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Demande directe (CEACR) - adoptée 2020, publiée 109ème session CIT (2021)

La commission prend note des informations supplémentaires fournies par le gouvernement à la lumière de la décision adoptée par le Conseil d’administration à sa 338e session (juin 2020). La commission a procédé à l’examen de l’application de la convention sur la base des informations supplémentaires reçues du gouvernement cette année, ainsi que sur la base des informations dont elle disposait en 2019.
Articles 1 à 4 de la convention. Application de politiques et de programmes d’orientation et de formation professionnelles. La commission note avec intérêt l’adoption en décembre 2017 des Axes du Programme national pour le développement humain 2018-2021, lequel comprend l’amélioration de l’enseignement technique. À cette fin, le programme prévoit l’adoption de mesures visant entre autres à assurer la pertinence et la qualité de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, en fonction des besoins de développement économique et social du pays; à élaborer des programmes de formation technique et technologique favorisant la gestion, la productivité et la compétitivité des entreprises, en collaboration avec les institutions privées et publiques aux niveaux central et local; et à renforcer la formation pédagogique des enseignants, y compris au moyen de programmes d’actualisation technique et technologique. Par ailleurs, la commission prend note des informations fournies par le gouvernement dans son rapport sur les programmes mis en œuvre par le ministère de l’Économie familiale, communautaire, coopérative et associative (MEFCCA) pour garantir l’accès à la formation et à l’orientation professionnelles des femmes, des indigènes et des personnes d’ascendance africaine, des populations rurales et des personnes travaillant dans l’économie informelle. En particulier, le gouvernement mentionne l’application de divers programmes de formation pour les producteurs de café, de cacao, de céréales de base et de sésame, tels que le Plan spécial d’appui aux petits producteurs (CRISSOL) et le Programme pour l’amélioration des capacités organisationnelles et productives des producteurs et productrices de cacao dans le triangle minier (PROCACAO). De plus, le gouvernement indique que, entre 2014 et 2018, 30 655 familles indigènes et d’ascendance africaine de la région autonome de la côte caraïbe nord (RACCN) et de la région autonome de la côte caraïbe sud (RACCS) ont été formées à la production agricole, à petite échelle, agro-industrielle ou dans de petites entreprises, dans le cadre de divers projets, notamment le Projet d’appui à l’accroissement de la productivité et de la sécurité alimentaire et nutritionnelle sur la côte caribéenne du Nicaragua, et le Projet de renforcement en faveur des femmes artisanes de l’écorce du tuno dans la communauté de Sakalwas. La commission note également que le gouvernement mentionne la mise en œuvre par l’Institut national de technologie (INATEC) de programmes de formation, par exemple des programmes de promotion de l’esprit d’entreprise et de développement des petites et moyennes entreprises, et le Programme national d’enseignement technique en milieu rural, afin de réduire le fossé éducatif, d’accroître la productivité en milieu rural et d’étendre la couverture de l’enseignement technique. La commission prend également note des informations actualisées fournies par le gouvernement dans son rapport supplémentaire sur le nombre de personnes formées et, en général, sur le nombre d’emplois générés directement et indirectement dans le cadre des programmes et projets susmentionnés mis en œuvre entre 2019 et mars 2020. La commission note toutefois que le gouvernement ne fournit pas d’informations sur les mesures prises ou envisagées pour garantir l’accès des personnes en situation de handicap à la formation et à l’orientation professionnelles. À ce sujet, la commission rappelle que l’article 1, paragraphe 5 de la convention dispose que les «politiques et programmes (…) [d’orientation et de formation professionnelles] devront encourager et aider toutes personnes, sur un pied d’égalité et sans discrimination aucune, à développer et à utiliser leurs aptitudes professionnelles dans leur propre intérêt et conformément à leurs aspirations, tout en tenant compte des besoins de la société.» Dans cet esprit, le paragraphe 5, g) et h) de la recommandation (no 195) sur la mise en valeur des ressources humaines, 2004, indique la nécessité de prendre des mesures pour promouvoir l’égalité des chances entre femmes et hommes dans l’éducation et la formation tout au long de la vie, et de promouvoir l’accès à l’éducation et à la formation tout au long de la vie des jeunes, des personnes peu qualifiées, des personnes en situation de handicap, des migrants, des travailleurs âgés, des populations autochtones, des minorités ethniques, des personnes en situation d’exclusion sociale, ainsi que des travailleurs des petites et moyennes entreprises, de l’économie informelle, du secteur rural et des travailleurs indépendants.
La commission note toutefois que le gouvernement ne fournit pas les informations demandées sur l’impact de ces programmes, y compris des statistiques ventilées par âge et par sexe. À ce propos, la commission note que le gouvernement n’indique pas dans son rapport les mesures prises ou envisagées afin d’obtenir des données statistiques sur les résultats obtenus en termes d’insertion professionnelle des participants aux activités de formation professionnelle. À cet égard, la commission se réfère à nouveau au paragraphe 16 de la recommandation n° 195, qui indique que «les Membres devraient évaluer l’impact de leurs politiques d’éducation et de formation tout au long de la vie sur les progrès qu’ils enregistrent dans la réalisation des grands objectifs de développement humain, tels que la création d’emplois décents et l’élimination de la pauvreté». Par conséquent, la commission prie le gouvernement de continuer à fournir des informations détaillées sur les mesures prises ou envisagées afin de garantir l’accès à la formation et à l’orientation professionnelles de groupes de travailleurs en situation de vulnérabilité, tels que les femmes, les jeunes, les personnes en situation de handicap, les indigènes, les personnes des zones rurales et les personnes travaillant dans l’économie informelle. Elle prie aussi le gouvernement de donner des informations sur la manière dont ces mesures encouragent et aident toutes personnes, sur un pied d’égalité et sans discrimination aucune, à développer et à utiliser leurs aptitudes professionnelles dans leur propre intérêt et conformément à leurs aspirations, tout en tenant compte des besoins de la société. La commission prie aussi à nouveau le gouvernement de communiquer des informations détaillées et actualisées, y compris des statistiques ventilées par âge et par sexe, sur l’impact des politiques et programmes appliqués en matière d’orientation et de formation professionnelles, notamment ceux adoptés dans le cadre des Axes du Programme national pour le développement humain 2018-2021. En outre, la commission prie à nouveau le gouvernement d’indiquer les mesures adoptées ou prévues afin d’obtenir des données statistiques sur les résultats obtenus en termes d’insertion professionnelle des participants aux activités de formation professionnelle.
Article 5. Collaboration avec les organisations d’employeurs et de travailleurs. Dans ses commentaires précédents, la commission avait prié le gouvernement de communiquer des informations spécifiques et détaillées sur la manière dont ont été consultés les partenaires sociaux et les représentants du secteur privé sur la formulation, l’application et le suivi des politiques et programmes d’orientation et de formation professionnelles. La commission note cependant que le gouvernement ne fournit pas d’informations à ce sujet dans son rapport. À cet égard, la commission rappelle que l’article 5 de la convention dispose que «les politiques et les programmes d’orientation et de formation professionnelles seront élaborés et appliqués en collaboration avec les organisations d’employeurs et de travailleurs et, le cas échéant, conformément à la loi et à la pratique nationales, avec d’autres organismes intéressés». La commission prie donc à nouveau le gouvernement d’adresser des informations détaillées et actualisées sur la manière dont ont été consultés les partenaires sociaux et les représentants du secteur privé sur la formulation, l’application et le suivi des politiques et programmes d’orientation et de formation professionnelles.
Pandémie de COVID-19. Dans le contexte de la pandémie mondiale de COVID-19, la commission rappelle les orientations larges données par les normes internationales du travail. À ce propos, la commission attire l’attention du gouvernement sur les paragraphes 18 à 20 de la recommandation (n° 205) sur l’emploi et le travail décent pour la paix et la résilience, 2017, qui contient des lignes directrices pour l’adoption et la mise en œuvre de mesures dans le domaine de l’éducation, de la formation et de l’apprentissage tout au long de la vie qui permettent de faire efficacement face aux profondes répercussions socio-économiques de la pandémie. La commission invite le gouvernement à fournir dans son prochain rapport des informations actualisées au sujet de l’impact de la pandémie mondiale de COVID-19 sur l’application des politiques et programmes dans le domaine de l’éducation et de l’apprentissage tout au long de la vie.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2018, publiée 108ème session CIT (2019)

