National Legislation on Labour and Social Rights
Global database on occupational safety and health legislation
Employment protection legislation database
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1. La commission a pris note du rapport du gouvernement pour la période se terminant en juin 1998, ainsi que des commentaires de l'Organisation centrale des syndicats finlandais (SAK), de la Confédération finlandaise des salariés (STTK) et de la Confédération des syndicats de professionnels de l'enseignement en Finlande (AKAVA) qu'il transmet.
2. Se référant à ses commentaires antérieurs à ce sujet, la commission prend note des explications relatives à la composition et aux fonctions des commissions de la formation instituées auprès du ministère de l'Education. Elle relève en outre que, selon l'AKAVA, le tripartisme fonctionne correctement en matière de formation pour le marché du travail, tandis que la STTK estime que la coopération entre les bureaux de l'emploi et les organisations professionnelles devrait être intensifiée dans ce domaine. Afin de lui permettre de mieux apprécier la manière dont la collaboration avec les organisations d'employeurs et de travailleurs requise par l'article 5 de la convention est assurée dans la pratique, la commission saurait gré au gouvernement de joindre à son prochain rapport des extraits de rapports, études ou avis adoptés par les différents organes compétents auxquels sont associés les partenaires sociaux (Partie VI du formulaire de rapport).
3. La commission observe que la SAK fait part de son désaccord sur plusieurs aspects de la politique d'enseignement et de formation du gouvernement. La SAK estime notamment que l'enseignement supérieur fait l'objet de plus d'attention que la formation professionnelle; que le transfert prévu de 20 pour cent des effectifs en formation professionnelle initiale en établissement vers des contrats d'apprentissage n'offrira pas aux intéressés les mêmes possibilités de poursuivre leurs études; et que la formation en entreprise encouragée par des subventions de salaire donne lieu à des abus, en particulier dans les petites entreprises qui ont des difficultés à dispenser une formation appropriée. Pour sa part, la STTK souligne le faible nombre de chômeurs de longue durée qui se prévalent de leur possibilité de suivre des études en continuant de percevoir leurs prestations de chômage, en raison d'une offre insuffisante de formation adaptée, des conditions strictes et complexes qui sont imposées et de l'exigence d'une longue ancienneté dans l'emploi. La commission invite le gouvernement à indiquer la manière dont il envisage de traiter les problèmes soulevés par les organisations syndicales, au regard notamment de l'exigence d'ouverture, de souplesse et de complémentarité des systèmes d'enseignement et de formation prévue à l'article 2 de la convention.
[Le gouvernement est prié de communiquer un rapport détaillé en 2000.]