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Demande directe (CEACR) - adoptée 2014, publiée 104ème session CIT (2015)

Convention (n° 122) sur la politique de l'emploi, 1964 - Mauritanie (Ratification: 1971)

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Coordination de politiques. Education et formation professionnelle. Le gouvernement indique que, afin de mettre en place un système de formation technique et professionnelle (FTP) de qualité, les centres de formation et de perfectionnement professionnels ont été réhabilités et les équipements des établissements de FTP ont été mis à niveau. La commission a pris note du fait que 54 professeurs et 50 formateurs vacataires ont été recrutés, 34 programmes d’études ont été mis en place, et les filières de formation ont été diversifiées, notamment par la mise en place d’une offre de formation qualifiante de courte durée qui a déjà bénéficié à 1 500 jeunes. Deux nouveaux lycées de FTP polyvalents ont été créés et des bourses ont été attribuées. Cependant, le gouvernement considère que, bien que ces mesures aient permis de doubler la capacité d’accueil (de 2 280 stagiaires en 2008 à 5 200 en 2013 – hors formation qualifiante de courte durée) et d’améliorer, dans une moindre mesure, la qualité de l’accueil, elles n’ont pas suffisamment répondu aux besoins du marché de l’emploi et à la demande sociale, l’objectif étant de parvenir, à l’horizon 2020, à une mise à niveau de la FTP tant sur le plan qualitatif que quantitatif afin d’atteindre une capacité d’accueil appropriée (15 000 places dans la formation diplômante et 35 000 places dans la formation qualifiante de courte durée). Lesdits objectifs seront révisés à la lumière de l’étude du marché de l’emploi et de la connaissance approfondie des besoins et des potentialités des secteurs porteurs. La commission invite le gouvernement à présenter des informations sur les mesures prises pour garantir le lien entre les politiques d’éducation, de formation professionnelle et d’emploi. En outre, la commission invite le gouvernement à fournir des informations sur les mesures prises pour améliorer l’offre de formation professionnelle et technique en faveur des jeunes et des femmes, et pour créer de l’emploi productif et durable dans des conditions socialement satisfaisantes pour les travailleurs de l’économie informelle.
Article 2 de la convention. Collecte et utilisation des données sur l’emploi. Le gouvernement indique que la mise en place d’un système d’information national permettant d’initier, de suivre et d’évaluer les politiques en matière d’emploi et de formation figure parmi les actions programmées dans le cadre du plan d’action adopté par le Conseil des ministres. La commission invite le gouvernement à indiquer les progrès accomplis dans la collecte des données sur l’emploi, en précisant les mesures de politique de l’emploi adoptées grâce à la mise en place d’un nouveau système national d’information sur l’emploi.
Institutions du marché du travail. La commission prend note des indications fournies par le gouvernement sur l’intensification de sa politique visant à réduire davantage la pauvreté et à promouvoir l’emploi à travers d’importants programmes sectoriels. Lors de ses précédents commentaires, la commission s’était référée à la demande directe formulée en 2010 sur l’application de la convention (nº 96) sur les bureaux de placement payants (révisée), 1949, dans laquelle elle avait pris note que, pour faire face à un problème de chômage crucial, le gouvernement avait été amené à créer l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (ANAPEJ) et autoriser à nouveau les inspections du travail à ouvrir des bureaux de placement. La commission s’était également référée à l’étude d’ensemble de 2010 sur les instruments relatifs à l’emploi (paragr. 786) où elle soulignait qu’une étape fondamentale qui contribue à atteindre le plein emploi consiste à établir ou à s’efforcer de mettre en place des institutions qui assurent un service public et efficace de l’emploi et de réglementer le fonctionnement des agences d’emploi privées. La commission invite à nouveau le gouvernement à fournir des informations sur les mesures prises pour renforcer les institutions nécessaires à la réalisation du plein emploi. Elle espère que le rapport contiendra des indications sur la contribution des bureaux de placement existants dans le pays à assurer une insertion adéquate des travailleurs disponibles.
Micro et petites entreprises. Afin de promouvoir les micros et petites entreprises (MPE), le gouvernement a créé un service chargé de la promotion des MPE et il compte établir une stratégie concertée de promotion des MPE pour la période 2014-2018. La commission invite le gouvernement à fournir des informations sur l’impact des mesures adoptées, pour ce qui est de favoriser la création d’emplois durables par les micros et petites entreprises.
Promotion de l’emploi et des programmes à haute intensité de main-d’œuvre. Le gouvernement indique avoir pris un ensemble de mesures visant notamment à mettre en œuvre plusieurs programmes d’insertion de chômeurs diplômés dans les secteurs de l’agriculture, du bâtiment, de la pêche et de l’environnement; à mettre en place un service public d’accompagnement des demandeurs d’emploi; à transformer un projet de promotion de la pierre taillée en une entreprise publique pérenne; et à accorder la priorité à la haute intensité de main-d’œuvre dans la réalisation des ouvrages routiers et des bâtiments et dans l’installation de réseaux hydrauliques et électriques. La commission invite le gouvernement à fournir des informations sur les postes de travail créés par les programmes à haute intensité de main-d’œuvre.
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