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Demande directe (CEACR) - adoptée 2021, publiée 110ème session CIT (2022)

Afin de fournir une vue d’ensemble des questions relatives à l’application des conventions ratifiées en matière de sécurité et de santé au travail (SST), la commission estime qu’il convient d’examiner les conventions nos 148 sur le milieu de travail (pollution de l’air, bruit et vibrations) et 176 sur la sécurité et la santé dans les mines dans un même commentaire.

1. Convention (n° 148) sur le milieu de travail (pollution de l’air, bruit et vibrations), 1977

Article 8 de la convention. Exposition aux risques liés à la pollution de l’air, au bruit et aux vibrations. En réponse à son précédent commentaire concernant l’adoption de règlements sur le bruit et les substances dangereuses, la commission note, selon l’indication du gouvernement, que ces règlements n’ont pas encore été finalisés. Le gouvernement indique également qu’en vertu de la loi de 2011 sur la gestion de l’environnement, c’est l’agence de gestion de l’environnement qui doit établir des normes de qualité et de contrôle de la pollution. La commission rappelle que l’article 8 dispose que l’autorité compétente devra fixer les critères permettant de définir les risques d’exposition à la pollution de l’air et aux vibrations sur les lieux de travail et, le cas échéant, devra préciser, sur la base de ces critères, les limites d’exposition. Notant que l’adoption des règlements proposés est en suspens depuis de nombreuses années, la commission prie le gouvernement de fournir des informations détaillées sur les mesures prises pour faire avancer le processus de leur approbation, et sur les obstacles rencontrés dans ce processus. La commission prie également le gouvernement de communiquer copie de ces textes une fois qu’ils auront été adoptés.
Article 15. Désignation d’une personne compétente ou recours à un service compétent pour s’occuper des questions de prévention et de limitation de la pollution de l’air, du bruit et des vibrations.  En réponse à son précédent commentaire, la commission note l’indication du gouvernement selon laquelle un service compétent chargé de s’occuper des questions relatives à la prévention de la pollution de l’air est toujours en cours de mise en place. La commission prie le gouvernement de fournir des informations détaillées sur les progrès accomplis dans la mise en place de ce service compétent. Elle demande également au gouvernement d’indiquer comment, en l’absence d’un service spécialisé dans ce domaine, les employeurs traitent dans la pratique les questions relatives à la prévention et au contrôle de la pollution de l’air, du bruit et des vibrations sur les lieux de travail.
Application dans la pratique. Notant une fois de plus l’absence de réponse du gouvernement sur ce point, la commission le prie de fournir un compte rendu complet de la manière dont la convention est appliquée dans la pratique, en indiquant notamment le nombre et la nature des infractions relevées et le nombre et la nature des accidents liés au travail et de cas de maladies professionnelles signalés causés par l’exposition à la pollution de l’air, au bruit ou aux vibrations.

2. Convention (n° 176) sur la sécurité et la santé dans les mines, 1995

Article 4 de la convention. Législation nationale. En réponse à son précédent commentaire, le gouvernement indique que la loi de 2015 sur le développement des mines et des minéraux et le règlement sur les mines sont les principaux instruments qui garantissent l’application de la convention. La commission note également l’indication du gouvernement selon laquelle cette loi est en cours de révision, et que le règlement sur les mines sera modifié une fois cette révision achevée. La commission prie le gouvernement de fournir des informations sur l’état d’avancement de l’adoption de la loi révisée sur le développement des mines et des minéraux et du règlement sur les mines. La commission prie également le gouvernement de communiquer copie de ces textes (loi et règlement) une fois qu’ils auront été révisés adoptés.
Article 5, paragraphe 5. Plans des travaux miniers. La commission avait noté qu’en vertu de l’article 501 (2) du règlement sur les mines, lorsque le nombre moyen d’employés dans la mine est inférieur à 100, les responsables peuvent demander à l’inspecteur en chef une dérogation totale ou partielle de l’obligation de veiller à l’élaboration de plans des travaux miniers qui devront être tenus à disposition sur le site de la mine. La commission note l’indication du gouvernement selon laquelle toutes les dérogations susceptibles d’être accordées au titre du règlement sur les mines doivent être conformes à l’esprit de l’article 2102 de ce règlement. Cet article prévoit que, lorsque les circonstances dans une mine font qu’une disposition du règlement est inapplicable ou entraîne des charges trop lourdes pour la mine, ou lorsqu’il faut faire des expériences ou des tests pour déterminer l’opportunité d’un règlement ou d’un projet de règlement, l’inspecteur en chef peut accorder une dérogation écrite aux conditions qu’il déterminera. La commission note que l’indication du gouvernement selon laquelle, dans la pratique, aucune situation de ce type ne s’est présentée et qu’aucune dérogation n’a donc été accordée en vertu de l’article 501 du règlement. La commission fait observer encore une fois que l’article 5, paragraphe 5, ne prévoit aucune exception à l’obligation de l’employeur responsable de la mine de veiller à ce que des plans appropriés des travaux soient tenus à disposition sur le site de la mine. La commission prie donc le gouvernement de prendre les mesures nécessaires, dans le cadre du processus de révision du règlement sur les mines, pour donner pleinement effet à l’article 5, paragraphe 5. Elle prie également le gouvernement de continuer à fournir des informations sur toute dérogation totale ou partielle accordée en vertu de l’article 501 du règlement sur les mines.
Article 7a). Système de communication. La commission note l’indication du gouvernement selon laquelle les parties II, X, XIV et XIX du règlement sur les mines fixent les règles relatives à la gestion des machines utilisées pour l’exploitation des mines, et en particulier, que les articles 1433-1441 du règlement portent sur les exigences en matière de communication dans les mines souterraines. La commission note que ces articles font référence à un système de communication par signaux doté d’une sonnette verrouillée; ce système permet d’envoyer un signal au conducteur d’engins miniers par le biais d’une sonnette verrouillée qui ne peut être actionnée qu’en insérant une clé spéciale, appelée clé de la sonnette verrouillée, dans l’interrupteur utilisé à ce moment-là. La commission prie le gouvernement de fournir d’autres informations sur le fonctionnement du système de communication dans les mines, et sur les mesures prises pour veiller à ce que ce système de communication garantisse des conditions de fonctionnement sûres.
Article 7b). Mise en service et déclassement de la mine. La commission note que, en réponse à son commentaire précédent, le gouvernement se réfère à l’article 201 du règlement sur les mines, qui prévoit que l’employeur responsable de la mine doit notifier par écrit l’inspecteur en chef du début, de la reprise ou de l’abandon des travaux, dans un délai de trois jours. La commission note également l’indication du gouvernement selon laquelle les lieux de travail font l’objet d’inspections lors du début ou de l’abandon des travaux, afin de s’assurer du respect des conditions de sécurité. En outre, la commission note que, selon le gouvernement, les activités d’inspection liées au début des travaux visent aussi à veiller à ce qu’une évaluation appropriée soit faite des risques avant l’exploitation de la mine soit autorisée. La commission prie le gouvernement de fournir des informations sur toute loi et/ou réglementation qui exige que des inspections et des évaluations des risques soient menées lors de la mise en service et du déclassement d’une mine, comme le prévoit l’article 7 b) de la convention.
Article 7 g). Plan d’exploitation et procédures. En l’absence d’informations sur ce point, la commission prie encore une fois le gouvernement d’indiquer les mesures prises ou envisagées pour veiller à ce que les employeurs élaborent et appliquent un plan d’exploitation et des procédures de nature à garantir la sécurité du système de travail et la protection des travailleurs, pour les zones exposées à des risques particuliers, conformément à l’article 7 g) de la convention.
Article 8. Plan d’action d’urgence. La commission note que, en réponse à sa précédente demande, le gouvernement indique que les mines doivent assurer le bon fonctionnement et la coordination d’équipes de secours disponibles jour et nuit pour faire face aux catastrophes qui s’y produisent, quel que soit l’employeur responsable de la mine. La commission note également que le gouvernement se réfère aux dispositions de la partie XII du règlement sur les mines concernant les premiers secours et la lutte contre l’incendie. Le gouvernement indique que, dans la pratique, ceux qui demandent une licence d’exploitation minière doivent préalablement soumettre des plans visant à garantir la sécurité des mineurs au Département de la sécurité des mines, pour pouvoir obtenir une licence. La commission rappelle que l’article 8 dispose que l’employeur devra, pour chaque mine, préparer un plan d’action d’urgence spécifique en vue de faire face aux catastrophes industrielles et naturelles raisonnablement prévisibles. La commission prie le gouvernement d’indiquer les dispositions légales et les mesures prises pour donner effet à cette disposition de la convention.
Article 10 a). Assurer une formation et un recyclage aux travailleurs. La commission note que le gouvernement se réfère à l’article 20(2)(b) de la loi sur le développement des mines et des minéraux, qui prévoit l’obligation de mettre en œuvre des programmes de formation relatifs au transfert de compétences techniques et de gestion aux Zambiens, ainsi qu’à la partie II du règlement sur les mines, qui prescrit l’emploi de personnes compétentes dans les mines. La commission prie le gouvernement de fournir d’autres informations sur la formation dispensée en application de l’article 20(2)(b) de la loi sur le développement des mines et des minéraux. En outre, la commission prie le gouvernement d’indiquer les mesures prises pour veiller à ce que les travailleurs reçoivent, sans frais pour eux, des instructions intelligibles et une formation et un recyclage adéquats relatives à la sécurité et à la santé ainsi qu’aux tâches qui leur sont assignées, conformément à l’article 10 a) de la convention.
Article 12. Deux ou plusieurs employeurs se livrant à des activités dans la même mine. La commission prend note de l’indication du gouvernement selon laquelle les responsabilités liées à la sécurité et à la santé des travailleurs incombent au titulaire de la licence d’exploitation de la mine. Le gouvernement indique également que les entreprises qui travaillent dans la mine doivent se soumettre aux prescriptions du titulaire de la licence d’exploitation, ce dernier demeurant globalement responsable. La commission note que le gouvernement se réfère à l’article 408 du règlement sur les mines, qui fait obligation aux entreprises travaillant dans les mines à signaler au titulaire de la licence d’exploitation tout accident ou évènement naturel. La commission rappelle que l’article 12 définit les responsabilités des employeurs en ce qui concerne la sécurité dans les mines lorsque deux ou plusieurs employeurs se livrent à des activités dans la même mine. La commission prie encore une fois le gouvernement de fournir davantage d’informations sur la façon dont il est donné effet à la prescription de l’article 12 de la convention, d’après lequel l’employeur responsable de la mine devra coordonner l’exécution de toutes les mesures relatives à la sécurité et à la santé des travailleurs et être tenu pour premier responsable de la sécurité des opérations.
Article 13, paragraphe 1 a), b) et e). Droit de signaler les accidents. Droit de demander et d’obtenir que des inspections et des enquêtes soient menées. Droit de retrait. La commission note que, en réponse à son précédent commentaire, le gouvernement indique que les articles 402, 404 et la partie XVI (sur les accidents) du règlement sur les mines mettent en œuvre l’article 38(2)(i) de la loi sur la santé et la sécurité au travail. La commission note que l’article 402 du règlement sur les mines prévoit le droit du travailleur de signaler les accidents, les événements dangereux et les dangers à l’employeur et à l’autorité compétente. La commission note toutefois que les dispositions visées ne prévoient pas de procédures relatives au droit des travailleurs de demander et obtenir que des inspections et des enquêtes soient menées (article 13, paragraphe 1 b)) et au droit de se retirer en cas de danger (article 13, paragraphe 1 e)). La commission prie le gouvernement de fournir des informations sur les procédures prévues par la législation nationale pour donner effet à ces dispositions de la convention.
Article 13, paragraphe 2 c). Conseillers et experts indépendants. La commission note que, en réponse à son précédent commentaire, le gouvernement confirme que les représentants pour les questions relatives à la santé et à la sécurité peuvent faire appel à des conseillers et à des experts indépendants lorsqu’il y a un problème lié à la sécurité des travailleurs sur le lieu de travail. La commission prend note de cette information qui répond à sa demande précédente.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2020, publiée 109ème session CIT (2021)

