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Demande directe (CEACR) - adoptée 2023, publiée 112ème session CIT (2024)

La commission note avec une profonde préoccupation que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle s’attend à ce que le prochain rapport fournisse des informations complètes sur les points soulevés dans ses précédents commentaires. La commission informe le gouvernement que, s’il n’a pas transmis de réponse aux points soulevés le 1er septembre 2024 au plus tard, elle procédera alors à l’examen de l’application de la convention sur la base des informations à sa disposition à sa prochaine session.
Répétition
Articles 1 et 2 de la convention. Mise en œuvre d’une politique active de l’emploi. La commission prend note avec intérêt de l’adoption en 2012 d’une politique nationale de l’emploi, qui s’inscrit dans le droit-fil du Plan stratégique national de la Barbade 2005-2025, et de l’adoption en 2014 d’une stratégie de développement des ressources humaines. Le gouvernement indique que les principales orientations et mesures suivies au cours de la période 2013-2020 sont exposées dans leurs grandes lignes dans la Stratégie de croissance et de développement à moyen terme (MTDS). S’agissant des mesures prises ou envisagées pour faciliter l’intégration de catégories particulières de travailleurs dans le marché de l’emploi, la commission note que la politique nationale pour l’emploi prévoit des domaines clés d’intervention en faveur des personnes ayant un handicap, des jeunes, des femmes, des travailleurs de l’économie informelle et des migrants. La commission note également que les mesures prises par le ministère de la Prévoyance sociale, de l’Autonomisation et du Développement communautaire pour répondre aux besoins de catégories particulières de travailleurs, notamment des femmes, des jeunes, des travailleurs âgés et des personnes ayant un handicap, n’ont pas encore été évaluées. Le gouvernement indique également qu’il est procédé, dans le cadre de la MTDS, à des bilans des performances de chaque ministère. La commission note en outre que, selon les estimations de l’enquête continuelle sur les foyers et la main-d’œuvre, au premier trimestre de 2016, le taux de chômage s’établissait à 9,3 pour cent (8,7 pour cent pour les hommes et 10 pour cent pour les femmes). Ce chiffre correspond à une baisse globale de 2,5 points de pourcentage par rapport au trimestre correspondant de 2015 (3,4 points de pourcentage dans le cas des hommes et 1,6 point de pourcentage dans le cas des femmes). Pour la même période, le taux d’activité s’élevait à 65,3 pour cent (69,6 pour cent pour les hommes et 61,4 pour les femmes), ce qui correspond à une augmentation de 0,3 point de pourcentage par rapport au trimestre correspondant de 2015. Réitérant sa demande précédente, la commission prie le gouvernement de donner des informations sur les effets que les mesures actives qui ont été prises pour promouvoir l’emploi ont eu sur la réduction du chômage et du sous-emploi et sur l’augmentation des niveaux d’emploi dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée. Elle le prie en outre de donner des informations sur les résultats des bilans des performances des différents ministères effectués dans le contexte de la Stratégie de croissance et de développement à moyen terme (MTDS). Elle le prie également de donner des informations détaillées sur les mesures prises pour répondre aux besoins de catégories particulières de travailleurs telles que les femmes, les jeunes, les travailleurs âgés et les travailleurs handicapés.
Éducation et formation professionnelle. Le gouvernement déclare que l’objectif général de la Stratégie de développement des ressources humaines est de soutenir les efforts visant à accroître la compétitivité, promouvoir une croissance durable et faire reculer la pauvreté. La stratégie vise à offrir un cadre propice au renforcement des ressources humaines, au développement des compétences, à l’amélioration de l’employabilité et de la productivité des travailleurs de la Barbade. Elle s’appuie sur cinq piliers d’intervention stratégique: un environnement favorable, un cadre national des qualifications, un système éducatif réactif à la demande, un système de gestion des connaissances, l’encouragement de la recherche, de l’innovation et de l’entrepreneuriat. La commission prie le gouvernement de donner des informations sur les mesures prises ou envisagées pour améliorer le système d’éducation et de formation professionnelle et renforcer la réactivité du marché de l’emploi afin de parvenir à une meilleure adéquation entre l’offre et la demande de qualifications.
