National Legislation on Labour and Social Rights
Global database on occupational safety and health legislation
Employment protection legislation database
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Répétition Politiques et programmes d’orientation et de formation professionnelles en relation étroite avec l’emploi. Collaboration des partenaires sociaux. Le gouvernement indique que, dans le cadre du suivi du protocole d’accord relatif au Programme d’ajustement économique signé en mai 2011, entre le Portugal, la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international, il est prévu de continuer à combattre les niveaux de scolarité bas et d’abandons de scolarité précoces ainsi qu’à améliorer la qualité de l’enseignement secondaire et professionnel, afin d’augmenter l’efficacité du secteur éducatif, la qualité du capital humain et faciliter son adéquation au marché du travail. Le gouvernement signale que des mesures ont été accordées dans le cadre de l’Accord tripartite pour la croissance, la compétitivité et l’emploi du 22 mars 2011, notamment afin de valoriser les offres de double certification visant à réduire l’abandon précoce ainsi que l’échec scolaire et à renforcer l’appui donné à l’orientation en tant que moyen d’élever le niveau de qualification. En janvier 2012, l’Engagement tripartite pour la croissance, la compétitivité et l’emploi a été souscrit. S’agissant de l’Accord tripartite pour la croissance, la compétitivité et l’emploi, l’UGT signale que, bien que les partenaires sociaux se soient accordés sur sa pertinence, des retards dans la mise en œuvre des mesures destinées à améliorer le système de certification professionnelle sont à constater, en particulier pour ce qui est de la reconnaissance, la validité et la certification. En outre, l’UGT soutient que la décision du gouvernement de suspendre les activités des «centres nouvelles opportunités» qui ne sont pas financièrement autosuffisants a eu pour effet de mettre fin à plusieurs activités en cours sans fournir de véritables alternatives aux personnes affectées, ce qui semble d’autant plus préoccupant en raison du fait que le nouveau réseau de 120 «centres pour la qualification et l’enseignent professionnel» ne sera pleinement opérationnel que début 2015. L’UGT estime que les réponses gouvernementales dans le cadre de la formation des chômeurs ont été insuffisantes, en particulier en raison du manque d’articulation adéquate avec le renforcement de l’employabilité. Enfin, l’UGT signale que les partenaires sociaux ont un niveau de participation et d’implication insuffisant pour ce qui est de l’élaboration et de l’accompagnement des mesures et des instruments potentiellement couverts par la convention. La commission se réfère aux commentaires formulés dans le cadre de l’application de la convention (no 122) sur la politique de l’emploi, 1964, ainsi qu’à la discussion tripartite qui a eu lieu en juin 2013 à la Commission de la Conférence et invite le gouvernement à fournir, dans son rapport sur la convention no 142, des informations détaillées sur la manière dont la coopération des organisations d’employeurs et de travailleurs dans la formulation et la mise en œuvre des politiques et programmes de formation et d’orientation professionnelles est assurée (article 5 de la convention). Elle invite le gouvernement à inclure dans son rapport des informations sur l’impact des mesures prises pour coordonner les politiques d’éducation, de formation et d’emploi, et sur les résultats des mesures adoptées pour promouvoir les liens entre l’éducation, la formation et l’emploi.
La commission a pris note des informations détaillées fournies par le gouvernement dans son rapport. Elle note avec intérêt l'adoption du décret-loi no 401/91 du 16 octobre 1991 sur la formation professionnelle ainsi que de nouvelles dispositions relatives à la réadaptation professionnelle des handicapés, à l'apprentissage et à la formation continue. La commission apprécie également les informations transmises en réponse à sa précédente demande directe sur les activités d'enseignement professionnel et technique des ministères de l'Industrie et de l'Energie, de l'Education et de l'Agriculture. Elle invite le gouvernement à continuer de fournir dans ses prochains rapports des informations complètes sur les développements intervenus et les résultats atteints dans l'ensemble des domaines couverts par la convention en joignant tous extraits de rapports, études, enquêtes et données statistiques pertinents (Partie VI du formulaire de rapport).
La commission a pris note des informations détaillées communiquées par le gouvernement concernant les mesures prises afin d'assurer une information complète sur les possibilités offertes aux jeunes, aux personnes handicapées et aux adultes en matière de formation (article 3 de la convention). Elle a noté également avec intérêt que l'Institut de l'emploi et de la formation professionnelle (IFEP) et la Commission nationale de l'apprentissage (CNA) disposaient d'organismes au sein desquels la collaboration des partenaires sociaux était assurée (article 5). Le gouvernement indique que l'IFEP prépare une "loi-cadre sur la formation professionnelle", et qu'il se propose de mettre en place un système de formation permanente pour adultes. La commission espère que les nouvelles mesures tiendront pleinement compte des dispositions des paragraphes 2 à 5 de l'article 1, ainsi que de celles de l'article 4. Elle prie le gouvernement de continuer à fournir des informations complètes sur l'effet des mesures mises en application ainsi que sur les nouvelles mesures prises ou envisagées. Prière de communiquer également les renseignements précédemment demandés sur les enseignements professionnels et techniques dispensés sous les auspices du ministère de l'Education, du ministère de l'Industrie et de l'Energie (Institut d'appui aux petites et moyennes entreprises industrielles, Centre de formation technique du laboratoire national d'ingénierie et de technologie industrielle) ou du ministère de l'Agriculture (centres régionaux de formation professionnelle agricole) (article 2).