La commission note avec préoccupation que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère que le prochain rapport fournira des informations complètes sur les points soulevés dans ses précédents commentaires.
Répétition
Convention (nº 148) sur le milieu de travail (pollution de l’air, bruit et vibrations), 1977
La commission note que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère que le prochain rapport fournira des informations complètes sur les points soulevés dans ses précédents commentaires initialement formulés en 2015.
Article 8 de la convention. Exposition aux risques liés à la pollution de l’air, au bruit et aux vibrations. Suite à ses commentaires antérieurs, la commission note, d’après l’indication du gouvernement, que le règlement proposé concernant le bruit visant à établir les valeurs limites d’exposition n’a pas encore été édicté. Elle prend note également de l’annexe 1 du règlement proposé susvisé, communiqué dans le rapport du gouvernement, visant à établir des niveaux maximums acceptables de pression acoustique. En outre, la commission note que le gouvernement indique à nouveau qu’il a élaboré un projet de règlement sur les substances dangereuses, en consultation avec les partenaires sociaux, visant à déterminer les valeurs limites d’exposition sur la base de la pratique internationale courante. Ces valeurs seront soumises pour approbation au ministre compétent. La commission espère fermement que le gouvernement sera bientôt en mesure d’indiquer les progrès réalisés dans l’adoption des règlements proposés concernant le bruit et les substances dangereuses, et prie le gouvernement de communiquer copie de ces textes une fois qu’ils auront été adoptés. En outre, la commission prie le gouvernement d’indiquer les mesures prises afin d’établir les critères de détermination des risques d’exposition à la pollution de l’air et aux vibrations et de préciser les limites d’exposition à de tels risques.
Article 15. Désignation d’une personne compétente ou recours à un service compétent pour s’occuper des questions de prévention et de limitation de la pollution de l’air, du bruit et des vibrations. En réponse aux commentaires antérieurs de la commission, le gouvernement indique que les employeurs sont tenus de recourir à un service compétent pour s’occuper des questions de prévention et de limitation de la pollution de l’air, du bruit et des vibrations en cas d’urgence ou chaque fois que c’est nécessaire, par exemple lorsque les niveaux d’exposition dans l’entreprise doivent être surveillés. La commission prie le gouvernement d’indiquer la manière dont il veille à ce que les employeurs se conforment à leur obligation d’avoir recours à un service compétent pour s’occuper des questions de prévention et de limitation de la pollution de l’air, du bruit et des vibrations sur les lieux de travail.
Convention (nº 176) sur la sécurité et la santé dans les mines, 1995
La commission note que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère que le prochain rapport fournira des informations complètes sur les points soulevés dans ses précédents commentaires initialement formulés en 2018.
Article 4 de la convention. Législation nationale. Se référant à ses précédents commentaires, la commission prend note de l’adoption de la loi de 2015 sur le développement des mines et des minéraux et note que le gouvernement indique que le Règlement des mines de 1971, révisé en 2013 avec l’assistance du BIT, est toujours en cours de révision. La commission prie le gouvernement de fournir des informations sur l’avancée de l’adoption du Règlement des mines révisé.
Article 5, paragraphe 5. Plans des travaux miniers. La commission note que, en vertu de l’article 501 du règlement des mines (instrument statutaire no 107 de 1971), les responsables doivent veiller à ce que des plans des travaux miniers soient élaborés et conservés sur le site de la mine. Elle note cependant que le responsable peut demander à l’inspecteur en chef une dérogation ou une dérogation partielle sur ce point lorsque le nombre moyen d’employés est inférieur à 100. Rappelant que la convention dispose que l’employeur responsable de la mine doit veiller à l’élaboration de plans appropriés des travaux miniers, quel que soit le nombre de travailleurs dans la mine, la commission prie le gouvernement de fournir des informations sur toute dérogation ou dérogation partielle accordée en vertu de l’article 501 du règlement.
Article 7 a). Système de communication. La commission prie le gouvernement de fournir des informations sur les mesures prises ou envisagées pour veiller à ce que les employeurs dotent la mine d’un équipement électrique, mécanique et autre, y compris un système de communication, conformément à l’article 7 a) de la convention.
Article 7 b). Mise en service et déclassement de la mine. La commission prie le gouvernement de fournir des informations sur les mesures prises ou envisagées pour veiller à ce que la mine soit mise en service et déclassée de façon telle que les travailleurs puissent exécuter les tâches qui leur sont assignées sans danger pour leur sécurité et leur santé ou celles d’autres personnes.
Article 7 g). Plan d’exploitation et procédures. La commission prie le gouvernement de fournir des informations sur les mesures prises ou envisagées pour veiller à ce que les employeurs élaborent et appliquent un plan d’exploitation et des procédures de nature à garantir la sécurité du système de travail et la protection des travailleurs, pour les zones exposées à des risques particuliers, conformément à l’article 7 g) de la convention.
Article 8. Plan d’action d’urgence. La commission prie le gouvernement de fournir des informations sur les mesures prises ou envisagées pour veiller à ce que les employeurs, pour chaque mine, préparent un plan d’action d’urgence spécifique en vue de faire face aux catastrophes industrielles et naturelles raisonnablement prévisibles, conformément à l’article 8 de la convention.
Article 10 a). Assurer une formation et un recyclage aux travailleurs. La commission prie le gouvernement de fournir des informations sur les mesures prises ou envisagées pour veiller à ce que les travailleurs reçoivent, sans frais pour eux, une formation et un recyclage adéquats, ainsi que des instructions intelligibles relatives à la sécurité et à la santé, ainsi qu’aux tâches qui leur sont assignées, conformément à l’article 10 a) de la convention.
Article 12. Deux ou plusieurs employeurs se livrant à des activités dans la même mine. Se référant à son commentaire ci dessus au sujet de l’application de l’article 17 de la convention no 155, la commission note que le gouvernement n’indique pas comment l’employeur responsable de la mine coordonne l’exécution de toutes les mesures relatives à la sécurité et à la santé des travailleurs et est tenu pour premier responsable de la sécurité des opérations. La commission prie le gouvernement de fournir davantage d’informations sur la façon dont il est donné effet à la prescription de l’article 12 de la convention, d’après lequel l’employeur responsable de la mine devra coordonner l’exécution de toutes les mesures relatives à la sécurité et à la santé des travailleurs et être tenu pour premier responsable de la sécurité des opérations.
Article 13, paragraphe 1 a), b) et e). Droit de signaler les accidents. Droit de demander et d’obtenir que des inspections et des enquêtes soient menées. Droit de retrait. La commission note que, en vertu de l’article 17(2) de la loi de 2010 sur la SST, les travailleurs ont l’obligation de signaler les situations dangereuses. À cet égard, en vertu de l’article 38(2)(i), le ministre peut adopter un règlement prévoyant le signalement des accidents qui surviennent sur les lieux de travail. Cependant, la commission note qu’un tel règlement n’a pas été édicté. De plus, elle note que le gouvernement n’indique pas quelles dispositions de la législation nationale accordent aux travailleurs les droits établis à l’article 13, paragraphe 1 b) et e), de la convention. La commission prie le gouvernement de fournir des informations sur les procédures que la législation nationale établit pour que les travailleurs puissent exercer leurs droits suivants: a) signaler les accidents à l’employeur et à l’autorité compétente (article 13, paragraphe 1 a)); b) demander et obtenir que des inspections et des enquêtes soient menées par l’employeur et l’autorité compétente lorsqu’il existe un motif de préoccupation touchant à la sécurité et la santé (article 13, paragraphe 1 b)); et c) s’écarter de tout endroit dans la mine lorsqu’il y a des motifs raisonnables de penser qu’il existe une situation présentant un danger sérieux pour leur sécurité ou leur santé (article 13, paragraphe 1 e)).
Article 13, paragraphe 2 c). Conseillers et experts indépendants. La commission prie le gouvernement de fournir des informations sur les mesures prises ou envisagées pour veiller à ce que les représentants des travailleurs à la sécurité et à la santé aient le droit de faire appel à des conseillers et à des experts indépendants, conformément à l’article 13, paragraphe 2 c), de la convention.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2019, publiée 109ème session CIT (2021)

Convention (nº 148) sur le milieu de travail (pollution de l’air, bruit et vibrations), 1977

La commission note que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère que le prochain rapport fournira des informations complètes sur les points soulevés dans ses précédents commentaires initialement formulés en 2015.
Article 8 de la convention. Exposition aux risques liés à la pollution de l’air, au bruit et aux vibrations. Suite à ses commentaires antérieurs, la commission note, d’après l’indication du gouvernement, que le règlement proposé concernant le bruit visant à établir les valeurs limites d’exposition n’a pas encore été édicté. Elle prend note également de l’annexe 1 du règlement proposé susvisé, communiqué dans le rapport du gouvernement, visant à établir des niveaux maximums acceptables de pression acoustique. En outre, la commission note que le gouvernement indique à nouveau qu’il a élaboré un projet de règlement sur les substances dangereuses, en consultation avec les partenaires sociaux, visant à déterminer les valeurs limites d’exposition sur la base de la pratique internationale courante. Ces valeurs seront soumises pour approbation au ministre compétent. La commission espère fermement que le gouvernement sera bientôt en mesure d’indiquer les progrès réalisés dans l’adoption des règlements proposés concernant le bruit et les substances dangereuses, et prie le gouvernement de communiquer copie de ces textes une fois qu’ils auront été adoptés. En outre, la commission prie le gouvernement d’indiquer les mesures prises afin d’établir les critères de détermination des risques d’exposition à la pollution de l’air et aux vibrations et de préciser les limites d’exposition à de tels risques.
Article 15. Désignation d’une personne compétente ou recours à un service compétent pour s’occuper des questions de prévention et de limitation de la pollution de l’air, du bruit et des vibrations. En réponse aux commentaires antérieurs de la commission, le gouvernement indique que les employeurs sont tenus de recourir à un service compétent pour s’occuper des questions de prévention et de limitation de la pollution de l’air, du bruit et des vibrations en cas d’urgence ou chaque fois que c’est nécessaire, par exemple lorsque les niveaux d’exposition dans l’entreprise doivent être surveillés. La commission prie le gouvernement d’indiquer la manière dont il veille à ce que les employeurs se conforment à leur obligation d’avoir recours à un service compétent pour s’occuper des questions de prévention et de limitation de la pollution de l’air, du bruit et des vibrations sur les lieux de travail.

