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Demande directe (CEACR) - adoptée 2015, publiée 105ème session CIT (2016)

Convention (n° 122) sur la politique de l'emploi, 1964 - Suriname (Ratification: 1976)

Autre commentaire sur C122

Observation
  1. 1999

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La commission note que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère que le prochain rapport fournira des informations complètes sur les points soulevés dans ses précédents commentaires.
Répétition
Articles 1, 2 et 3 de la convention. Mise en œuvre d’une politique active de l’emploi. Consultation des partenaires sociaux. La commission prend note des informations fournies par le gouvernement dans le rapport reçu en octobre 2012, ainsi que des réponses aux points soulevés dans la demande directe de 2010. Le gouvernement indique que la Fondation pour les unités de travail productives (SPWE) est une des institutions par le biais desquelles est mise en œuvre la politique active de l’emploi. La SPWE joue un rôle dans l’exécution de la politique du gouvernement par des actions de formation et de sensibilisation à destination des chefs d’entreprise. Les jeunes sont également ciblés à l’occasion de foires auxquelles participe la SPWE. Le gouvernement indique que, afin de stimuler l’emploi, le ministère du Travail, du Développement technologique et de l’Environnement a commencé à visiter différentes régions du pays ne disposant pas de bureaux de l’emploi à proximité. Le Bureau de la bourse du travail, la SPWE et la Fondation pour la mobilisation et le développement de la main-d’œuvre (SAO) participeront eux aussi à ces visites. Le gouvernement indique qu’un des objectifs de ces visites est d’inscrire les demandeurs d’emploi. En raison du nombre élevé d’employeurs à la recherche de travailleurs et de travailleurs à la recherche d’emploi, le gouvernement indique en outre qu’en 2010 a été mis en œuvre en coopération avec l’UNICEF un projet visant à améliorer l’appariement entre les demandeurs d’emploi et les emplois, à améliorer les connaissances, les qualifications, les attitudes et la motivation des demandeurs d’emploi, ainsi qu’à éliminer les barrières sociales entravant l’accès au marché du travail. La commission note, dans le rapport du gouvernement, que le nombre de personnes ayant un emploi est passé à 131 350 en 2010, tandis que la même année le nombre de chômeurs était de 10 749 et celui des travailleurs découragés de 6 542. Le gouvernement indique qu’en 2010 le taux de chômage était estimé à 8 ou 12 pour cent, selon que la définition utilisée était stricte ou large. En outre, le gouvernement indique que la consultation des personnes affectées n’est pas prise en considération lors de l’élaboration ou de la mise en œuvre des politiques de l’emploi. Les programmes de politique sont élaborés, adaptés et mis en œuvre sur la base de statistiques. Le gouvernement ajoute qu’un rapport national sur l’économie informelle a été préparé en 2007 et que différentes consultations ont eu lieu à cette occasion. Les informations contenues dans ce rapport servent à la l’élaboration et à la mise en œuvre de la politique de l’emploi. La commission rappelle que l’article 3 de la convention impose de consulter les représentants de toutes les personnes affectées, et en particulier les représentants des employeurs et des travailleurs, lors de l’élaboration et de la mise en œuvre des politiques de l’emploi. Il incombe à la fois au gouvernement et aux organisations représentatives d’employeurs et de travailleurs de veiller à ce que les représentants des catégories les plus vulnérables et marginalisées de la population active soient associés aussi étroitement que possible à l’élaboration et à la mise en œuvre des mesures dont ils devraient être les principaux bénéficiaires. La commission invite le gouvernement à fournir dans son prochain rapport des informations sur les mesures prises pour appliquer une politique active de l’emploi et pour approcher les employeurs des demandeurs d’emploi dans les régions rurales. Elle invite également le gouvernement à inclure des informations à jour sur les tendances du marché du travail, en particulier les niveaux et les tendances de l’emploi, du chômage et du sous-emploi dans le pays. La commission prie également le gouvernement de fournir dans son prochain rapport des informations détaillées sur la manière dont les partenaires sociaux sont consultés s’agissant de la formulation et de la mise en œuvre des politiques de l’emploi.
Appui aux petites et moyennes entreprises. En réponse à la précédente demande directe, le gouvernement indique que la SPWE a mis en œuvre des mesures destinées à poursuivre la création de petites entreprises au moyen du Fonds Jep’ Kraka Ju Baka (JKJB-Fund) pour les petites entreprises et en maintenant la possibilité de louer du matériel de production en crédit-bail à faible coût. Le gouvernement indique que 63 chefs de petites entreprises ont bénéficié du Fonds JKJB. Il rend également compte d’autres mesures d’aide aux petites entreprises, comme le Programme de renforcement de la compétitivité qui vient en aide aux petites entreprises des secteurs de l’agriculture et du tourisme présentant un potentiel de croissance. La commission invite le gouvernement à continuer à fournir des informations sur les mesures prises en vue de favoriser la création de petites et moyennes entreprises ainsi que sur leurs résultats en matière de stimulation de l’emploi.
Emploi des femmes. Education et formation professionnelle. La commission prend note des informations fournies par le gouvernement à propos des programmes de formation qui ont eu lieu et du nombre de participants. Elle note que les femmes ont été plus nombreuses à participer à ces programmes que les hommes. Toutefois, les femmes restent majoritaires dans les programmes de formation aboutissant à des activités traditionnellement exercées par les femmes comme la cuisine, le nettoyage et la garde d’enfants. Le gouvernement indique que, depuis 2010, le Département de la bourse du travail impose aux demandeurs d’emploi de participer à un programme de formation avant de pouvoir bénéficier d’un service de placement. Elle ajoute que, suivant les employeurs, les personnes sans emploi manquent de certaines qualifications. Le programme porte principalement sur des thèmes tels que les droits et devoirs fondamentaux des travailleurs, les aptitudes sociales et la rédaction de curriculum vitae. Le gouvernement indique encore que, entre août 2010 et août 2012, 90 programmes de formation ont été organisés par la SPWE et que 1 188 chefs d’entreprise en puissance ont été formés (497 hommes et 691 femmes). La commission invite le gouvernement à continuer à fournir des informations sur les résultats de ces programmes de formation technique et professionnelle du point de vue de l’offre de possibilités d’emploi à leurs bénéficiaires. Elle l’invite également à fournir des informations sur la participation des femmes au marché du travail et sur les mesures garantissant le libre choix de l’emploi, en donnant aux travailleurs toutes possibilités d’acquérir des qualifications et d’utiliser celles-ci, conformément à l’article 1, paragraphe 2 c), de la convention.
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