Articles 1 à 5 de la convention. Elaboration et application de politiques et de programmes d’éducation et de formation. La commission prend note des informations fournies, en réponse à ses précédents commentaires, par le gouvernement à propos des programmes de formation professionnelle dispensés par l’Institut national de technologie (INATEC) dans 43 centres implantés dans tout le pays, afin de promouvoir l’accès au marché du travail ou l’esprit d’entreprise dans des secteurs tels que le commerce, les services, la production agricole et forestière, l’industrie ou la construction. Le gouvernement se réfère, entre autres, au programme «Usura Cero» dont l’objectif est de donner aux travailleuses de l’économie informelle les moyens de bien administrer leurs initiatives entrepreneuriales. Le gouvernement ajoute qu’entre 2014 et 2017 ce programme a été suivi par 438 723 femmes. De même a été mis sur pied un programme de formation pour les personnes handicapées, les adultes et les personnes privées de liberté afin de garantir leur insertion par le travail et promouvoir leur esprit d’entreprise. Le gouvernement se réfère aussi à la mise en œuvre du programme «Amor», par lequel sont dispensés des cours de formation professionnelle à des jeunes en situation de risque, des adolescents sans emploi, des mères célibataires et chefs de famille, et du programme «Hambre Cero» qui dispense une formation aux femmes bénéficiaires du bon productif alimentaire (don d’animaux et de matériels nécessaires à la création d’une ferme) en zone rurale, l’objectif étant qu’elles convertissent l’unité de production en une ferme complète autosuffisante. Le gouvernement signale l’adoption, en 2016, du programme «Petits négoces productifs familiaux» qui dispense des cours de formation pour aider des dirigeants de petites et moyennes entreprises (PME) à améliorer la qualité de leurs produits et procédures de commercialisation. La commission prend note en outre des statistiques fournies par le gouvernement s’agissant du nombre d’hommes et de femmes enregistrés et qui ont suivi avec succès les divers programmes de formation entre 2012 et 2017. S’agissant de l’impact de ces programmes sur l’accès des participants au marché du travail, le gouvernement indique que l’INATEC ne tient pas de statistiques quant au nombre de diplômés qui accèdent au marché du travail parce que le suivi de l’insertion professionnelle des participants à ces programmes ne figure pas au nombre des compétences de cette institution. A cet égard, la commission rappelle que le paragraphe 16 de la recommandation (no 195) sur la mise en valeur des ressources humaines, 2004, prévoit que «les Membres devraient évaluer l’impact de leurs politiques d’éducation et de formation tout au long de la vie sur les progrès qu’ils enregistrent dans la réalisation des grands objectifs de développement humain, tels que la création d’emplois décents et l’élimination de la pauvreté». La commission prie le gouvernement de continuer à fournir des informations détaillées sur les mesures adoptées ou prévues afin de garantir l’accès à la formation et à l’orientation professionnelle de groupes de travailleurs en situation de vulnérabilité, tels que les femmes, les personnes handicapées, les indigènes, les personnes des zones rurales et les personnes travaillant dans l’économie informelle. La commission prie également le gouvernement de continuer à fournir des informations actualisées, y compris des statistiques ventilées suivant l’âge et le sexe, sur l’impact des politiques et programmes appliqués en matière d’orientation et de formation professionnelles. De même, la commission prie le gouvernement d’indiquer les mesures adoptées ou prévues afin d’obtenir des données statistiques sur les résultats obtenus en termes d’insertion professionnelle de ceux qui participent aux activités de formation professionnelle. Enfin, la commission prie le gouvernement de communiquer des informations spécifiques et détaillées sur la manière dont ont été consultés les partenaires sociaux et les représentants du secteur privé pour ce qui est de la formulation, de l’application et du suivi des politiques et programmes d’orientation et de formation professionnelles.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2013, publiée 103ème session CIT (2014)