Convention (nº 176) sur la sécurité et la santé dans les mines, 1995

La commission note que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère que le prochain rapport fournira des informations complètes sur les points soulevés dans ses précédents commentaires initialement formulés en 2018.
Article 4 de la convention. Législation nationale. Se référant à ses précédents commentaires, la commission prend note de l’adoption de la loi de 2015 sur le développement des mines et des minéraux et note que le gouvernement indique que le Règlement des mines de 1971, révisé en 2013 avec l’assistance du BIT, est toujours en cours de révision. La commission prie le gouvernement de fournir des informations sur l’avancée de l’adoption du Règlement des mines révisé.
Article 5, paragraphe 5. Plans des travaux miniers. La commission note que, en vertu de l’article 501 du règlement des mines (instrument statutaire no 107 de 1971), les responsables doivent veiller à ce que des plans des travaux miniers soient élaborés et conservés sur le site de la mine. Elle note cependant que le responsable peut demander à l’inspecteur en chef une dérogation ou une dérogation partielle sur ce point lorsque le nombre moyen d’employés est inférieur à 100. Rappelant que la convention dispose que l’employeur responsable de la mine doit veiller à l’élaboration de plans appropriés des travaux miniers, quel que soit le nombre de travailleurs dans la mine, la commission prie le gouvernement de fournir des informations sur toute dérogation ou dérogation partielle accordée en vertu de l’article 501 du règlement.
Article 7 a). Système de communication. La commission prie le gouvernement de fournir des informations sur les mesures prises ou envisagées pour veiller à ce que les employeurs dotent la mine d’un équipement électrique, mécanique et autre, y compris un système de communication, conformément à l’article 7 a) de la convention.
Article 7 b). Mise en service et déclassement de la mine. La commission prie le gouvernement de fournir des informations sur les mesures prises ou envisagées pour veiller à ce que la mine soit mise en service et déclassée de façon telle que les travailleurs puissent exécuter les tâches qui leur sont assignées sans danger pour leur sécurité et leur santé ou celles d’autres personnes.
Article 7 g). Plan d’exploitation et procédures. La commission prie le gouvernement de fournir des informations sur les mesures prises ou envisagées pour veiller à ce que les employeurs élaborent et appliquent un plan d’exploitation et des procédures de nature à garantir la sécurité du système de travail et la protection des travailleurs, pour les zones exposées à des risques particuliers, conformément à l’article 7 g) de la convention.
Article 8. Plan d’action d’urgence. La commission prie le gouvernement de fournir des informations sur les mesures prises ou envisagées pour veiller à ce que les employeurs, pour chaque mine, préparent un plan d’action d’urgence spécifique en vue de faire face aux catastrophes industrielles et naturelles raisonnablement prévisibles, conformément à l’article 8 de la convention.
Article 10 a). Assurer une formation et un recyclage aux travailleurs. La commission prie le gouvernement de fournir des informations sur les mesures prises ou envisagées pour veiller à ce que les travailleurs reçoivent, sans frais pour eux, une formation et un recyclage adéquats, ainsi que des instructions intelligibles relatives à la sécurité et à la santé, ainsi qu’aux tâches qui leur sont assignées, conformément à l’article 10 a) de la convention.
Article 12. Deux ou plusieurs employeurs se livrant à des activités dans la même mine. Se référant à son commentaire ci dessus au sujet de l’application de l’article 17 de la convention no 155, la commission note que le gouvernement n’indique pas comment l’employeur responsable de la mine coordonne l’exécution de toutes les mesures relatives à la sécurité et à la santé des travailleurs et est tenu pour premier responsable de la sécurité des opérations. La commission prie le gouvernement de fournir davantage d’informations sur la façon dont il est donné effet à la prescription de l’article 12 de la convention, d’après lequel l’employeur responsable de la mine devra coordonner l’exécution de toutes les mesures relatives à la sécurité et à la santé des travailleurs et être tenu pour premier responsable de la sécurité des opérations.
Article 13, paragraphe 1 a), b) et e). Droit de signaler les accidents. Droit de demander et d’obtenir que des inspections et des enquêtes soient menées. Droit de retrait. La commission note que, en vertu de l’article 17(2) de la loi de 2010 sur la SST, les travailleurs ont l’obligation de signaler les situations dangereuses. A cet égard, en vertu de l’article 38(2)(i), le ministre peut adopter un règlement prévoyant le signalement des accidents qui surviennent sur les lieux de travail. Cependant, la commission note qu’un tel règlement n’a pas été édicté. De plus, elle note que le gouvernement n’indique pas quelles dispositions de la législation nationale accordent aux travailleurs les droits établis à l’article 13, paragraphe 1 b) et e), de la convention. La commission prie le gouvernement de fournir des informations sur les procédures que la législation nationale établit pour que les travailleurs puissent exercer leurs droits suivants: a) signaler les accidents à l’employeur et à l’autorité compétente (article 13, paragraphe 1 a)); b) demander et obtenir que des inspections et des enquêtes soient menées par l’employeur et l’autorité compétente lorsqu’il existe un motif de préoccupation touchant à la sécurité et la santé (article 13, paragraphe 1 b)); et c) s’écarter de tout endroit dans la mine lorsqu’il y a des motifs raisonnables de penser qu’il existe une situation présentant un danger sérieux pour leur sécurité ou leur santé (article 13, paragraphe 1 e)).
Article 13, paragraphe 2 c). Conseillers et experts indépendants. La commission prie le gouvernement de fournir des informations sur les mesures prises ou envisagées pour veiller à ce que les représentants des travailleurs à la sécurité et à la santé aient le droit de faire appel à des conseillers et à des experts indépendants, conformément à l’article 13, paragraphe 2 c), de la convention.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2015, publiée 105ème session CIT (2016)

Article 8 de la convention. Exposition aux risques liés à la pollution de l’air, au bruit et aux vibrations. Suite à ses commentaires antérieurs, la commission note, d’après l’indication du gouvernement, que le règlement proposé concernant le bruit visant à établir les valeurs limites d’exposition n’a pas encore été édicté. Elle prend note également de l’annexe 1 du règlement proposé susvisé, communiqué dans le rapport du gouvernement, visant à établir des niveaux maximums acceptables de pression acoustique. En outre, la commission note que le gouvernement indique à nouveau qu’il a élaboré un projet de règlement sur les substances dangereuses, en consultation avec les partenaires sociaux, visant à déterminer les valeurs limites d’exposition sur la base de la pratique internationale courante. Ces valeurs seront soumises pour approbation au ministre compétent. La commission espère fermement que le gouvernement sera bientôt en mesure d’indiquer les progrès réalisés dans l’adoption des règlements proposés concernant le bruit et les substances dangereuses, et prie le gouvernement de communiquer copie de ces textes une fois qu’ils auront été adoptés. En outre, la commission prie le gouvernement d’indiquer les mesures prises afin d’établir les critères de détermination des risques d’exposition à la pollution de l’air et aux vibrations et de préciser les limites d’exposition à de tels risques.
Article 15. Désignation d’une personne compétente ou recours à un service compétent pour s’occuper des questions de prévention et de limitation de la pollution de l’air, du bruit et des vibrations. En réponse aux commentaires antérieurs de la commission, le gouvernement indique que les employeurs sont tenus de recourir à un service compétent pour s’occuper des questions de prévention et de limitation de la pollution de l’air, du bruit et des vibrations en cas d’urgence ou chaque fois que c’est nécessaire, par exemple lorsque les niveaux d’exposition dans l’entreprise doivent être surveillés. La commission prie le gouvernement d’indiquer la manière dont il veille à ce que les employeurs se conforment à leur obligation d’avoir recours à un service compétent pour s’occuper des questions de prévention et de limitation de la pollution de l’air, du bruit et des vibrations sur les lieux de travail.
Application dans la pratique. Notant l’absence de réponse du gouvernement sur ce point, la commission le prie à nouveau de fournir une évaluation générale de la manière dont la convention est appliquée dans la pratique, en indiquant notamment le nombre et la nature des infractions relevées et le nombre et la nature des accidents liés au travail et des cas de maladies professionnelles signalés causés par l’exposition à la pollution de l’air, au bruit ou aux vibrations.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2014, publiée 104ème session CIT (2015)

La commission constate que le rapport du gouvernement ne contient pas de réponse aux commentaires antérieurs. Elle espère que le prochain rapport fournira des informations complètes sur les points soulevés dans ses précédents commentaires.
Répétition
Législation. La commission prend note du rapport du gouvernement qui se réfère aux réglementations proposées pour donner effet aux dispositions de la convention, ainsi que de l’intention du gouvernement de répondre aux préoccupations exprimées par la commission lors de l’examen de la législation du travail. La commission espère que les réglementations proposées concernant le bruit dans les usines, le contrôle des substances dangereuses au travail et la protection contre les risques professionnels liés aux vibrations prendront prochainement effet, en droit et dans la pratique, et encourage le gouvernement à donner notamment effet aux dispositions suivantes de la convention lorsqu’il révisera la législation du travail: articles 6 (responsabilité des employeurs), (droits et responsabilités des travailleurs), (critères permettant de définir les risques d’exposition), 10 (fourniture d’un équipement de protection individuel) et 11 (surveillance de l’état de santé des travailleurs exposés) de la convention. La commission prie le gouvernement de continuer à fournir des informations sur les développements législatifs en la matière et de transmettre copie des textes législatifs une fois adoptés. La commission rappelle également au gouvernement qu’il peut se prévaloir de l’assistance technique du BIT afin de donner pleinement effet à cette convention.
Article 5, paragraphe 4, de la convention. Possibilité d’accompagner les inspecteurs. La commission prend note des informations selon lesquelles, dans la pratique, un inspecteur est accompagné par les représentants de l’employeur et des travailleurs lorsqu’il effectue une inspection. La commission demande au gouvernement de continuer à fournir des informations sur l’application de cet article de la convention dans la pratique.
Article 8. Exposition aux risques liés à la pollution de l’air, au bruit et aux vibrations et limites d’exposition en la matière. La commission note que, en consultation avec les partenaires sociaux, le gouvernement a fixé des limites d’exposition, déterminées à partir de la pratique internationale commune, qui seront incorporées aux réglementations proposées. La commission renvoie le gouvernement aux dispositions de l’article 8 de la convention d’après lequel l’autorité compétente devra fixer les critères permettant de définir les risques d’exposition à la pollution de l’air, au bruit et aux vibrations sur les lieux de travail. La commission espère que les réglementations proposées fixant des limites d’exposition seront prochainement adoptées et demande au gouvernement d’indiquer dans son prochain rapport la valeur des limites d’exposition proposées, ainsi que les critères utilisés pour les fixer.
Article 15. Désignation d’une personne compétente ou recours à un service compétent pour s’occuper des questions de prévention et de limitation de la pollution de l’air, du bruit et des vibrations. La commission prend note des informations selon lesquelles il est courant que les employeurs désignent des personnes ou des institutions compétentes pour traiter des questions précitées. La commission demande au gouvernement de fournir des informations supplémentaires sur l’application de cet article de la convention dans la pratique, et en particulier d’indiquer les conditions et circonstances, fixées par l’autorité compétente, dans lesquelles un employeur est tenu de désigner une personne compétente ou un service compétent pour traiter de ces questions.
Point IV du formulaire de rapport. Application dans la pratique. La commission salue le rapport d’enquête sur la main-d’œuvre, publié par le Département de la statistique du travail, joint au rapport du gouvernement, et prend en particulier note des statistiques détaillées sur l’emploi dans l’économie formelle et informelle, ventilées par sexe, âge, industrie, etc. La commission prie le gouvernement de fournir des informations supplémentaires sur l’application de la convention dans la pratique dans le pays, et en particulier de transmettre des extraits de rapports des services d’inspection; sur le nombre et la nature des infractions constatées; et sur le nombre, la nature et la cause des accidents et maladies professionnels relevés.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2013, publiée 103ème session CIT (2014)

Législation. La commission prend note du rapport du gouvernement qui se réfère aux réglementations proposées pour donner effet aux dispositions de la convention, ainsi que de l’intention du gouvernement de répondre aux préoccupations exprimées par la commission lors de l’examen de la législation du travail. La commission espère que les réglementations proposées concernant le bruit dans les usines, le contrôle des substances dangereuses au travail et la protection contre les risques professionnels liés aux vibrations prendront prochainement effet, en droit et dans la pratique, et encourage le gouvernement à donner notamment effet aux dispositions suivantes de la convention lorsqu’il révisera la législation du travail: articles 6 (responsabilité des employeurs), (droits et responsabilités des travailleurs), (critères permettant de définir les risques d’exposition), 10 (fourniture d’un équipement de protection individuel) et 11 (surveillance de l’état de santé des travailleurs exposés) de la convention. La commission prie le gouvernement de continuer à fournir des informations sur les développements législatifs en la matière et de transmettre copie des textes législatifs une fois adoptés. La commission rappelle également au gouvernement qu’il peut se prévaloir de l’assistance technique du BIT afin de donner pleinement effet à cette convention.
Article 5, paragraphe 4, de la convention. Possibilité d’accompagner les inspecteurs. La commission prend note des informations selon lesquelles, dans la pratique, un inspecteur est accompagné par les représentants de l’employeur et des travailleurs lorsqu’il effectue une inspection. La commission demande au gouvernement de continuer à fournir des informations sur l’application de cet article de la convention dans la pratique.
Article 8. Exposition aux risques liés à la pollution de l’air, au bruit et aux vibrations et limites d’exposition en la matière. La commission note que, en consultation avec les partenaires sociaux, le gouvernement a fixé des limites d’exposition, déterminées à partir de la pratique internationale commune, qui seront incorporées aux réglementations proposées. La commission renvoie le gouvernement aux dispositions de l’article 8 de la convention d’après lequel l’autorité compétente devra fixer les critères permettant de définir les risques d’exposition à la pollution de l’air, au bruit et aux vibrations sur les lieux de travail. La commission espère que les réglementations proposées fixant des limites d’exposition seront prochainement adoptées et demande au gouvernement d’indiquer dans son prochain rapport la valeur des limites d’exposition proposées, ainsi que les critères utilisés pour les fixer.
Article 15. Désignation d’une personne compétente ou recours à un service compétent pour s’occuper des questions de prévention et de limitation de la pollution de l’air, du bruit et des vibrations. La commission prend note des informations selon lesquelles il est courant que les employeurs désignent des personnes ou des institutions compétentes pour traiter des questions précitées. La commission demande au gouvernement de fournir des informations supplémentaires sur l’application de cet article de la convention dans la pratique, et en particulier d’indiquer les conditions et circonstances, fixées par l’autorité compétente, dans lesquelles un employeur est tenu de désigner une personne compétente ou un service compétent pour traiter de ces questions.
Point IV du formulaire de rapport. Application dans la pratique. La commission salue le rapport d’enquête sur la main-d’œuvre, publié par le Département de la statistique du travail, joint au rapport du gouvernement, et prend en particulier note des statistiques détaillées sur l’emploi dans l’économie formelle et informelle, ventilées par sexe, âge, industrie, etc. La commission prie le gouvernement de fournir des informations supplémentaires sur l’application de la convention dans la pratique dans le pays, et en particulier de transmettre des extraits de rapports des services d’inspection; sur le nombre et la nature des infractions constatées; et sur le nombre, la nature et la cause des accidents et maladies professionnels relevés.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2011, publiée 101ème session CIT (2012)

