National Legislation on Labour and Social Rights
Global database on occupational safety and health legislation
Employment protection legislation database
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La commission note que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle se voit donc obligée de renouveler ses commentaires de 2004, qui étaient conçus dans les termes suivants:
Politiques d’éducation, formation continue et apprentissage. La commission se réfère à ses commentaires relatifs à l’application de la convention (no 122) sur la politique de l’emploi, 1964, et note avec intérêt que le Plan national de qualification 2003-2007, allant dans le sens des discussions internationales qui se sont déroulées dans le cadre de l’OIT, définit la qualification sociale et professionnelle comme un droit et une condition indispensables pour assurer un travail décent aux hommes et aux femmes. La commission a pris note des informations détaillées transmises par le gouvernement dans son rapport reçu en septembre 2003, où il est indiqué que le Plan national de qualification du travailleur (PLANFOR) vise à offrir chaque année une formation professionnelle à au moins 20 pour cent de la population active afin de contribuer à améliorer son employabilité et ses revenus, d’élever la productivité et la compétitivité et de réduire la pauvreté. Sur la période 1995-2002, le PLANFOR a permis à 16 100 000 personnes d’obtenir une qualification professionnelle; 90 pour cent d’entre elles étaient au chômage ou dans une situation professionnelle précaire. Grâce à ces mesures qui encouragent la formation professionnelle, le gouvernement espère s’attaquer au «noyau dur de l’exclusion sociale». Le gouvernement se réfère également aux conseils techniques reçus de l’OIT en vue de formuler des stratégies et des méthodologies relatives aux nouveaux aspects de la formation professionnelle. La commission saurait gré au gouvernement de continuer de décrire, dans son prochain rapport, la manière dont les systèmes d’orientation et de formation professionnelles répondent aux besoins d’apprentissage et de formation professionnelle continue des personnes ayant des problèmes spécifiques et de tous les secteurs de l’économie. A cet égard, le gouvernement pourra estimer utile de se référer aux dispositions de la récente recommandation (no 195) sur la mise en valeur des ressources humaines, 2004.
Politiques d’éducation, formation continue et apprentissage. La commission se réfère à ses commentaires relatifs à l’application de la convention (nº 122) sur la politique de l’emploi, 1964, et note avec intérêt que le Plan national de qualification 2003-2007, allant dans le sens des discussions internationales qui se sont déroulées dans le cadre de l’OIT, définit la qualification sociale et professionnelle comme un droit et une condition indispensables pour assurer un travail décent aux hommes et aux femmes. La commission a pris note des informations détaillées transmises par le gouvernement dans son rapport reçu en septembre 2003, où il est indiqué que le Plan national de qualification du travailleur (PLANFOR) vise à offrir chaque année une formation professionnelle à au moins 20 pour cent de la population active afin de contribuer à améliorer son employabilité et ses revenus, d’élever la productivité et la compétitivité et de réduire la pauvreté. Sur la période 1995-2002, le PLANFOR a permis à 16 100 000 personnes d’obtenir une qualification professionnelle; 90 pour cent d’entre elles étaient au chômage ou dans une situation professionnelle précaire. Grâce à ces mesures qui encouragent la formation professionnelle, le gouvernement espère s’attaquer au «noyau dur de l’exclusion sociale». Le gouvernement se réfère également aux conseils techniques reçus de l’OIT en vue de formuler des stratégies et des méthodologies relatives aux nouveaux aspects de la formation professionnelle. La commission saurait gré au gouvernement de continuer de décrire, dans son prochain rapport, la manière dont les systèmes d’orientation et de formation professionnelles répondent aux besoins d’apprentissage et de formation professionnelle continue des personnes ayant des problèmes spécifiques et de tous les secteurs de l’économie. A cet égard, le gouvernement pourra estimer utile de se référer aux dispositions de la récente recommandation (no 195) sur la mise en valeur des ressources humaines, 2004.