Application de politiques et de programmes d’orientation et de formation professionnelles. La commission prend note des informations fournies par le gouvernement en réponse à la demande de 2009, dans le rapport reçu en septembre 2013. Le gouvernement rappelle que l’Institut national technologique (INATEC) est l’entité responsable de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Elle est reliée aux centres subventionnés et privés par le biais de la supervision technique et pédagogique. La commission note que l’accord tripartite sur la stabilité de l’emploi et de la production dans les zones franches, conclu en décembre 2012, prévoit que les parties œuvrent avec l’INATEC en vue de la formation des travailleuses et des travailleurs. Le gouvernement indique que l’INATEC, afin d’améliorer l’insertion dans l’emploi et de permettre une mobilité ascendante, élabore actuellement une composante en vue de la certification des compétences professionnelles. La commission prend note des informations fournies sur le nombre des personnes ayant suivi une formation, ventilées par type de formation et par sexe, en 2007-2012. La commission invite le gouvernement à continuer de fournir des informations sur les activités d’orientation professionnelle réalisées par l’INATEC et sur les politiques et programmes destinés à faciliter l’accès à l’éducation, à la formation et à l’apprentissage tout au long de la vie des personnes ayant des besoins spécifiques, telles que les jeunes, les personnes peu qualifiées, les personnes handicapées, les travailleurs migrants, les travailleurs âgés, les personnes en situation d’exclusion sociale ainsi que les travailleurs des petites et moyennes entreprises et de l’économie informelle. De plus, la commission souhaiterait pouvoir examiner des données ventilées sur les résultats obtenus en ce qui concerne l’insertion dans l’emploi des personnes qui ont participé aux activités de formation de l’INATEC.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2009, publiée 99ème session CIT (2010)