La commission prend note des informations concernant l’adoption de la loi sur les mines et les minerais, laquelle est entrée en vigueur le 1er avril 2006, et de la loi de 1999 sur la protection de l’environnement et le contrôle de la pollution (modification). La commission prend note avec intérêt de la soumission des projets de règlements concernant le contrôle du bruit dans les usines et le contrôle des substances dangereuses au travail, ce dernier comportant un tableau qui énumère les limites d’exposition professionnelle à des substances dangereuses. Elle note aussi, cependant, que le rapport ne comporte aucune nouvelle information sur les modifications précédemment annoncées à la loi sur les usines et les lieux de travail. La commission prie le gouvernement de continuer à communiquer des informations sur les développements législatifs pertinents et de soumettre copies des nouveaux textes législatifs pertinents, une fois qu’ils seront adoptés.
Article 1 de la convention. Mesures de prévention et de contrôle des risques professionnels dus aux vibrations et protection contre ces risques. La commission note que le règlement annoncé devant traiter des prescriptions de la convention en matière de vibrations n’a pas encore été adopté, mais que le gouvernement indique qu’il a l’intention d’engager des consultations tripartites sur la question. La commission prie le gouvernement de prendre toutes les mesures pertinentes pour veiller à ce qu’il soit donné effet – dans la législation et dans la pratique – aux articles 2, 4, 8, 9, 12 et 14 de la convention en ce qui concerne les vibrations et de tenir la commission informée à ce propos.
Article 5, paragraphe 4. Possibilité d’accompagner les inspecteurs. En référence à ses commentaires antérieurs, la commission note que le gouvernement indique à présent que les représentants des employeurs et des travailleurs accompagnent les inspecteurs chaque fois que des inspections sont menées, et que cela est prévu également dans la législation. Elle note cependant l’absence de toute référence à la législation pertinente. La commission prie le gouvernement d’indiquer les dispositions législatives qui donnent effet à cette disposition de la convention.
Article 6, paragraphe 1. Responsabilité des employeurs. La commission note que le gouvernement semble indiquer qu’il doit être donné effet à cette disposition dans les projets de règlements susvisés. La commission voudrait rappeler à ce propos que cette disposition de la convention s’applique à toutes les éventualités couvertes par la convention. La commission prie le gouvernement de prendre toutes les mesures pertinentes, dans la législation et la pratique, pour donner pleinement effet à cette disposition de la convention.
Article 6, paragraphe 2. Procédures prescrites en matière de collaboration entre deux employeurs ou plus. La commission note que le rapport du gouvernement est muet sur les questions soulevées par la commission à ce propos. La commission réitère sa demande au gouvernement d’indiquer les dispositions particulières de la législation nationale qui exigent la collaboration de deux employeurs ou plus qui se livrent simultanément à des activités sur un même lieu de travail afin de traiter les problèmes de la pollution de l’air, du bruit et des vibrations. Prière d’indiquer aussi les procédures générales prescrites par l’inspection des mines et des usines pour une telle collaboration.
Article 7, paragraphe 1. Respect des consignes de sécurité par les travailleurs. La commission note que le rapport du gouvernement est silencieux au sujet des questions soulevées par la commission à ce propos. La commission réitère sa demande au gouvernement d’indiquer les mesures prises ou envisagées pour veiller à ce que les travailleurs soient tenus, conformément à la loi, de respecter les consignes de sécurité destinées à prévenir les risques professionnels dus à la pollution de l’air, au bruit et aux vibrations sur les lieux de travail, à les limiter et à assurer la protection contre ces risques.
Article 7, paragraphe 2. Droits des travailleurs et de leurs représentants de présenter des propositions, d’obtenir une formation et de recourir à l’instance appropriée. La commission note que le rapport du gouvernement est silencieux au sujet des questions soulevées par la commission à ce propos. La commission réitère sa demande au gouvernement d’indiquer les mesures prises ou envisagées pour assurer, conformément à la loi, le droit des travailleurs et de leurs représentants de présenter des propositions, et d’obtenir des informations et une formation. Prière d’indiquer aussi les instances appropriées auxquelles ils peuvent recourir de manière à assurer leur protection contre les risques professionnels dus à la pollution de l’air, au bruit et aux vibrations dans l’environnement de travail.
Article 8. Exposition aux risques liés à la pollution de l’air, au bruit et aux vibrations et limites d’exposition à ce sujet. La commission note la référence du gouvernement aux projets de règlements sur le contrôle du bruit dans les usines et le contrôle des substances dangereuses au travail. Tout en accueillant favorablement le fait que ce dernier comporte un tableau qui énumère les limites d’exposition professionnelle à des substances dangereuses, la commission note que les informations fournies ne comportent aucune réponse sur l’application des autres aspects de cet article de la convention et, notamment, au sujet des critères utilisés pour déterminer les risques d’exposition au bruit et aux vibrations sur les lieux de travail, de la méthodologie utilisée pour compléter et réviser à des intervalles réguliers les limites d’exposition prévues à la lumière des connaissances et des données nouvelles nationales et internationales, ou en ce qui concerne la désignation par les organisations les plus représentatives des employeurs et des travailleurs de personnes qualifiées du point de vue technique pour traiter les problèmes de la pollution de l’air, du bruit et des vibrations. La commission prie le gouvernement de communiquer de plus amples informations sur toutes les mesures prises pour assurer pleinement l’application – dans la législation et dans la pratique – de cet article de la convention.
Article 10. Fourniture d’un équipement approprié de protection individuelle. La commission note que le gouvernement se réfère à nouveau, dans son rapport, à la loi de 1990 sur la protection de l’environnement et le contrôle de la pollution, mais qu’il reste silencieux sur les questions soulevées par la commission au sujet de l’application de cet article. La commission réitère sa demande au gouvernement d’indiquer les dispositions particulières de la législation nationale qui prévoient que l’employeur doit fournir et entretenir l’équipement de protection individuelle approprié lorsque les limites d’exposition spécifiées sont dépassées en cas de pollution de l’air et de vibrations, ainsi que la disposition qui prévoit que l’employeur ne doit pas obliger un travailleur à travailler sans l’équipement de protection individuel fourni en vertu de l’article 10 de la convention. Prière de communiquer aussi une copie du document établi par le Conseil de l’environnement de Zambie, signalé par le gouvernement dans un rapport antérieur mais qui n’avait pas été joint au rapport.
Article 11, paragraphes 1 et 2. Examen médical des travailleurs. La commission note que le rapport du gouvernement est muet au sujet des questions soulevées par la commission à ce propos. La commission réitère sa demande au gouvernement de prendre en considération ses commentaires dans le cadre des modifications précédemment annoncées de la loi sur les usines et les lieux de travail, et espère que celle-ci sera adoptée dans un proche avenir et prie le gouvernement de la tenir informée à cet égard.
Article 15. Désignation d’une personne compétente ou recours à un service compétent. La commission note que le rapport ne comporte aucune nouvelle information sur l’application de cet article de la convention. La commission réitère sa demande au gouvernement d’indiquer les dispositions particulières de la législation nationale qui exigent la désignation d’une personne compétente ou le recours à un service compétent indépendant de la part des employeurs à ce sujet.
Plan d’action (2010-2016). En référence à la révision en cours de la législation nationale sur la sécurité et la santé au travail (SST), la commission voudrait saisir cette occasion pour informer le gouvernement qu’en mars 2010 le Conseil d’administration a adopté un plan d’action visant à réaliser une large ratification et une mise en œuvre effective des instruments clés dans le domaine de la SST, à savoir la convention (nº 155) sur la sécurité et la santé des travailleurs, 1981, et son Protocole de 2002 ainsi que la convention (nº 187) sur le cadre promotionnel pour la sécurité et la santé au travail, 2006 (doc. GB307/10/2 (Rév.)), lequel peut être pertinent à ce propos. La commission voudrait attirer l’attention du gouvernement sur le fait que, en vertu de ce plan d’action, le Bureau est disposé à fournir une assistance aux gouvernements, le cas échéant, pour mettre leur législation et leur pratique nationales en conformité avec ces conventions clés sur la SST en vue de promouvoir leur ratification et leur mise en œuvre effective. La commission invite le gouvernement à fournir des informations sur tous besoins qu’il pourrait avoir à ce propos.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2010, publiée 100ème session CIT (2011)

La commission note avec regret que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère qu’un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu’il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa précédente demande directe, qui était conçue dans les termes suivants:

Mesures de prévention, de lutte et de protection contre les risques sanitaires dus aux vibrations. La commission note que le gouvernement déclare à nouveau que des dispositions législatives répondant aux prescriptions de la convention s’agissant des vibrations seront adoptées une fois que les risques dus aux vibrations auront été étudiés de manière exhaustive. La commission exprime l’espoir que les mesures en question seront prises dans un proche avenir et qu’elles donneront effet aux articles 2, 4, 8, 9, 12 et 14 de la convention, s’agissant des vibrations. Elle le prie de la tenir informée à cet égard.

Article 5, paragraphe 4, de la convention.Possibilité d’accompagner les inspecteurs. La commission note que le gouvernement indique qu’il n’existe pas de disposition légale spécifique autorisant les représentants de l’employeur et des travailleurs à accompagner les inspecteurs lorsqu’ils contrôlent l’application des mesures prescrites en vertu de la convention. La commission prend également note, dans ce contexte, de la révision en cours de la loi sur les fabriques et les lieux de travail. Elle prie le gouvernement d’indiquer les mesures prises ou envisagées pour assurer que des représentants de l’employeur et des travailleurs soient assurés légalement de pouvoir accompagner les inspecteurs lorsqu’ils contrôlent l’application des mesures prescrites en vertu de la convention.

Article 6, paragraphe 1. La commission note que le gouvernement n’a communiqué aucune information en réponse à sa précédente demande d’informations sur les dispositions spécifiques de la législation nationale en vertu desquelles les employeurs sont responsables de l’application des mesures prescrites par la législation nationale pour donner effet à la convention. Elle le prie d’indiquer les mesures prises ou envisagées à cette fin.

Article 6, paragraphe 2. Collaboration prescrite entre deux ou plusieurs employeurs. La commission note que le gouvernement indique que la procédure de collaboration prescrite entre deux ou plusieurs employeurs exerçant simultanément leurs activités sur un même lieu de travail est prévue par la réglementation de 1997 sur les mines. En outre, les inspecteurs relevant de l’inspection des mines et fabriques dispensent leur conseil aux employeurs exerçant leurs activités simultanément sur un même lieu de travail, afin qu’il y ait une collaboration adaptée aux impératifs de sécurité et de santé. La commission prie le gouvernement d’indiquer quelles dispositions de la législation nationale prescrivent la collaboration entre deux ou plusieurs employeurs exerçant leurs activités simultanément sur un même lieu de travail, s’agissant de la pollution de l’air, du bruit ou des vibrations. Elle le prie également d’indiquer quelle est la procédure générale prévue à cette fin par l’inspection des mines et fabriques.

Article 7, paragraphe 1. Respect des consignes de sécurité par les travailleurs. La commission note que le gouvernement n’a pas fourni d’information en réponse à sa précédente demande d’informations concernant les dispositions spécifiques de la législation nationale qui prescrivent aux travailleurs de respecter les consignes de sécurité destinées à prévenir les risques dus à la pollution de l’air, au bruit et aux vibrations sur les lieux de travail. Elle le prie d’indiquer les mesures prises ou envisagées pour assurer que les travailleurs soient tenus légalement de respecter ces consignes de sécurité.