1. La commission a pris note du rapport du gouvernement, qui indique que le ministère du Travail dispose d'une proposition d'enseignement professionnel coordonnée avec la politique en matière de travail et de revenus. Son objectif est d'éliminer l'analphabétisme des jeunes et des adultes tout en proposant un enseignement professionnel qui permette d'assurer la qualification ou le recyclage d'au moins 20 pour cent de la population active chaque année. La commission relève, à la suite du gouvernement dans son rapport, que ces objectifs sont étroitement liés à la politique de l'emploi. Se référant à ses commentaires relatifs à l'application de la convention (no 88) sur le service de l'emploi, 1948, et de la convention (no 122) sur la politique de l'emploi, 1964, la commission saurait gré au gouvernement de continuer de fournir des informations sur la manière dont sont mises en oeuvre dans la pratique des politiques et des programmes complets et concertés d'orientation et de formation professionnelles, en relation étroite avec l'emploi et les services de l'emploi (article 1, paragraphes 1 à 4, de la convention).
2. A cet égard, la commission a pris note avec intérêt des informations sur le Plan national de qualification du travailleur (PLANFOR) et son évaluation que le gouvernement a fournies dans son rapport. La commission ne doute pas que le gouvernement continuera de fournir des informations sur la manière dont il s'assure que les systèmes d'orientation et de formation professionnelles répondent aux besoins de formation professionnelle continue de l'ensemble des secteurs de l'économie (articles 3 et 4).
3. La commission a pris note des observations du Syndicat des travailleurs des entreprises de chemin de fer de la zone Mogiana, qui évoque la situation des apprentis d'une entreprise, et de la réponse détaillée du gouvernement. Se référant à nouveau à l'article 4 de la convention, ainsi qu'aux dispositions des paragraphes 16 et suivants de la recommandation no 150, elle saurait gré au gouvernement de fournir également dans son prochain rapport des informations sur les efforts consacrés à la formation professionnelle initiale des jeunes.
1. Se référant à sa précédente observation, la commission a pris note du rapport du gouvernement, ainsi que d'une communication de l'Association "gaúcha" des inspecteurs du travail en date du 8 février 1993, par laquelle cette organisation réitère ses allégations d'inexécution de l'ensemble des dispositions de la convention. (La commission renvoie plus précisément à cet égard au paragraphe 2 de son observation de 1992.)
2. Le gouvernement indique que, bien que la conjoncture économique défavorable ait entraîné un important recul des actions entreprises dans le domaine de la formation, le Service national d'apprentissage industriel (SENAI) et le Service national d'apprentissage commercial (SENAC) continuent d'offir des cours de formation professionnelle couvrant de nombreux secteurs de l'activité économique, tandis que le Service national d'apprentissage rural (SENAR) a été réinstitué auprès de la Confédération nationale de l'agriculture sans que ses activités aient été interrompues. Le gouvernement souligne en outre que ces différents programmes de formation professionnelle sont coordonnés avec le système d'enseignement scolaire, notamment par l'institution d'équivalences entre les niveaux d'enseignement et de qualification professionnelle. Le gouvernement indique, par ailleurs, qu'à la suite de la suppression, en 1988, du Conseil fédéral de la main-d'oeuvre le ministère du Travail a mis en place une commission tripartite d'étude de la politique nationale de formation de la main-d'oeuvre. La commission invite le gouvernement à préciser dans son prochain rapport la manière dont les travaux de cette commission contribuent à l'adoption et au développement de politiques et de programmes complets et concertés d'orientation et de formation professionnelles, en collaboration avec les organisations d'employeurs et de travailleurs, conformément aux articles 1 et 5 de la convention.
3. La commission constate que le rapport du gouvernement ne comporte pas les informations demandées au sujet de l'effet donné aux dispositions de l'article 3. Elle rappelle les allégations de l'AGITRA portant sur l'insuffisance des systèmes d'orientation professionnelle et d'information continue sur l'emploi, qui ne fourniraient aucune des informations prévues par l'article 3, paragraphes 2 et 3. La commission relève en outre que le gouvernement indique, dans son rapport de 1992 sur l'application de la convention no 122, que le Système national de l'emploi (SINE) assume des fonctions d'orientation, sans fournir d'autres précisions. Elle veut croire que le gouvernement fournira dans son prochain rapport des informations complètes sur les mesures prises afin de donner effet à cet article.