Application de politiques et de programmes d’orientation et de formation professionnelles. La commission prend note des informations détaillées fournies par le gouvernement dans le rapport reçu en février 2009. Le gouvernement donne des informations sur les activités de l’Institut national technologique (INATEC), dont les actions ont fait partie de la stratégie de développement du pays visant la croissance économique et productive, l’accent étant placé sur la formation et l’amélioration des compétences de la main-d’œuvre en vue de l’emploi ou de l’emploi indépendant en général. Pour l’INATEC, il faut en priorité apporter des compétences techniques aux personnes touchées par le chômage et le sous-emploi, et à celles qui vivent dans une situation de pauvreté ou d’extrême pauvreté à cause d’une qualification faible ou inexistante. La commission note que l’INATEC avait prévu en 2008 d’établir des liens entre les actions de formation et les politiques publiques de relance des petits et moyens producteurs afin de créer des emplois et des emplois indépendants pour dynamiser l’économie nationale et réduire la pauvreté. La commission note que 91 259 personnes ont bénéficié des services de l’INATEC en 2007; 19,2 pour cent d’entre elles ont suivi un enseignement technique, les autres, une formation. Ces huit dernières années, l’INATEC a formé en moyenne 83 994 personnes par an. La commission note que l’INATEC compte 34 centres publics répartis sur le territoire national, et que 93,22 pour cent des personnes mentionnées ont bénéficié de leurs services. D’après les études les plus récentes réalisées par l’Observatoire du travail, en raison de la forte demande de main-d’œuvre, davantage de formations sont nécessaires dans les domaines de l’agriculture, de l’industrie manufacturière, de l’hôtellerie et de la restauration, de l’enseignement, des services de santé, du commerce, des activités immobilières, des transports et du stockage. L’INATEC nécessiterait des ressources plus importantes pour améliorer l’offre de formation et faire face au recours croissant à ses services de manière satisfaisante. La commission demande que dans son prochain rapport, le gouvernement donne des informations montrant comment les actions de formation de l’INATEC sont coordonnées avec les centres de formation professionnelle privés et subventionnés dans les différents départements du pays. Elle invite le gouvernement à indiquer comment il s’est assuré que l’INATEC bénéficie de ressources suffisantes pour répondre aux besoins constants d’apprentissage et de formation professionnelle des personnes pour lesquelles l’insertion dans le marché du travail est la plus difficile comme les femmes, les jeunes, les personnes handicapées et les travailleurs de l’économie informelle. La commission souhaiterait pouvoir examiner des informations ventilées sur les résultats obtenus pour l’insertion professionnelle des personnes qui ont participé aux activités de formation de l’INATEC.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2008, publiée 98ème session CIT (2009)

La commission note que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère qu’un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu’il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa précédente demande directe, qui était conçue dans les termes suivants:

La commission prend note avec intérêt du document «Evaluación Final del Instituto Nacional tecnológico (INATEC) 2002» de février 2003 que le gouvernement a joint à son rapport qui a été reçu en 2003. La commission renvoie à ses commentaires sur l’application de la convention (no 122) sur la politique de l’emploi, 1964, et de la convention (no 140) sur le congé-éducation payé, 1974. La commission croit comprendre que la politique nationale de l’emploi dont l’élaboration avait été prévue en octobre 2002 par le gouvernement, en collaboration avec le Bureau, contient des dispositions visant à améliorer les conditions d’employabilité de la main-d’œuvre. En outre, la Stratégie renforcée de croissance économique et de réduction de la pauvreté prévoit des mesures qui tendent à promouvoir l’orientation et la formation professionnelles. La commission en tient compte et espère que, dans son prochain rapport, le gouvernement fournira des indications détaillées sur la manière dont le système de formation professionnelle a été étendu, y compris les informations qui sont demandées dans le formulaire de rapport sur l’application de la convention.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2003, publiée 92ème session CIT (2004)

La commission prend note avec intérêt du document «Evaluación Final del Instituto Nacional technolójico (INATEC) 2002» de février 2003 que le gouvernement a joint à son rapport qui a été reçu en 2003. La commission renvoie à ses commentaires sur l’application de la convention (no 122) sur la politique de l’emploi, 1964, et de la convention (no 140) sur le congé-éducation payé, 1974. La commission croit comprendre que la politique nationale de l’emploi dont l’élaboration avait été prévue en octobre 2002 par le gouvernement, en collaboration avec le Bureau, contient des dispositions visant à améliorer les conditions d’employabilité de la main-d’œuvre. En outre, la Stratégie renforcée de croissance économique et de réduction de la pauvreté prévoit des mesures qui tendent à promouvoir l’orientation et la formation professionnelles. La commission en tient compte et espère que, dans son prochain rapport, le gouvernement fournira des indications détaillées sur la manière dont le système de formation professionnelle a étéétendu, y compris les informations qui sont demandées dans le formulaire de rapport sur l’application de la convention.

Observation (CEACR) - adoptée 1998, publiée 87ème session CIT (1999)

Dans une demande directe formulée en 1993, la commission avait pris note avec intérêt de la création de l'Institut national technologique (INATEC) chargé de coordonner la planification, l'exécution et le contrôle de l'ensemble des programmes de formation professionnelle et d'enseignement technique en assurant à cet effet une concertation permanente entre les différents ministères compétents. La commission relève que l'INATEC, qui dispose d'un conseil consultatif tripartite, a modernisé la formation professionnelle par le biais d'un nouveau modèle de formation professionnelle. L'INATEC bénéficie de l'appui de la coopération technique internationale, en particulier de celle de l'OIT qui exécute un programme financé par le gouvernement des Pays-Bas en vue de renforcer le système de formation professionnelle nicaraguayen. La commission espère que le gouvernement continuera de fournir des informations sur les activités réalisées par l'INATEC en vue de garantir l'application de la convention et d'indiquer également si des mesures ont été prises pour étendre les systèmes d'orientation professionnelle, conformément à l'article 3 de la convention.

Demande directe (CEACR) - adoptée 1993, publiée 80ème session CIT (1993)

1. La commission a pris note du rapport du gouvernement en réponse à sa précédente demande, ainsi que des informations complémentaires fournies par le gouvernement dans son rapport sur l'application de la convention no 122. Elle note en particulier la création de l'Institut national technologique (INATEC) chargé de coordonner la planification, l'exécution et le contrôle de l'ensemble des programmes de formation professionnelle et d'enseignement technique en assurant à cet effet une concertation permanente entre les différents ministères compétents. La commission relève également avec intérêt l'institution auprès de l'INATEC d'un Conseil consultatif tripartite qui devrait permettre, conformément à l'article 5 de la convention, la collaboration des organisations d'employeurs et de travailleurs à l'élaboration et à l'application des politiques et programmes de mise en valeur des ressources humaines.

2. Le gouvernement indique à cet égard que le Conseil consultatif de l'INATEC a formulé en décembre 1991 les principales orientations de la politique de formation professionnelle, qui portent notamment sur la modernisation de l'appareil d'enseignement et de formation, son extension à de nouvelles activités et son adaptation aux besoins exprimés par le secteur privé. La commission invite le gouvernement à fournir dans son prochain rapport des informations sur les résultats atteints dans la mise en oeuvre de ces orientations, en précisant les qualifications enseignées et le nombre de bénéficiaires des différentes formations. En outre, elle saurait gré au gouvernement d'indiquer si des mesures sont prises ou envisagées en vue d'étendre également les systèmes d'orientation professionnelle, en application de l'article 3.