Article 7, paragraphe 2. Droits des travailleurs et de leurs représentants de présenter des propositions, d’obtenir une formation et de recourir à l’instance appropriée. La commission note que le gouvernement indique qu’il n’y a pas de disposition législative qui touche à la procédure à suivre par les travailleurs ou leurs représentants pour présenter leurs propositions ou obtenir une formation. Néanmoins, à travers leurs syndicats, les travailleurs sont libres d’adresser des propositions sur toute question concernant leur sécurité ou leur santé aux organes gouvernementaux compétents, comme l’inspection des fabriques, l’inspection des mines et le Conseil zambien de l’environnement. La commission prie le gouvernement d’indiquer les mesures prises ou envisagées pour fonder légalement le droit des travailleurs et de leurs représentants de présenter des propositions et d’obtenir des informations et une formation. Elle le prie également d’indiquer à quels organes ceux-ci peuvent s’adresser pour la protection contre les risques professionnels dus à la pollution de l’air, au bruit et aux vibrations sur les lieux de travail.

Article 8, paragraphes 2 et 3. Critères de définition des risques d’exposition et de détermination des limites d’exposition:

a)     Exposition au bruit et aux vibrations. La commission note que le gouvernement indique qu’aucun règlement n’a encore été adopté pour fixer les critères définissant les risques d’exposition au bruit et aux vibrations sur les lieux de travail et déterminer les limites d’exposition. La commission prend également note dans ce contexte du projet d’amendement de l’article 71 de la loi sur les fabriques et les lieux de travail, qui fixerait à 85 db(A) la limite d’exposition au bruit. Elle exprime l’espoir que les changements nécessaires seront apportés à la législation dans un proche avenir de manière à définir les critères de détermination des risques d’exposition au bruit et aux vibrations sur les lieux de travail et fixer les limites d’exposition. Elle prie le gouvernement de la tenir informée à cet égard;

b)     Exposition à la pollution de l’air. La commission note que le gouvernement indique que les limites d’exposition à la pollution de l’air sont couvertes par des règlements pris en application d’un texte réglementaire de 1997. Elle prie le gouvernement de communiquer copie desdits règlements de même que du tableau de directives concernant la pollution de l’air ambiant et du tableau de limites d’émissions sur le long terme pour la pollution de l’air par type d’opération industrielle en pratique actuellement en Zambie, qui n’étaient pas joints au rapport;

c)     Complément et révision des critères et des limites d’exposition. Le gouvernement indique que les critères et limites d’exposition établis sont complétés et révisés lorsque cela est nécessaire et qu’il n’a pas été tenu compte jusqu’à présent des aggravations éventuelles des risques professionnels imputables à une exposition simultanée à plusieurs facteurs de risque. La commission exprime l’espoir que le gouvernement prendra rapidement les mesures qui s’imposent afin qu’une procédure prévoit de compléter et de réviser les critères et les valeurs d’exposition établis à la lumière des connaissances et des données nouvelles nationales et internationales en tenant compte, dans la mesure du possible, de toute augmentation des risques professionnels résultant de l’exposition simultanée de plusieurs facteurs de risque sur le lieu de travail et elle le prie de la tenir informée des mesures prises dans ce sens;

d)     Désignation de personnes qualifiées du point de vue technique par les organisations les plus représentatives des employeurs et des travailleurs intéressées. Le gouvernement déclare qu’aucune organisation représentative d’employeurs et de travailleurs n’a désigné, à ce jour, de personnes compétentes du point de vue technique pour les questions de pollution de l’air, de bruit et de vibrations. La commission exprime l’espoir que le gouvernement prendra rapidement les dispositions nécessaires pour assurer que les organisations les plus représentatives des employeurs et des travailleurs désignent des personnes qualifiées du point de vue technique et qu’il en tiendra la commission informée.

Article 10. Fourniture d’un équipement de protection individuelle approprié. La commission note que l’article 69, sous-alinéa 2, de la loi de 1990 sur la protection de l’environnement et le contrôle de la pollution habilite l’inspection du travail à enjoindre un employeur de fournir un équipement et des vêtements de protection adéquats lorsque les limites de bruit sont dépassées et que des sonomètres, des échantillonneurs de poussière et des appareils de mesure des vibrations soient utilisés pour déterminer si les limites sont respectées. La commission prie le gouvernement de préciser quelles dispositions de la législation nationale font obligation à l’employeur d’avoir à disposition et de fournir des équipements de protection individuelle lorsque les limites d’exposition prescrites à la pollution de l’air et aux vibrations sont dépassées et quelles dispositions prescrivent à l’employeur de ne pas obliger un travailleur à travailler sans équipement de protection individuelle, conformément à l’article 10 de la convention. Enfin elle le prie de communiquer copie du document publié par le Conseil zambien pour l’environnement dont il était question dans le précédent rapport mais qui n’y était pas joint.

Article 11, paragraphes 1 et 2. Examen médical des travailleurs. Le gouvernement indique que les travailleurs doivent obligatoirement être suivis médicalement dans les cas où ils sont exposés à des substances hautement toxiques ou à des niveaux de bruit excessifs et que ce suivi médical est aux frais de l’employeur. Le gouvernement indique que la nature et la fréquence des examens médicaux périodiques sont en fonction du risque auquel les travailleurs sont exposés. La fréquence de ces contrôles est annuelle pour l’utilisation d’outils vibrants mais elle n’est que d’une fois tous les trois ans pour une exposition à des niveaux de bruit excessifs dans les mines, les scieries et le textile. Il est proposé de modifier l’article 26 de la loi sur les fabriques et les lieux de travail de manière que le ministre puisse prescrire un examen médical obligatoire des salariés avant, pendant et après leur emploi et, au besoin, à intervalles réguliers, s’agissant des lieux de travail présentant des risques pour la santé. Cet amendement prévoit également que les coûts afférant à ce suivi médical seraient imputés à l’employeur ou à l’Etat, selon des règles établies par le ministre. La commission exprime l’espoir que ces amendements à la loi sur les fabriques et les lieux de travail seront adoptés dans un proche avenir et elle prie le gouvernement de la tenir informée.

Article 15. Désignation d’une personne compétente ou recours à un service compétent. Le gouvernement indique que les employeurs sont tenus de désigner un service compétent, que ce soit dans le cas où les prestations d’un tel service sont nécessaires pour contrôler les niveaux d’exposition ou bien dans une situation d’urgence. La commission prie le gouvernement d’indiquer quelles dispositions spécifiques de la législation nationale prescrivent à l’employeur de désigner une personne compétente de recourir à un service compétent indépendant dans de telles circonstances.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2009, publiée 99ème session CIT (2010)

La commission note que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère qu’un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu’il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa précédente demande directe, qui était conçue dans les termes suivants:

Mesures de prévention, de lutte et de protection contre les risques sanitaires dus aux vibrations. La commission note que le gouvernement déclare à nouveau que des dispositions législatives répondant aux prescriptions de la convention s’agissant des vibrations seront adoptées une fois que les risques dus aux vibrations auront été étudiés de manière exhaustive. La commission exprime l’espoir que les mesures en question seront prises dans un proche avenir et qu’elles donneront effet aux articles 2, 4, 8, 9, 12 et 14 de la convention, s’agissant des vibrations. Elle le prie de la tenir informée à cet égard.

Article 5, paragraphe 4. Possibilité d’accompagner les inspecteurs. La commission note que le gouvernement indique qu’il n’existe pas de disposition légale spécifique autorisant les représentants de l’employeur et des travailleurs à accompagner les inspecteurs lorsqu’ils contrôlent l’application des mesures prescrites en vertu de la convention. La commission prend également note, dans ce contexte, de la révision en cours de la loi sur les fabriques et les lieux de travail. Elle prie le gouvernement d’indiquer les mesures prises ou envisagées pour assurer que des représentants de l’employeur et des travailleurs soient assurés légalement de pouvoir accompagner les inspecteurs lorsqu’ils contrôlent l’application des mesures prescrites en vertu de la convention.

Article 6, paragraphe 1. La commission note que le gouvernement n’a communiqué aucune information en réponse à sa précédente demande d’informations sur les dispositions spécifiques de la législation nationale en vertu desquelles les employeurs sont responsables de l’application des mesures prescrites par la législation nationale pour donner effet à la convention. Elle le prie d’indiquer les mesures prises ou envisagées à cette fin.

Article 6, paragraphe 2. Collaboration prescrite entre deux ou plusieurs employeurs. La commission note que le gouvernement indique que la procédure de collaboration prescrite entre deux ou plusieurs employeurs exerçant simultanément leurs activités sur un même lieu de travail est prévue par la réglementation de 1997 sur les mines. En outre, les inspecteurs relevant de l’inspection des mines et fabriques dispensent leur conseil aux employeurs exerçant leurs activités simultanément sur un même lieu de travail, afin qu’il y ait une collaboration adaptée aux impératifs de sécurité et de santé. La commission prie le gouvernement d’indiquer quelles dispositions de la législation nationale prescrivent la collaboration entre deux ou plusieurs employeurs exerçant leurs activités simultanément sur un même lieu de travail, s’agissant de la pollution de l’air, du bruit ou des vibrations. Elle le prie également d’indiquer quelle est la procédure générale prévue à cette fin par l’inspection des mines et fabriques.

Article 7, paragraphe 1. Respect des consignes de sécurité par les travailleurs. La commission note que le gouvernement n’a pas fourni d’information en réponse à sa précédente demande d’informations concernant les dispositions spécifiques de la législation nationale qui prescrivent aux travailleurs de respecter les consignes de sécurité destinées à prévenir les risques dus à la pollution de l’air, au bruit et aux vibrations sur les lieux de travail. Elle le prie d’indiquer les mesures prises ou envisagées pour assurer que les travailleurs soient tenus légalement de respecter ces consignes de sécurité.

Article 7, paragraphe 2. Droits des travailleurs et de leurs représentants de présenter des propositions, d’obtenir une formation et de recourir à l’instance appropriée. La commission note que le gouvernement indique qu’il n’y a pas de disposition législative qui touche à la procédure à suivre par les travailleurs ou leurs représentants pour présenter leurs propositions ou obtenir une formation. Néanmoins, à travers leurs syndicats, les travailleurs sont libres d’adresser des propositions sur toute question concernant leur sécurité ou leur santé aux organes gouvernementaux compétents, comme l’inspection des fabriques, l’inspection des mines et le Conseil zambien de l’environnement. La commission prie le gouvernement d’indiquer les mesures prises ou envisagées pour fonder légalement le droit des travailleurs et de leurs représentants de présenter des propositions et d’obtenir des informations et une formation. Elle le prie également d’indiquer à quels organes ceux-ci peuvent s’adresser pour la protection contre les risques professionnels dus à la pollution de l’air, au bruit et aux vibrations sur les lieux de travail.

Article 8, paragraphes 2 et 3. Critères de définition des risques d’exposition et de détermination des limites d’exposition:

a)     Exposition au bruit et aux vibrations. La commission note que le gouvernement indique qu’aucun règlement n’a encore été adopté pour fixer les critères définissant les risques d’exposition au bruit et aux vibrations sur les lieux de travail et déterminer les limites d’exposition. La commission prend également note dans ce contexte du projet d’amendement de l’article 71 de la loi sur les fabriques et les lieux de travail, qui fixerait à 85db(A) la limite d’exposition au bruit. Elle exprime l’espoir que les changements nécessaires seront apportés à la législation dans un proche avenir de manière à définir les critères de détermination des risques d’exposition au bruit et aux vibrations sur les lieux de travail et fixer les limites d’exposition. Elle prie le gouvernement de la tenir informée à cet égard;

b)     Exposition à la pollution de l’air. La commission note que le gouvernement indique que les limites d’exposition à la pollution de l’air sont couvertes par des règlements pris en application d’un texte réglementaire de 1997. Elle prie le gouvernement de communiquer copie desdits règlements de même que du tableau de directives concernant la pollution de l’air ambiant et du tableau de limites d’émissions sur le long terme pour la pollution de l’air par type d’opération industrielle en pratique actuellement en Zambie, qui n’étaient pas joints au rapport;

c)     Complément et révision des critères et des limites d’exposition. Le gouvernement indique que les critères et limites d’exposition établis sont complétés et révisés lorsque cela est nécessaire et qu’il n’a pas été tenu compte jusqu’à présent des aggravations éventuelles des risques professionnels imputables à une exposition simultanée à plusieurs facteurs de risque. La commission exprime l’espoir que le gouvernement prendra rapidement les mesures qui s’imposent afin qu’une procédure prévoit de compléter et de réviser les critères et les valeurs d’exposition établis à la lumière des connaissances et des données nouvelles nationales et internationales en tenant compte, dans la mesure du possible, de toute augmentation des risques professionnels résultant de l’exposition simultanée de plusieurs facteurs de risque sur le lieu de travail et elle le prie de la tenir informée des mesures prises dans ce sens;

d)     Désignation de personnes qualifiées du point de vue technique par les organisations les plus représentatives des employeurs et des travailleurs intéressées. Le gouvernement déclare qu’aucune organisation représentative d’employeurs et de travailleurs n’a désigné, à ce jour, de personnes compétentes du point de vue technique pour les questions de pollution de l’air, de bruit et de vibrations. La commission exprime l’espoir que le gouvernement prendra rapidement les dispositions nécessaires pour assurer que les organisations les plus représentatives des employeurs et des travailleurs désignent des personnes qualifiées du point de vue technique et qu’il en tiendra la commission informée.

