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Demande directe (CEACR) - adoptée 2006, publiée 96ème session CIT (2007)

Convention (n° 122) sur la politique de l'emploi, 1964 - Panama (Ratification: 1970)

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La commission note que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère qu’un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu’il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa demande directe de 2005, qui était conçue dans les termes suivants:

1. La commission prend note du rapport du gouvernement qui porte sur la période prenant fin en octobre 2004. Dans sa demande directe de 2003, elle avait relevé que le taux de chômage avait atteint 13,7 pour cent en 2001; il était de 13,5 pour cent en 2002 et il avait été ramené à 12,7 pour cent en 2003 grâce à une augmentation du taux d’emploi. La population économiquement active – population en âge de travailler – est donc restée au même niveau. Le chômage a diminué plus vite dans les zones urbaines que dans les zones rurales. Le nouveau gouvernement, qui a pris ses fonctions le 1er septembre 2004, a notamment pour objectif de parvenir à une croissance économique soutenue pour faire reculer le chômage, de consolider les finances publiques et de moderniser l’Etat, de promouvoir les compétences et le développement du secteur privé et de moderniser les infrastructures de base. La commission se félicite que la nouvelle équipe ait souhaité recourir à la coopération technique de l’OIT et que le gouvernement tente d’actualiser les propositions de révision des politiques de l’emploi. Elle prie le gouvernement d’indiquer, dans son prochain rapport, les résultats obtenus en termes de création d’emplois grâce à l’intégration cohérente des programmes et services de l’emploi et de formation proposés par le ministère du Travail et des autres programmes publics, tels que les programmes de l’Institut national de formation professionnelle (INAFORP), et grâce à une coordination des programmes et services du ministère et de programmes qui ne relèvent pas du secteur public (Fondation pour le travail, Conseil du secteur privé pour l’assistance éducative). La commission manifeste à nouveau son intérêt pour les mesures adoptées en vue de développer les infrastructures, et souhaiterait être informée des effets de ces mesures sur la création d’emplois; elle souhaiterait également savoir quelle a été l’incidence, pour le marché du travail, des accords négociés en matière commerciale (article 1 de la convention).

2. La commission prend note des informations communiquées sur les programmes exécutés par la Direction générale de l’emploi et la Direction générale de la formation professionnelle. Le gouvernement a transmis des informations détaillées sur les activités réalisées dans le cadre du programme d’autogestion d’entreprise. La commission rappelle qu’il est important de joindre au rapport des informations sur les résultats des programmes exécutés pour créer des emplois productifs et de qualité. Elle souhaiterait obtenir des informations précises montrant comment les catégories de personnes les plus vulnérables – femmes chefs de famille, jeunes qui intègrent le marché du travail, travailleurs d’un âge avancé, travailleurs de l’économie informelle, population agricole et autochtone – ont pu bénéficier de ces programmes. A cet égard, elle saurait gré au gouvernement de donner également, dans son rapport, des informations sur les effets, pour l’emploi, des mesures visant à promouvoir le développement économique, et de préciser comment il s’assure que les principales mesures relevant de la politique de l’emploi sont déterminées et revues régulièrement dans le cadre d’une politique économique et sociale, comme le prévoit l’article 2 de la convention.

3. La commission a pris note avec intérêt des progrès réalisés grâce au projet pilote d’appui au développement des compétences au Panama et espère que, dans son rapport, le gouvernement continuera à transmettre des informations sur les programmes et projets mis en œuvre par la Direction générale de l’emploi et l’INAFORP pour assurer la coordination des politiques d’éducation et de formation professionnelle et de la politique de l’emploi. Cette coordination est indispensable pour que chaque travailleur ait toutes possibilités d’acquérir les qualifications nécessaires pour occuper un emploi qui lui convienne et d’utiliser, dans cet emploi, ses qualifications ainsi que ses dons.

4. Article 3.La commission saurait gré au gouvernement de transmettre, dans son prochain rapport, des informations actualisées sur les consultations qui ont eu lieu dans le cadre de la Fondation pour le travail et des initiatives menées avec les partenaires sociaux pour contribuer à élaborer et à mettre en œuvre la politique de l’emploi. Lorsqu’il élabore des programmes et des mesures relatives à la politique de l’emploi et qu’il cherche des soutiens pour les mettre en œuvre, le gouvernement pourrait envisager un moyen d’associer également les représentants des catégories les plus vulnérables (voir paragraphe 2 de la présente demande directe) aux consultations requises par la convention.

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