3. La commission note avec intérêt les informations relatives aux projets de coopération technique du BIT portant sur le développement de la formation professionnelle qui sont en cours d'exécution. Le gouvernement souligne notamment l'importance de la composante de ces projets destinée à promouvoir la formation des femmes. La commission saurait gré au gouvernement d'indiquer les mesures prises en application de ces projets (Partie V du formulaire de rapport).

Demande directe (CEACR) - adoptée 1992, publiée 79ème session CIT (1992)

La commission note que le rapport n'a pas été reçu. Elle espère qu'un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu'il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa précédente demande directe, qui était conçue dans les termes suivants.

Article 5 de la convention. Se référant à sa demande directe antérieure, la commission note que la Direction générale de l'emploi du ministère du Travail a institué des commissions nationales consultatives de l'emploi (CNE). Le gouvernement indique que les CNE sont composées des directeurs des ressources humaines tant au niveau national qu'au niveau régional, qui sont chargés de l'exécution de la politique de l'emploi dans chaque secteur de l'économie du pays.

De même, la commission a pris connaissance des dispositions du décret no 223 de 1986, qui crée le Système national de formation (SINACAP). Ce décret prévoit la constitution de conseils nationaux et de conseils régionaux de formation qui seraient tous constitués de représentants des employeurs et des travailleurs des divers secteurs et branches de l'économie, y compris les services. La commission souhaiterait obtenir des informations sur la manière dont les politiques et les programmes du SINACAP ont été institués et mis en oeuvre en collaboration avec les organisations d'employeurs et de travailleurs. La commission souhaiterait que le gouvernement décrive toute autre procédure ou mécanisme formels de consultation institués à cette fin.

Partie V du formulaire de rapport. La commission a pris connaissance des conclusions et recommandations du rapport préparé pour le gouvernement du Nicaragua par le Bureau, en sa qualité d'organisme d'exécution du PNUD, concernant le projet OIT/DANIDA/NIC/80/2 "Renforcement du système national de formation et des services de l'emploi". La commission souhaite que soient indiquées les actions entreprises à la suite des recommandations formulées, notamment en ce qui concerne la participation des employeurs et des travailleurs (voir article 5), la formation des travailleuses et la politique de formation professionnelle. A cet égard, la commission suggère au gouvernement de se référer aux dispositions pertinentes de la recommandation (no 150) sur la mise en valeur des ressources humaines, 1975.

Demande directe (CEACR) - adoptée 1988, publiée 75ème session CIT (1988)

Article 5 de la convention. Se référant à sa demande directe antérieure, la commission note que la Direction générale de l'emploi du ministère du Travail a institué des commissions nationales consultatives de l'emploi (CNE). Le gouvernement indique que les CNE sont composées des directeurs des ressources humaines tant au niveau national qu'au niveau régional, qui sont chargés de l'exécution de la politique de l'emploi dans chaque secteur de l'économie du pays.

De même, la commission a pris connaissance des dispositions du décret no 223 de 1986, qui crée le Système national de formation (SINACAP). Ce décret prévoit la constitution de conseils nationaux et de conseils régionaux de formation qui seraient tous constitués de représentants des employeurs et des travailleurs des divers secteurs et branches de l'économie, y compris les services. La commission souhaiterait obtenir des informations sur la manière dont les politiques et les programmes du SINACAP ont été institués et mis en oeuvre en collaboration avec les organisations d'employeurs et de travailleurs. La commission souhaiterait que le gouvernement décrive toute autre procédure ou mécanisme formels de consultation institués à cette fin.

Partie V du formulaire de rapport. La commission a pris connaissance des conclusions et recommandations du rapport préparé pour le gouvernement du Nicaragua par le Bureau, en sa qualité d'organisme d'exécution du PNUD, concernant le projet OIT/DANIDA/NIC/80/2 "Renforcement du système national de formation et des services de l'emploi". La commission souhaite que soient indiquées les actions entreprises à la suite des recommandations formulées, notamment en ce qui concerne la participation des employeurs et des travailleurs (voir article 5), la formation des travailleuses et la politique de formation professionnelle. A cet égard, la commission suggère au gouvernement de se référer aux dispositions pertinentes de la recommandation (no 150) sur la mise en valeur des ressources humaines, 1975.

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