Article 10. Fourniture d’un équipement de protection individuelle approprié. La commission note que l’article 69 sous alinéa 2 de la loi de 1990 sur la protection de l’environnement et le contrôle de la pollution habilite l’inspection du travail à enjoindre un employeur de fournir un équipement et des vêtements de protection adéquats lorsque les limites de bruit sont dépassées et que des sonomètres, des échantillonneurs de poussière et des appareils de mesure des vibrations soient utilisés pour déterminer si les limites sont respectées. La commission prie le gouvernement de préciser quelles dispositions de la législation nationale font obligation à l’employeur d’avoir à disposition et de fournir des équipements de protection individuelle lorsque les limites d’exposition prescrites à la pollution de l’air et aux vibrations sont dépassées et quelles dispositions prescrivent à l’employeur de ne pas obliger un travailleur à travailler sans équipement de protection individuelle, conformément à l’article 10 de la convention. Enfin elle le prie de communiquer copie du document publié par le Conseil zambien pour l’environnement dont il était question dans le précédent rapport mais qui n’y était pas joint.

Article 11, paragraphes 1 et 2. Examen médical des travailleurs. Le gouvernement indique que les travailleurs doivent obligatoirement être suivis médicalement dans les cas où ils sont exposés à des substances hautement toxiques ou à des niveaux de bruit excessifs et que ce suivi médical est aux frais de l’employeur. Le gouvernement indique que la nature et la fréquence des examens médicaux périodiques sont en fonction du risque auquel les travailleurs sont exposés. La fréquence de ces contrôles est annuelle pour l’utilisation d’outils vibrants mais elle n’est que d’une fois tous les trois ans pour une exposition à des niveaux de bruit excessifs dans les mines, les scieries et le textile. Il est proposé de modifier l’article 26 de la loi sur les fabriques et les lieux de travail de manière que le ministre puisse prescrire un examen médical obligatoire des salariés avant, pendant et après leur emploi et, au besoin, à intervalles réguliers, s’agissant des lieux de travail présentant des risques pour la santé. Cet amendement prévoit également que les coûts afférant à ce suivi médical seraient imputés à l’employeur ou à l’Etat, selon des règles établies par le ministre. La commission exprime l’espoir que ces amendements à la loi sur les fabriques et les lieux de travail seront adoptés dans un proche avenir et elle prie le gouvernement de la tenir informée.

Article 15. Désignation d’une personne compétente ou recours à un service compétent. Le gouvernement indique que les employeurs sont tenus de désigner un service compétent, que ce soit dans le cas où les prestations d’un tel service sont nécessaires pour contrôler les niveaux d’exposition ou bien dans une situation d’urgence. La commission prie le gouvernement d’indiquer quelles dispositions spécifiques de la législation nationale prescrivent à l’employeur de désigner une personne compétente de recourir à un service compétent indépendant dans de telles circonstances.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2005, publiée 95ème session CIT (2006)

1. La commission prend note des informations communiquées par le gouvernement dans son rapport en réponse à ses précédents commentaires. Le gouvernement est prié de fournir de plus amples informations sur les points suivants.

2. Mesures de prévention, de lutte et de protection contre les risques sanitaires dus aux vibrations. La commission note que le gouvernement déclare à nouveau que des dispositions législatives répondant aux prescriptions de la convention s’agissant des vibrations seront adoptées une fois que les risques dus aux vibrations auront été étudiés de manière exhaustive. La commission exprime l’espoir que les mesures en question seront prises dans un proche avenir et qu’elles donneront effet aux articles 2, 4, 8, 9, 12 et 14 de la convention, s’agissant des vibrations. Elle le prie de la tenir informée à cet égard.

3. Article 5, paragraphe 4. Possibilité d’accompagner les inspecteurs. La commission note que le gouvernement indique qu’il n’existe pas de disposition légale spécifique autorisant les représentants de l’employeur et des travailleurs à accompagner les inspecteurs lorsqu’ils contrôlent l’application des mesures prescrites en vertu de la convention. La commission prend également note, dans ce contexte, de la révision en cours de la loi sur les fabriques et les lieux de travail. Elle prie le gouvernement d’indiquer les mesures prises ou envisagées pour assurer que des représentants de l’employeur et des travailleurs soient assurés légalement de pouvoir accompagner les inspecteurs lorsqu’ils contrôlent l’application des mesures prescrites en vertu de la convention.

4. Article 6, paragraphe 1. La commission note que le gouvernement n’a communiqué aucune information en réponse à sa précédente demande d’informations sur les dispositions spécifiques de la législation nationale en vertu desquelles les employeurs sont responsables de l’application des mesures prescrites par la législation nationale pour donner effet à la convention. Elle le prie d’indiquer les mesures prises ou envisagées à cette fin.

5. Article 6, paragraphe 2. Collaboration prescrite entre deux ou plusieurs employeurs. La commission note que le gouvernement indique que la procédure de collaboration prescrite entre deux ou plusieurs employeurs exerçant simultanément leurs activités sur un même lieu de travail est prévue par la réglementation de 1997 sur les mines. En outre, les inspecteurs relevant de l’inspection des mines et fabriques dispensent leur conseil aux employeurs exerçant leurs activités simultanément sur un même lieu de travail, afin qu’il y ait une collaboration adaptée aux impératifs de sécurité et de santé. La commission prie le gouvernement d’indiquer quelles dispositions de la législation nationale prescrivent la collaboration entre deux ou plusieurs employeurs exerçant leurs activités simultanément sur un même lieu de travail, s’agissant de la pollution de l’air, du bruit ou des vibrations. Elle le prie également d’indiquer quelle est la procédure générale prévue à cette fin par l’inspection des mines et fabriques.

6. Article 7, paragraphe 1. Respect des consignes de sécurité par les travailleurs. La commission note que le gouvernement n’a pas fourni d’information en réponse à sa précédente demande d’informations concernant les dispositions spécifiques de la législation nationale qui prescrivent aux travailleurs de respecter les consignes de sécurité destinées à prévenir les risques dus à la pollution de l’air, au bruit et aux vibrations sur les lieux de travail. Elle le prie d’indiquer les mesures prises ou envisagées pour assurer que les travailleurs soient tenus légalement de respecter ces consignes de sécurité.

7. Article 7, paragraphe 2. Droits des travailleurs et de leurs représentants de présenter des propositions, d’obtenir une formation et de recourir à l’instance appropriée. La commission note que le gouvernement indique qu’il n’y a pas de disposition législative qui touche à la procédure à suivre par les travailleurs ou leurs représentants pour présenter leurs propositions ou obtenir une formation. Néanmoins, à travers leurs syndicats, les travailleurs sont libres d’adresser des propositions sur toute question concernant leur sécurité ou leur santé aux organes gouvernementaux compétents, comme l’inspection des fabriques, l’inspection des mines et le Conseil zambien de l’environnement. La commission prie le gouvernement d’indiquer les mesures prises ou envisagées pour fonder légalement le droit des travailleurs et de leurs représentants de présenter des propositions et d’obtenir des informations et une formation. Elle le prie également d’indiquer à quels organes ceux-ci peuvent s’adresser pour la protection contre les risques professionnels dus à la pollution de l’air, au bruit et aux vibrations sur les lieux de travail.

8. Article 8, paragraphes 2 et 3. Critères de définition des risques d’exposition et de détermination des limites d’exposition:

a)  Exposition au bruit et aux vibrations. La commission note que le gouvernement indique qu’aucun règlement n’a encore été adopté pour fixer les critères définissant les risques d’exposition au bruit et aux vibrations sur les lieux de travail et déterminer les limites d’exposition. La commission prend également note dans ce contexte du projet d’amendement de l’article 71 de la loi sur les fabriques et les lieux de travail, qui fixerait à 85db(A) la limite d’exposition au bruit. Elle exprime l’espoir que les changements nécessaires seront apportés à la législation dans un proche avenir de manière à définir les critères de détermination des risques d’exposition au bruit et aux vibrations sur les lieux de travail et fixer les limites d’exposition. Elle prie le gouvernement de la tenir informée à cet égard;

b)  Exposition à la pollution de l’air. La commission note que le gouvernement indique que les limites d’exposition à la pollution de l’air sont couvertes par des règlements pris en application d’un texte réglementaire de 1997. Elle prie le gouvernement de communiquer copie desdits règlements de même que du tableau de directives concernant la pollution de l’air ambiant et du tableau de limites d’émissions sur le long terme pour la pollution de l’air par type d’opération industrielle en pratique actuellement en Zambie, qui n’étaient pas joints au rapport;

c)  Complément et révision des critères et des limites d’exposition. Le gouvernement indique que les critères et limites d’exposition établis sont complétés et révisés lorsque cela est nécessaire et qu’il n’a pas été tenu compte jusqu’à présent des aggravations éventuelles des risques professionnels imputables à une exposition simultanée à plusieurs facteurs de risque. La commission exprime l’espoir que le gouvernement prendra rapidement les mesures qui s’imposent afin qu’une procédure prévoit de compléter et de réviser les critères et les valeurs d’exposition établis à la lumière des connaissances et des données nouvelles nationales et internationales en tenant compte, dans la mesure du possible, de toute augmentation des risques professionnels résultant de l’exposition simultanée de plusieurs facteurs de risque sur le lieu de travail et elle le prie de la tenir informée des mesures prises dans ce sens;

d)  Désignation de personnes qualifiées du point de vue technique par les organisations les plus représentatives des employeurs et des travailleurs intéressées. Le gouvernement déclare qu’aucune organisation représentative d’employeurs et de travailleurs n’a désigné, à ce jour, de personnes compétentes du point de vue technique pour les questions de pollution de l’air, de bruit et de vibrations. La commission exprime l’espoir que le gouvernement prendra rapidement les dispositions nécessaires pour assurer que les organisations les plus représentatives des employeurs et des travailleurs désignent des personnes qualifiées du point de vue technique et qu’il en tiendra la commission informée.

9. Article 10. Fourniture d’un équipement de protection individuelle approprié. La commission note que l’article 69 sous alinéa 2 de la loi de 1990 sur la protection de l’environnement et le contrôle de la pollution habilite l’inspection du travail à enjoindre un employeur de fournir un équipement et des vêtements de protection adéquats lorsque les limites de bruit sont dépassées et que des sonomètres, des échantillonneurs de poussière et des appareils de mesure des vibrations soient utilisés pour déterminer si les limites sont respectées. La commission prie le gouvernement de préciser quelles dispositions de la législation nationale font obligation à l’employeur d’avoir à disposition et de fournir des équipements de protection individuelle lorsque les limites d’exposition prescrites à la pollution de l’air et aux vibrations sont dépassées et quelles dispositions prescrivent à l’employeur de ne pas obliger un travailleur à travailler sans équipement de protection individuelle, conformément à l’article 10 de la convention. Enfin elle le prie de communiquer copie du document publié par le Conseil zambien pour l’environnement dont il était question dans le précédent rapport mais qui n’y était pas joint.

