouveau le gouvernement de donner des informations sur les consultations menées, comme l’exige la convention, auprès de tous les secteurs intéressés, en particulier ceux qui représentent le secteur rural et l’économie informelle.
Article 1, paragraphe 2 c). Coordination de la politique de l’enseignement et de la formation avec le marché de l’emploi. La commission note que, suivant les chiffres fournis par l’Institut technique de la formation et de la productivité (INTECAP) sur l’impact de la formation professionnelle à travers l’insertion professionnelle des jeunes diplômés, en 2014, 71 pour cent des diplômés interrogés travaillaient dans la spécialité qu’ils avaient étudiée, tandis qu’en 2015 la proportion était de 72 pour cent. De même, la commission note que, suivant l’information communiquée par le gouvernement, un des objectifs du ministère du Travail et de la Prévoyance sociale pour 2016 est de collaborer avec le ministère de l’Economie à la conception d’un nouveau modèle de formation technique dans le cadre du Système national de formation pour le travail. La commission prie le gouvernement de communiquer des informations sur l’avancement de ce nouveau modèle de formation technique et l’invite à continuer de fournir des informations sur l’impact des plans et programmes déployés par l’INTECAP notamment, avec pour objectif que toute personne ayant acquis une formation puisse occuper un emploi qui lui convienne et utiliser dans cet emploi ses qualifications ainsi que ses dons.
Article 2. Information sur le marché du travail. La commission observe que, d’après les chiffres provenant de l’Enquête nationale sur l’emploi et les revenus de 2016, le taux de chômage national déclaré se maintient à des niveaux relativement bas et stables, c’est-à-dire à 3,1 pour cent. Elle constate toutefois la persistance d’un niveau de travail informel élevé puisqu’il ressort que 69,8 pour cent de la population occupée exercent leur activité dans l’économie informelle. Le secteur rural se distingue en particulier du fait que huit travailleurs sur dix sont occupés dans ce secteur. La commission note qu’en octobre 2016 des représentants de l’OIT et de l’Union européenne ont présenté le projet «Renforcer l’impact sur l’emploi des politiques sectorielles et commerciales» qui sera mis en œuvre au Guatemala à partir de cette année, avec pour objectif d’accentuer la composante de l’emploi dans les politiques et programmes sectoriels et commerciaux afin de susciter la création d’emplois et l’amélioration de l’emploi dans les domaines de l’agriculture, du développement rural, des infrastructures et de l’énergie. La commission prie le gouvernement de fournir des informations détaillées sur la situation, le niveau et les tendances du marché du travail, qui permettent de discerner l’impact des diverses mesures adoptées pour favoriser l’emploi de catégories spécifiques de travailleurs (les femmes, les jeunes, les travailleurs âgés, les travailleurs migrants, les personnes handicapées, les travailleurs du secteur rural et les travailleurs de l’économie informelle). Prière également de communiquer des données actualisées illustrant l’importance et la répartition de la main-d’œuvre et la nature et l’étendue du chômage et du sous-emploi.
Emploi des jeunes. La commission note que, entre 2014 et 2015, près d’un millier de jeunes de 16 à 29 ans issus de régions extrêmement pauvres ont participé aux programmes «Une bourse pour mon premier emploi» et «Ecoles atelier» qui leur ont donné accès à des formations dispensées par les entreprises elles-mêmes. La commission prend également note du programme «Emploi jeune» qui veut, avec le soutien de l’Union européenne, offrir à 600 jeunes en 2016 des bourses pour leur permettre de se perfectionner en anglais. La commission prie le gouvernement de continuer de communiquer des informations spécifiques sur les mesures prises pour renforcer les programmes visant à intégrer la population jeune dans le marché du travail et sur l’impact de ces mesures.
Emploi rural. La commission note que, suivant l’information fournie par le gouvernement, parmi les engagements pris récemment par le ministère du Travail et de la Prévoyance sociale en vue de promouvoir l’emploi rural dans le pays, figure la réalisation par l’Observatoire du marché du travail d’un diagnostic de l’emploi jeune rural décent en collaboration avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Ce diagnostic débouchera sur la formation d’une centaine de jeunes au moins dans les différentes spécialités qui auront été retenues, afin de faciliter leur insertion professionnelle dans le tissu productif local ou de les doter des outils nécessaires à l’activité d’indépendant, à titre individuel ou en association. Une autre mesure mise en place avec l’aide de la FAO a été la création d’un guichet unique municipal pour l’emploi dans le département de San Marcos, qui sera compétent pour toutes les politiques, tous les programmes et projets en matière d’emploi, l’accent étant mis sur l’emploi jeune en milieu rural. La commission prie le gouvernement de continuer de fournir des informations sur les mesures adoptées afin de promouvoir l’emploi rural et sur leur impact, notamment des statistiques actualisées, ventilées par sexe, par âge, par catégorie socioprofessionnelle, par secteur économique et par région.
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