4. La commission espère également que le prochain rapport indiquera les mesures prises, en application de l'article 4, en vue d'étendre, adapter et harmoniser les systèmes de formation professionnelle. Elle prie le gouvernement de communiquer tous extraits de rapports, études, enquêtes et données statistiques pertinents à cet égard (Partie VI du formulaire de rapport).
1. La commission a pris note du rapport du gouvernement qui contient des informations en réponse à sa précédente demande directe. Elle a en outre pris note d'une double communication de l'Association "gaúcha" des inspecteurs du travail (AGITRA) en date des 11 et 26 décembre 1991 et dont copie a été transmise au gouvernement par lettre du 10 janvier 1992 afin qu'il fasse connaître ses propres observations au sujet des points soulevés.
2. L'AGITRA présente des allégations selon lesquelles il ne serait donné effet à aucune des dispositions de fond de la convention. Selon cette organisation, la précarité des services de l'emploi et la suppression des organes de coordination au niveau des Etats empêchent le développement des programmes complets et concertés d'orientation et de formation professionnelles requis par l'article 1 de la convention. Le système scolaire n'est pas coordonné avec les autres activités de formation, et le Service national d'apprentissage rural (SENAR) a été supprimé, à l'encontre des dispositions de l'article 2. Les systèmes d'orientation professionnelle et d'information continue sur l'emploi sont insuffisants et ne fournissent aucune des informations prévues par l'article 3, paragraphes 2 et 3. La réduction des programmes de formation professionnelle est contraire à l'article 4, et il n'est pas donné effet aux dispositions de l'article 5 relatives à la collaboration des organisations d'employeurs et de travailleurs dans l'élaboration et l'application des politiques et programmes. L'organisation syndicale relève encore la coexistence d'un chômage élevé et d'offres d'emplois non satisfaites, et évoque les effets négatifs sur la qualité de la main-d'oeuvre des politiques économiques et salariales restrictives.
3. La commission relève que ces allégations interviennent dans le contexte d'une réforme administrative qui a eu pour effet de supprimer certains organes chargés de la formation professionnelle. Elle note que le gouvernement indique dans son rapport que le Secrétariat de la main-d'oeuvre et le Conseil fédéral de la main-d'oeuvre ont été supprimés et que les projets élaborés par ces deux organes ont été suspendus. S'agissant de la suppression du SENAR, le gouvernement indique que la création d'un nouveau SENAR a été approuvée par la Chambre des députés et est actuellement examinée par le Sénat.
4. Compte tenu de l'insuffisance des informations dont elle dispose et dans l'attente des observations du gouvernement sur les allégations susmentionnées, la commission se propose de reporter à sa prochaine session l'examen de l'application de la convention, qu'elle effectuera conjointement avec celui de la convention no 122 (politique de l'emploi). Elle saurait gré au gouvernement de fournir, en conséquence, des informations complètes sur chacune des dispositions de la convention en réponse aux questions du formulaire de rapport. La commission veut croire que le rapport du gouvernement établira la conformité de la politique mise en oeuvre à l'obligation d'étendre progressivement les systèmes d'orientation et de formation professionnelles (articles 3 et 4) en collaboration avec les organisations d'employeurs et de travailleurs (article 5).
[Le gouvernement est prié de communiquer un rapport détaillé pour la période se terminant le 30 juin 1992.]
1. Suite à la demande directe de 1988, le gouvernement a communiqué des documents concernant le plan d'action pour 1988 du Secrétariat de la main-d'oeuvre et le rapport d'activité du Conseil fédéral des ressources humaines. La commission apprécie à nouveau ces informations et espère que le gouvernement apportera, dans ses prochains rapports, des précisions sur la manière dont sont exécutés les divers projets en cours et sur les progrès accomplis en vue d'une information et orientation professionnelles efficaces.
2. La commission saurait gré au gouvernement de faire parvenir également des informations sur les programmes exécutés par le SENAI, le SENAC et le SENAR et sur les résultats des programmes mentionnés par le rapport pour la période 1985/86 ("Formaçao para o trabalho do jovem" et "Treinamento e Reciclagem de Trabalhadores Desempregados").