10. Article 11, paragraphes 1 et 2. Examen médical des travailleurs. Le gouvernement indique que les travailleurs doivent obligatoirement être suivis médicalement dans les cas où ils sont exposés à des substances hautement toxiques ou à des niveaux de bruit excessifs et que ce suivi médical est aux frais de l’employeur. Le gouvernement indique que la nature et la fréquence des examens médicaux périodiques sont en fonction du risque auquel les travailleurs sont exposés. La fréquence de ces contrôles est annuelle pour l’utilisation d’outils vibrants mais elle n’est que d’une fois tous les trois ans pour une exposition à des niveaux de bruit excessifs dans les mines, les scieries et le textile. Il est proposé de modifier l’article 26 de la loi sur les fabriques et les lieux de travail de manière que le ministre puisse prescrire un examen médical obligatoire des salariés avant, pendant et après leur emploi et, au besoin, à intervalles réguliers, s’agissant des lieux de travail présentant des risques pour la santé. Cet amendement prévoit également que les coûts afférant à ce suivi médical seraient imputés à l’employeur ou à l’Etat, selon des règles établies par le ministre. La commission exprime l’espoir que ces amendements à la loi sur les fabriques et les lieux de travail seront adoptés dans un proche avenir et elle prie le gouvernement de la tenir informée.

11. Article 15. Désignation d’une personne compétente ou recours à un service compétent. Le gouvernement indique que les employeurs sont tenus de désigner un service compétent, que ce soit dans le cas où les prestations d’un tel service sont nécessaires pour contrôler les niveaux d’exposition ou bien dans une situation d’urgence. La commission prie le gouvernement d’indiquer quelles dispositions spécifiques de la législation nationale prescrivent à l’employeur de désigner une personne compétente de recourir à un service compétent indépendant dans de telles circonstances.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2004, publiée 93ème session CIT (2005)

La commission note que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère qu’un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu’il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa précédente demande directe, qui était conçue dans les termes suivants:

1.  La commission note, d’après le rapport du gouvernement, que les dispositions de la convention sont également appliquées avec la loi nº 441 sur les fabriques et le chapitre 329 de la loi sur les mines et les minéraux. La commission note cependant que, à l’exception des articles 38, 39 et 69 de la loi sur les fabriques qui traitent certains aspects de la pollution de l’air, la loi no 441 et le chapitre 329 ne prévoient rien pour les autres aspects de la pollution de l’air, le bruit et les vibrations. La commission note l’absence de dispositions législatives pour satisfaire aux exigences de la convention en matière de vibrations qui, selon le gouvernement dans son rapport précédent, devaient être prises après une étude entreprise à cet égard. La commission espère que ces dispositions seront adoptées dans un proche avenir et qu’elles donneront effet aux articles 2, 4, 8, 9, 12 et 14 de la convention en matière de vibrations.

2.  Faisant suite à ses commentaires précédents, la commission demande au gouvernement de fournir des informations supplémentaires sur les points suivants.

Article 6, paragraphe 2.  La commission prend note de l’information selon laquelle les inspecteurs de l’inspection de la sécurité dans les mines et de l’inspection des fabriques conseillent les employeurs, qui entreprennent des activités simultanées sur un même lieu de travail, sur les mesures à prendre pour s’attaquer aux problèmes de la pollution de l’air, du bruit et des vibrations. La commission saurait gré au gouvernement d’indiquer les détails des procédures prescrites par les autorités compétentes pour une telle collaboration entre deux ou plus employeurs qui entreprennent des activités simultanées sur un même lieu de travail.

Article 7, paragraphe 2.  La commission prend note de l’information d’après laquelle des formations sont dispensées au moyen de séminaires et d’ateliers de travail pour garantir la protection contre les dangers au travail en raison de la pollution de l’air, du bruit et des vibrations dans le milieu du travail. La commission saurait gré au gouvernement de fournir davantage de détails sur les procédures offertes aux travailleurs ou à leurs représentants pour présenter des propositions et pour obtenir des informations et une formation.

Article 8, paragraphes 2 et 3.  La commission prend note de l’indication du gouvernement sur l’absence de règlements visant àétablir les critères pour déterminer les risques d’exposition au bruit et aux vibrations dans le milieu du travail et pour préciser les limites d’exposition à ces risques. Des limites d’exposition à la pollution de l’air sont cependant couvertes par les règlements pris en vertu de l’instrument statutaire no 14 de 1996. La commission note qu’aucune copie des tables de lignes directrices sur les limites du règlement no 3 sur la pollution de l’air ambiant et de la table des limites d’émission à long terme pour la pollution de l’air par type d’industrie/procédé actuellement en usage en Zambie n’a été reçue. La commission demande au gouvernement de prendre les mesures nécessaires afin d’établir les critères pour déterminer les dangers d’exposition au bruit et aux vibrations dans le milieu du travail et pour préciser leurs limites d’exposition. Elle demande également au gouvernement de communiquer copies des règlements pris en vertu de l’instrument statutaire no 14 de 1996, y compris les tables de lignes directrices visées ci-dessus. Veuillez également décrire les procédures par lesquelles les critères et les limites d’exposition établis sont régulièrement complétés et révisés à la lumière des connaissances et des données nouvelles internationales.

La commission prend note de l’information selon laquelle les organisations les plus représentatives des employeurs et des travailleurs intéressées sont la Fédération des employeurs de Zambie et le Congrès des syndicats de Zambie, mais qu’aucune de ces organisations n’a désigné de personnes techniquement compétentes pour s’attaquer aux problèmes de la pollution de l’air, du bruit et des vibrations.

La commission demande au gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour garantir que les organisations les plus représentatives des employeurs et des travailleurs désignent lesdites personnes techniquement compétentes dès que possible.

Article 10.  La commission demande au gouvernement d’indiquer les mesures prises pour garantir que les travailleurs sont protégés contre des cas d’exposition excessive à la pollution de l’air et aux vibrations analogues à ceux prévus par les articles 67 à 69 de la loi de 1990 sur la protection de l’environnement et contre la pollution en matière d’exposition excessive au bruit. Veuillez indiquer quelles directives explicites (telles celles de l’article 69(2) de la loi de 1990 sur le bruit) sont données par l’inspection pour protéger les travailleurs exposés à des niveaux excessifs de pollution de l’air, de bruit et de vibrations. Veuillez également envoyer une copie de la pièce jointe du Conseil de l’environnement de Zambie qui n’a pas été reçue avec le rapport du gouvernement.

Article 11, paragraphes 1 et 2.  La commission prend note de l’information du gouvernement selon laquelle le projet de loi sur l’hygiène et la sécurité au travail, une fois adopté, donnera effet à cette disposition de la convention afin de garantir le contrôle de la santé des travailleurs exposés ou susceptibles d’être exposés aux risques professionnels dus à la pollution de l’air, au bruit ou aux vibrations, y compris un examen médical de pré-embauche et des examens périodiques, dans des conditions déterminées par l’autorité compétente. La commission espère que ledit projet sera adopté bientôt et qu’une copie sera communiquée au Bureau.

3.  Le gouvernement est prié de fournir des informations relatives à l’application des dispositions suivantes de la convention.

Article 5, paragraphe 4.  Veuillez fournir les détails des dispositions qui donnent la possibilité aux représentants de l’employeur et des travailleurs de l’entreprise d’accompagner les inspecteurs contrôlant l’application des mesures prescrites.

Article 6, paragraphe 1.  Veuillez fournir des informations sur les dispositions explicites de la législation nationale qui rendent les employeurs responsables de l’application des mesures prescrites par la législation nationale pour donner effet à la convention. Veuillez fournir une copie du projet de loi sur l’hygiène et la sécurité au travail ou une copie de la loi adoptée.

Article 7, paragraphe 1.  Veuillez fournir des informations sur les dispositions explicites de la législation nationale qui requièrent des travailleurs qu’ils respectent les procédures de sécurité relatives à la prévention et au contrôle, à la protection contre les risques professionnels dus à la pollution de l’air, au bruit et aux vibrations sur les lieux du travail.

Article 15.  Veuillez fournir des informations sur les dispositions explicites de la législation nationale prévoyant les circonstances et les conditions dans lesquelles les employeurs sont tenus de désigner un service compétent pour traiter des questions de prévention et de limitation de la pollution de l’air, du bruit et des vibrations sur les lieux de travail. Veuillez fournir une copie des règlements sur les mines et les minéraux de 1977 auxquels il est fait référence mais qui ne figurent pas dans le rapport du gouvernement.

Demande directe (CEACR) - adoptée 1999, publiée 88ème session CIT (2000)

La commission prend note des informations contenues dans le rapport du gouvernement en réponse à ses commentaires précédents.

1. La commission note, d'après le rapport du gouvernement, que les dispositions de la convention sont également appliquées avec la loi no 441 sur les fabriques et le chapitre 329 de la loi sur les mines et les minéraux. La commission note cependant que, à l'exception des articles 38, 39 et 69 de la loi sur les fabriques qui traitent certains aspects de la pollution de l'air, la loi no 441 et le chapitre 329 ne prévoient rien pour les autres aspects de la pollution de l'air, le bruit et les vibrations. La commission note l'absence de dispositions législatives pour satisfaire aux exigences de la convention en matière de vibrations qui, selon le gouvernement dans son rapport précédent, devaient être prises après une étude entreprise à cet égard. La commission espère que ces dispositions seront adoptées dans un proche avenir et qu'elles donneront effet aux articles 2, 4, 8, 9, 12 et 14 de la convention en matière de vibrations.

2. Faisant suite à ses commentaires précédents, la commission demande au gouvernement de fournir des informations supplémentaires sur les points suivants.

Article 6, paragraphe 2. La commission prend note de l'information selon laquelle les inspecteurs de l'inspection de la sécurité dans les mines et de l'inspection des fabriques conseillent les employeurs, qui entreprennent des activités simultanées sur un même lieu de travail, sur les mesures à prendre pour s'attaquer aux problèmes de la pollution de l'air, du bruit et des vibrations. La commission saurait gré au gouvernement d'indiquer les détails des procédures prescrites par les autorités compétentes pour une telle collaboration entre deux ou plus employeurs qui entreprennent des activités simultanées sur un même lieu de travail.

Article 7, paragraphe 2. La commission prend note de l'information d'après laquelle des formations sont dispensées au moyen de séminaires et d'ateliers de travail pour garantir la protection contre les dangers au travail en raison de la pollution de l'air, du bruit et des vibrations dans le milieu du travail. La commission saurait gré au gouvernement de fournir davantage de détails sur les procédures offertes aux travailleurs ou à leurs représentants pour présenter des propositions et pour obtenir des informations et une formation.

Article 8, paragraphes 2 et 3. La commission prend note de l'indication du gouvernement sur l'absence de règlements visant à établir les critères pour déterminer les risques d'exposition au bruit et aux vibrations dans le milieu du travail et pour préciser les limites d'exposition à ces risques. Des limites d'exposition à la pollution de l'air sont cependant couvertes par les règlements pris en vertu de l'instrument statutaire no 14 de 1996. La commission note qu'aucune copie des tables de lignes directrices sur les limites du règlement no 3 sur la pollution de l'air ambiant et de la table des limites d'émission à long terme pour la pollution de l'air par type d'industrie/procédé actuellement en usage en Zambie n'a été reçue. La commission demande au gouvernement de prendre les mesures nécessaires afin d'établir les critères pour déterminer les dangers d'exposition au bruit et aux vibrations dans le milieu du travail et pour préciser leurs limites d'exposition. Elle demande également au gouvernement de communiquer copies des règlements pris en vertu de l'instrument statutaire no 14 de 1996, y compris les tables de lignes directrices visées ci-dessus. Veuillez également décrire les procédures par lesquelles les critères et les limites d'exposition établis sont régulièrement complétés et révisés à la lumière des connaissances et des données nouvelles internationales.

La commission prend note de l'information selon laquelle les organisations les plus représentatives des employeurs et des travailleurs intéressées sont la Fédération des employeurs de Zambie et le Congrès des syndicats de Zambie, mais qu'aucune de ces organisations n'a désigné de personnes techniquement compétentes pour s'attaquer aux problèmes de la pollution de l'air, du bruit et des vibrations.

La commission demande au gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour garantir que les organisations les plus représentatives des employeurs et des travailleurs désignent lesdites personnes techniquement compétentes dès que possible.

