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Demande directe (CEACR) - adoptée 2009, publiée 99ème session CIT (2010)

Convention (n° 142) sur la mise en valeur des ressources humaines, 1975 - Kenya (Ratification: 1979)

Autre commentaire sur C142

Observation
  1. 2008

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La commission prend note des réponses fournies par le gouvernement dans ses rapports reçus en mars 2009. Elle invite le gouvernement à communiquer dans son prochain rapport des informations actualisées sur les points suivants.

1. Article 1, paragraphe 1, de la convention. Adoption et mise en oeuvre de politiques et programmes d’orientation et de formation professionnelles. Relation étroite avec l’emploi. Le gouvernement indique que la loi de 2007 récemment adoptée sur les institutions du travail consolide l’ensemble des institutions concernées par l’administration du travail. Le Conseil national du travail, constitué conformément à la loi susmentionnée, est chargé de donner des avis au gouvernement sur toutes les questions relatives à l’emploi. Le Conseil en question devra établir des commissions et notamment la Commission nationale du développement de la main-d’œuvre (NMDC). La création de celle-ci, conformément à la loi susmentionnée, non seulement fournit le cadre légal adéquat, mais permet également à ses décisions d’être ratifiées par le Conseil national tripartite du travail. De l’avis du gouvernement, cela assurera la liaison entre les politiques et programmes menés par la NMDC et l’emploi. Par ailleurs, le gouvernement indique que les documents tels que la Vision du Kenya pour 2030, la Stratégie de révision économique (ERS) en vue de la création de richesses et d’emplois (2003-2007) et les plans de développement mettent à nouveau l’accent sur le rôle central de la planification, du développement et de l’utilisation des ressources humaines pour assurer le succès du processus de développement au Kenya. La commission prend note de la reconnaissance par le gouvernement de l’importance du capital humain en tant que bénéficiaire principal et indicateur clé du succès du processus de développement du pays et de l’autonomisation de la population. La commission note que les instruments susmentionnés de la politique du gouvernement ont reconnu l’emploi comme l’une des voies les plus efficaces vers la croissance économique. Leur objectif général est de promouvoir le plein emploi, productif et décent, permettant à ceux qui sont désireux et capables de travailler d’accéder à un emploi. Par ailleurs, la commission note que l’un des objectifs de l’ERS a été de créer au moins 500 000 emplois par an et que, dans le cadre d’une croissance économique accélérée et soutenue, l’économie sera en mesure de créer des possibilités supplémentaires d’emplois. La commission se félicite à nouveau de cette approche et voudrait examiner, dans le prochain rapport du gouvernement, des informations sur l’incidence des mesures prises pour promouvoir les qualifications conformément à l’ERS et au programme par pays de promotion du travail décent 2007-2011. Elle demande aussi au gouvernement de communiquer de plus amples informations sur les méthodes appliquées pour élaborer des politiques et des programmes complets et coordonnés d’orientation et de formation professionnelles, en indiquant, notamment, la manière dont la Commission nationale du développement de la main-d’œuvre contribue à assurer une coordination effective des politiques et programmes en question, et la manière dont ces derniers sont liés à l’emploi et au service public de l’emploi.

2. Article 1, paragraphe 5. Egalité de chances. La commission rappelle que le programme par pays de promotion du travail décent 2007-2011 reconnaît l’urgence pour les jeunes kenyans d’acquérir de meilleures qualifications et une formation appropriée en vue de réussir sur le marché du travail. L’OIT soutiendra les initiatives destinées à assurer la formation en vue d’améliorer la productivité et la compétitivité des jeunes travailleurs; de favoriser la création de revenus grâce au développement des compétences; et de sensibiliser les jeunes aux normes fondamentales du travail de l’OIT, aux solutions viables en matière de protection sociale (notamment la microassurance), au virus du VIH/sida et à la sécurité sur le lieu de travail. La commission invite le gouvernement à continuer à communiquer des informations sur les mesures prises pour encourager les femmes à développer et utiliser leurs qualifications professionnelles dans toutes les branches de l’activité économique et à tous les niveaux de compétence et de responsabilité. Prière d’indiquer aussi les mesures prises pour promouvoir l’accès à l’éducation et à la formation tout au long de la vie pour les personnes ayant des besoins particuliers, telles que les jeunes et les autres catégories de personnes vulnérables spécifiées au paragraphe 5 h) de la Recommandation (no 195) sur la mise en valeur des ressources humaines, 2004.

3. Articles 2 et 3. Informations et orientation professionnelles. La commission note que les informations disponibles aux fins de l’orientation professionnelle comportent les techniques de recherche d’emploi, les compétences exigées pour la création et la gestion d’entreprises et des renseignements sur l’évolution de l’emploi et du chômage. La commission invite le gouvernement à continuer à communiquer des informations sur les mesures destinées à assurer une information complète et une orientation aussi large que possible à toutes les personnes concernées et à indiquer toutes les mesures prises concernant les personnes handicapées.

4. Possibilités d’emploi et de formation dans les petites et moyennes entreprises (PME). Le gouvernement signale que les politiques et programmes visant à améliorer les possibilités d’emploi et de formation dans les PME ont été mis en œuvre. Il indique également que le document de session no 2 de 2005 sur le développement des microentreprises et des PME en vue de la création de richesses et d’emplois et de la réduction de la pauvreté prévoit le cadre général du développement de ce secteur. Celui-ci a d’ailleurs été à l’origine de la création de plus de 80 pour cent des nouveaux emplois au cours des cinq dernières années, et a participé à raison de 20 pour cent au PIB du pays. La commission prend note des politiques et programmes mis en œuvre pour améliorer les possibilités d’emploi et de formation et notamment de l’établissement de brevets des produits; de la formation en vue de l’amélioration des compétences et du transfert de technologies; de la révision de la législation du travail afin de la rendre plus dynamique et de lui permettre de mieux répondre aux besoins du secteur; de la promotion des produits des PME; et des programmes de sensibilisation en matière d’investissement pour favoriser l’accès au crédit et au financement. La commission invite le gouvernement à continuer à communiquer des informations sur les mesures prises en matière de possibilités d’emploi et de formation dans les petites et moyennes entreprises, conformément à la partie IV de la recommandation (no 189) sur la création d’emplois dans les petites et moyennes entreprises, 1998.

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