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Observation (CEACR) - adoptée 2007, publiée 97ème session CIT (2008)

Convention (n° 122) sur la politique de l'emploi, 1964 - Barbade (Ratification: 1976)

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La commission note que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle se voit donc obligée de renouveler son observation de 2006, qui était conçue dans les termes suivants:

La commission prend note du rapport du gouvernement pour la période qui se termine en décembre 2005, qui reprend en grande partie les informations fournies dans son précédent rapport reçu en 2003. Elle prend également note de l’observation présentée par le Syndicat des travailleurs de la Barbade (BWU) incluse dans le rapport du gouvernement ainsi que des données statistiques relatives à l’année 2005 fournies par le gouvernement.

1. Articles 1 et 2 de la convention. Application d’une politique active d’emploi. La commission note que les taux de chômage sont restés relativement stables alors que celui des hommes a augmenté entre 2001 (7,2 pour cent) et 2005 (8 pour cent), celui des femmes a diminué de 1,2 pour cent au cours de la même période. La commission rappelle que, dans son précédent rapport, le gouvernement se référait aux efforts déployés par le Bureau des affaires de l’égalité entre les hommes et les femmes pour intégrer la notion d’égalité dans l’objectif consistant à fournir de meilleures prestations pour les femmes dans le domaine de l’emploi, ainsi qu’au travail réalisé par le ministère de la Transformation sociale qui, dans le cadre de plusieurs programmes, aide à la création d’emplois pour son public principalement féminin. La commission rappelle également les efforts fournis par les commissions du développement urbain et rural afin de promouvoir le développement des infrastructures et d’encourager la création d’emplois ruraux, aussi bien dans le cadre des activités agricoles que non agricoles. La commission saurait gré au gouvernement de fournir, dans son prochain rapport, des informations complètes sur les programmes mis en œuvre et leurs répercussions sur la promotion de l’emploi, tant sur le plan global qu’en ce qui concerne certaines catégories particulières de travailleurs telles que les femmes, les jeunes, les travailleurs âgés et ceux du secteur rural. Prière également de fournir des informations sur le sous-emploi, comme demandé dans les précédents commentaires.

2. Collecte et utilisation de données sur l’emploi. Le gouvernement indique que le Département des statistiques et le ministère du Travail et de la Sécurité sociale sont chargés de recueillir et d’analyser les données concernant le volume et la répartition de la main-d’œuvre. Prière de fournir des informations sur la manière dont les différentes politiques et les différents programmes sont revus régulièrement dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée.

3. Personnes handicapées. Dans son précédent rapport, le gouvernement avait fait état de l’élaboration d’un rapport sur les personnes handicapées, qui présentait une approche stratégique destinée à améliorer la situation des travailleurs handicapés sur le marché du travail. Le gouvernement pourrait estimer utile de se référer aux instruments sur les personnes handicapées, adoptés par la Conférence en 1983 (convention no 159 et recommandation no 168). La commission saurait gré au gouvernement d’inclure dans son prochain rapport des données sur l’intégration des travailleurs handicapés dans le marché du travail.

4. Article 3. Participation des partenaires sociaux à l’élaboration, à la formulation et à l’application des politiques. La commission note que des discussions sur les politiques de l’emploi ont lieu avec les partenaires sociaux. Elle rappelle qu’une consultation nationale sur l’économie a été organisée en 2002 en vue d’obtenir l’appui des partenaires sociaux pour maintenir les niveaux de l’emploi, compte tenu de la récession économique mondiale. Un moratoire de trois mois a été accepté en matière de négociations salariales dans les secteurs clés de l’économie. La commission demande à nouveau au gouvernement de fournir des précisions supplémentaires sur la manière dont les consultations sont organisées avec les représentants des partenaires sociaux, et notamment avec les représentants des travailleurs du secteur rural et du secteur informel, ainsi que sur le résultat de ces consultations en ce qui concerne les politiques de l’emploi.

5. La commission prend note de la déclaration du BWU, qui reprend assez largement les dispositions de la recommandation (no 169) concernant la politique de l’emploi (dispositions complémentaires), 1984, et qui exprime sa préoccupation sur le fait que, dans l’économie informelle, les revenus moyens sont inférieurs à ceux de l’économie formelle. La commission prend note de l’appui du BWU à une politique d’interventions en faveur des microentreprises et des travailleurs indépendants afin de promouvoir un meilleur accès aux facilités de crédit et à l’information sur le marché, à l’enseignement et à la formation et, d’une manière générale, au travail décent dans l’économie informelle. La commission se réfère à cet égard aux conclusions de la discussion générale de la Conférence internationale du Travail sur l’économie informelle (CIT, Compte rendu provisoire no 25, 90e session, Genève, 2002) et invite le gouvernement à fournir des informations sur les efforts réalisés afin de promouvoir le travail décent pour les travailleurs de l’économie informelle.

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