Article 10. La commission demande au gouvernement d'indiquer les mesures prises pour garantir que les travailleurs sont protégés contre des cas d'exposition excessive à la pollution de l'air et aux vibrations analogues à ceux prévus par les articles 67 à 69 de la loi de 1990 sur la protection de l'environnement et contre la pollution en matière d'exposition excessive au bruit. Veuillez indiquer quelles directives explicites (telles celles de l'article 69(2) de la loi de 1990 sur le bruit) sont données par l'inspection pour protéger les travailleurs exposés à des niveaux excessifs de pollution de l'air, de bruit et de vibrations. Veuillez également envoyer une copie de la pièce jointe du Conseil de l'environnement de Zambie qui n'a pas été reçue avec le rapport du gouvernement.

Article 11, paragraphes 1 et 2. La commission prend note de l'information du gouvernement selon laquelle le projet de loi sur l'hygiène et la sécurité au travail, une fois adopté, donnera effet à cette disposition de la convention afin de garantir le contrôle de la santé des travailleurs exposés ou susceptibles d'être exposés aux risques professionnels dus à la pollution de l'air, au bruit ou aux vibrations, y compris un examen médical de pré-embauche et des examens périodiques, dans des conditions déterminées par l'autorité compétente. La commission espère que ledit projet sera adopté bientôt et qu'une copie sera communiquée au Bureau.

3. Le gouvernement est prié de fournir des informations relatives à l'application des dispositions suivantes de la convention.

Article 5, paragraphe 4. Veuillez fournir les détails des dispositions qui donnent la possibilité aux représentants de l'employeur et des travailleurs de l'entreprise d'accompagner les inspecteurs contrôlant l'application des mesures prescrites.

Article 6, paragraphe 1. Veuillez fournir des informations sur les dispositions explicites de la législation nationale qui rendent les employeurs responsables de l'application des mesures prescrites par la législation nationale pour donner effet à la convention. Veuillez fournir une copie du projet de loi sur l'hygiène et la sécurité au travail ou une copie de la loi adoptée.

Article 7, paragraphe 1. Veuillez fournir des informations sur les dispositions explicites de la législation nationale qui requièrent des travailleurs qu'ils respectent les procédures de sécurité relatives à la prévention et au contrôle, à la protection contre les risques professionnels dus à la pollution de l'air, au bruit et aux vibrations sur les lieux du travail.

Article 15. Veuillez fournir des informations sur les dispositions explicites de la législation nationale prévoyant les circonstances et les conditions dans lesquelles les employeurs sont tenus de désigner un service compétent pour traiter des questions de prévention et de limitation de la pollution de l'air, du bruit et des vibrations sur les lieux de travail. Veuillez fournir une copie des règlements sur les mines et les minéraux de 1977 auxquels il est fait référence mais qui ne figurent pas dans le rapport du gouvernement.

Demande directe (CEACR) - adoptée 1996, publiée 85ème session CIT (1997)

Faisant suite à ses précédents commentaires, la commission prend note des informations fournies par le gouvernement concernant l'adoption de la loi de 1990 sur la protection de l'environnement et la pollution, qui donne effet à certaines dispositions de la convention quant aux mesures de prévention des risques professionnels présentés par le milieu du travail en raison de la pollution de l'air et du bruit et quant aux mesures de lutte et de protection contre ces risques.

1. La commission note qu'aucune mesure n'est prévue par la législation nationale pour la prévention des risques professionnels dus aux vibrations ou à la lutte et à la protection contre ces risques. Elle note que le gouvernement mentionne dans son rapport des dispositions législatives qui seront établies pour satisfaire aux prescriptions de la convention, en ce qui concerne les vibrations, lorsqu'une étude aura été réalisée dans ce domaine. Elle espère que de telles dispositions seront adoptées dans un proche avenir et qu'elles donneront pleinement effet aux articles 2, 4, 8, 9, 12 et 14 de la convention en ce qui concerne les vibrations.

2. La commission prie le gouvernement de fournir un complément d'informations sur les points suivants:

Article 6, paragraphe 2. La commission note que les inspecteurs doivent prendre des dispositions administratives tendant à instaurer une collaboration entre deux ou plusieurs employeurs exerçant des activités similaires sur le même lieu de travail. Elle prie le gouvernement d'indiquer la manière dont est définie cette obligation de collaborer pour assurer le respect des mesures prescrites, pour les employeurs exerçant des activités similaires sur le même lieu de travail.

Article 7, paragraphe 2. La commission note que les travailleurs ont la faculté, à travers leurs organisations respectives, de formuler une proposition sur les questions de sécurité et d'hygiène, et que ces organisations peuvent consulter les autorités gouvernementales compétentes sur ces propositions. Le gouvernement est prié d'exposer la procédure ouverte aux travailleurs ou à leurs représentants pour obtenir une formation tendant à garantir leur protection contre les risques professionnels dus à la pollution de l'air, au bruit et aux vibrations dans le milieu du travail.

Article 8, paragraphes 2 et 3. La commission note que les projets de règlements conçus pour définir, compléter et réviser les critères et les limites d'exposition à la pollution de l'air, au bruit et aux vibrations dans le milieu du travail sont élaborés avec la participation de commissions techniques ainsi que d'organes tels que le Conseil pour la recherche scientifique, le Département de sécurité des mines, le Bureau des normes de Zambie, le ministère de la Santé, le Département des fabriques et les organisations non gouvernementales s'occupant de la protection de la nature. Le gouvernement est prié d'indiquer quelles sont les organisations représentatives des employeurs et des travailleurs qui ont désigné des personnes ayant les compétences techniques requises aux fins de cet article. Elle le prie d'indiquer selon quelles procédures les critères et limites d'exposition reconnus sont régulièrement complétées ou révisées pour tenir compte de l'évolution des connaissances et des données au niveau international.

Article 10. La commission note qu'en vertu de l'article 69(2) de la loi de 1990 sur la protection de l'environnement et la pollution, les travailleurs exposés à des niveaux excessifs de bruit doivent bénéficier d'une protection adéquate conforme aux directives de l'inspection. Le gouvernement est prié d'indiquer la procédure prévue pour déterminer si les limites d'exposition fixées par le Conseil de l'environnement, conformément à l'article 67(b) de cette loi, sont dépassées et quelles sont les directives qui ont été données à l'inspection du travail pour assurer la protection des travailleurs exposés à des niveaux excessifs de pollution de l'air, de bruit et de vibrations. Il est également prié d'indiquer les mesures adoptées pour assurer la protection des travailleurs, de manière analogue, contre les risques dus à la pollution de l'air et aux vibrations.

Article 11, paragraphes 1 et 2. La commission note la déclaration du gouvernement concernant le suivi des travailleurs sur le plan sanitaire dans les circonstances exceptionnelles comme la présence de substances hautement toxiques ou de niveaux excessifs de bruit. Elle rappelle que, conformément à ces dispositions de la convention, la surveillance de l'état de santé des travailleurs exposés ou susceptibles d'être exposés à des risques professionnels doit comporter un examen médical préalable à l'affectation et des examens périodiques, sans aucune dépense pour le travailleur. Le gouvernement est prié d'indiquer les mesures garantissant la surveillance de l'état de santé des travailleurs des catégories susmentionnées.

3. Le gouvernement est prié de fournir des informations sur l'application des dispositions suivantes de la convention:

Articles 5, paragraphes 1, 2 et 4. La procédure selon laquelle les organisations d'employeurs et de travailleurs les plus représentatives sont consultées et sont associées à l'élaboration des modalités d'application des mesures prescrites pour donner effet aux dispositions de la convention.

Article 6, paragraphe 1. Les dispositions énonçant la responsabilité des employeurs quant à l'application des mesures prescrites par la législation nationale pour donner effet à la convention.

Article 7, paragraphe 1. Les dispositions aux termes desquelles les travailleurs sont tenus de respecter les consignes de sécurité destinées à prévenir les risques professionnels dus à la pollution de l'air, au bruit et aux vibrations sur les lieux de travail, à les limiter et à assurer la protection contre ces risques.

Article 11, paragraphes 3 et 4. Les mesures prises pour offrir aux travailleurs dont le maintien à un poste impliquant l'exposition à la pollution de l'air, au bruit et aux vibrations est déconseillé pour des raisons médicales un autre emploi convenable, ou pour lui assurer le maintien de son revenu; les mesures garantissant que les droits des travailleurs au titre de la législation sur la sécurité sociale ou l'assurance sociale ne soient pas affectés de manière défavorable.

Article 13. Les mesures garantissant que toutes les personnes concernées sont informées des risques professionnels potentiels et qu'elles ont reçu des instructions adéquates sur les moyens disponibles pour prévenir ces risques, les limiter et assurer leur protection.

Article 15. Les modalités selon lesquelles l'employeur est tenu de désigner une personne compétente ou d'avoir recours à un service compétent pour s'occuper des questions spécifiées.

Observation (CEACR) - adoptée 1994, publiée 81ème session CIT (1994)

La commission note que le rapport du gouvernement n'a pas été reçu. Elle se voit donc obligée de renouveler son observation précédente, qui était conçue dans les termes suivants:

Dans des commentaires précédents, la commission avait noté qu'il n'existait pas de législation appliquant les dispositions de la convention. Dans un rapport reçu en juin 1988, le gouvernement indiquait que le Conseil national de la recherche scientifique conjointement avec le ministère du Commerce et de l'Industrie étaient en train d'élaborer des mesures visant à satisfaire aux exigences de la convention, y compris une législation limitant l'exposition à la pollution de l'air, au bruit et aux vibrations. En 1989, la commission avait exprimé l'espoir que le gouvernement prendrait, dans un très proche avenir, toutes les mesures nécessaires pour donner plein effet à la convention et l'avait prié d'indiquer tout progrès accompli à cet égard. La commission a noté que, dans son rapport pour 1989, le gouvernement, ayant une fois de plus indiqué qu'il n'existait toujours pas de législation appliquant les dispositions de la convention, avait déclaré que des mesures seraient activement prises pour adopter la législation appropriée destinée à couvrir les points essentiels de la convention, et qu'il était prévu que le prochain rapport contiendra des détails concernant la nouvelle législation. La commission rappelle que, en ratifiant cette convention, le gouvernement s'est engagé à établir une législation prescrivant que des mesures seront prises sur les lieux de travail pour prévenir les risques professionnels dus à la pollution de l'air, au bruit et aux vibrations, conformément à l'article 4 de la convention, et à faire en sorte que des dispositions soient prises en vue de l'application de tous ses articles. La commission souhaite donc examiner la législation annoncée par le gouvernement ainsi que les informations relatives aux mesures supplémentaires prises pour appliquer pleinement la convention. Elle espère que le gouvernement indiquera bientôt les mesures concrètes prises à cet égard et fournira copie des textes législatifs pertinents.

La commission espère que le gouvernement fera son possible pour prendre les mesures nécessaires dans un très proche avenir.

Observation (CEACR) - adoptée 1990, publiée 77ème session CIT (1990)

Dans des commentaires précédents, la commission avait noté qu'il n'existait pas de législation appliquant les dispositions de la convention. Dans un rapport reçu en juin 1988, le gouvernement indiquait que le Conseil national de la recherche scientifique conjointement avec le ministère du Commerce et de l'Industrie étaient en train d'élaborer des mesures visant à satisfaire aux exigences de la convention, y compris une législation limitant l'exposition à la pollution de l'air, au bruit et aux vibrations. En 1989, la commission avait exprimé l'espoir que le gouvernement prendrait, dans un très proche avenir, toutes les mesures nécessaires pour donner plein effet à la convention et l'avait prié d'indiquer tout progrès accompli à cet égard.

La commission note que, dans son dernier rapport, le gouvernement, ayant une fois de plus indiqué qu'il n'existait toujours pas de législation appliquant les dispositions de la convention, déclare que des mesures sont activement prises pour adopter la législation appropriée destinée à couvrir les points essentiels de la convention, et qu'il est prévu que le prochain rapport contiendra des détails concernant la nouvelle législation. La commission rappelle que, en ratifiant cette convention, le gouvernement s'est engagé à établir une législation prescrivant que des mesures seront prises sur les lieux de travail pour prévenir les risques professionnels dus à la pollution de l'air, au bruit et aux vibrations, conformément à l'article 4 de la convention, et à faire en sorte que des dispositions soient prises en vue de l'application de tous ses articles. La commission souhaite donc examiner la législation annoncée par le gouvernement ainsi que les informations relatives aux mesures supplémentaires prises pour appliquer pleinement la convention. Elle espère que le gouvernement indiquera bientôt les mesures concrètes prises à cet égard et fournira copie des textes législatifs pertinents.

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