Article 3. Participation des partenaires sociaux. Le gouvernement indique que des discussions tripartites ont lieu trimestriellement dans le cadre du partenariat social pour examiner les problèmes économiques et sociaux auxquels le pays est confronté. En outre, les partenaires sociaux participent à une consultation nationale sur l’économie, qui a lieu chaque année et dans laquelle sont représentés tous les secteurs de l’économie. Le gouvernement déclare que la détermination des partenaires sociaux «à poursuivre une démarche commune dans l’élaboration de mesures de politique axées sur une solution des problèmes et dans la conduite d’un processus de changement et de développement social» est attestée par le nombre des protocoles qui ont été lancés par les dirigeants des organisations d’employeurs et de travailleurs. La commission prie le gouvernement de donner des exemples du processus selon lequel les avis des partenaires sociaux sont pris en considération dans l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques et programmes de l’emploi. Elle le prie également de donner des informations sur les protocoles en vigueur adoptés dans le cadre du partenariat social ainsi que sur leur champ d’application. Enfin, elle le prie d’indiquer si des consultations ont eu lieu avec des représentants des travailleurs ruraux et des travailleurs de l’économie informelle.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2022, publiée 111ème session CIT (2023)

La commission note avec une profonde préoccupation que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle s’attend à ce que le prochain rapport fournisse des informations complètes sur les points soulevés dans ses précédents commentaires. La commission informe le gouvernement que, s’il n’a pas transmis de réponse aux points soulevés le 1er septembre 2023 au plus tard, elle pourrait procéder alors à l’examen de l’application de la convention sur la base des informations à sa disposition à sa prochaine session.
Répétition
Articles 1 et 2 de la convention. Mise en œuvre d’une politique active de l’emploi. La commission prend note avec intérêt de l’adoption en 2012 d’une politique nationale de l’emploi, qui s’inscrit dans le droit-fil du Plan stratégique national de la Barbade 2005-2025, et de l’adoption en 2014 d’une stratégie de développement des ressources humaines. Le gouvernement indique que les principales orientations et mesures suivies au cours de la période 2013-2020 sont exposées dans leurs grandes lignes dans la Stratégie de croissance et de développement à moyen terme (MTDS). S’agissant des mesures prises ou envisagées pour faciliter l’intégration de catégories particulières de travailleurs dans le marché de l’emploi, la commission note que la politique nationale pour l’emploi prévoit des domaines clés d’intervention en faveur des personnes ayant un handicap, des jeunes, des femmes, des travailleurs de l’économie informelle et des migrants. La commission note également que les mesures prises par le ministère de la Prévoyance sociale, de l’Autonomisation et du Développement communautaire pour répondre aux besoins de catégories particulières de travailleurs, notamment des femmes, des jeunes, des travailleurs âgés et des personnes ayant un handicap, n’ont pas encore été évaluées. Le gouvernement indique également qu’il est procédé, dans le cadre de la MTDS, à des bilans des performances de chaque ministère. La commission note en outre que, selon les estimations de l’enquête continuelle sur les foyers et la main-d’œuvre, au premier trimestre de 2016, le taux de chômage s’établissait à 9,3 pour cent (8,7 pour cent pour les hommes et 10 pour cent pour les femmes). Ce chiffre correspond à une baisse globale de 2,5 points de pourcentage par rapport au trimestre correspondant de 2015 (3,4 points de pourcentage dans le cas des hommes et 1,6 point de pourcentage dans le cas des femmes). Pour la même période, le taux d’activité s’élevait à 65,3 pour cent (69,6 pour cent pour les hommes et 61,4 pour les femmes), ce qui correspond à une augmentation de 0,3 point de pourcentage par rapport au trimestre correspondant de 2015.Réitérant sa demande précédente, la commission prie le gouvernement de donner des informations sur les effets que les mesures actives qui ont été prises pour promouvoir l’emploi ont eu sur la réduction du chômage et du sous-emploi et sur l’augmentation des niveaux d’emploi dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée. Elle le prie en outre de donner des informations sur les résultats des bilans des performances des différents ministères effectués dans le contexte de la Stratégie de croissance et de développement à moyen terme (MTDS). Elle le prie également de donner des informations détaillées sur les mesures prises pour répondre aux besoins de catégories particulières de travailleurs telles que les femmes, les jeunes, les travailleurs âgés et les travailleurs handicapés.
Éducation et formation professionnelle. Le gouvernement déclare que l’objectif général de la Stratégie de développement des ressources humaines est de soutenir les efforts visant à accroître la compétitivité, promouvoir une croissance durable et faire reculer la pauvreté. La stratégie vise à offrir un cadre propice au renforcement des ressources humaines, au développement des compétences, à l’amélioration de l’employabilité et de la productivité des travailleurs de la Barbade. Elle s’appuie sur cinq piliers d’intervention stratégique: un environnement favorable, un cadre national des qualifications, un système éducatif réactif à la demande, un système de gestion des connaissances, l’encouragement de la recherche, de l’innovation et de l’entrepreneuriat.La commission prie le gouvernement de donner des informations sur les mesures prises ou envisagées pour améliorer le système d’éducation et de formation professionnelle et renforcer la réactivité du marché de l’emploi afin de parvenir à une meilleure adéquation entre l’offre et la demande de qualifications.
Article 3. Participation des partenaires sociaux. Le gouvernement indique que des discussions tripartites ont lieu trimestriellement dans le cadre du partenariat social pour examiner les problèmes économiques et sociaux auxquels le pays est confronté. En outre, les partenaires sociaux participent à une consultation nationale sur l’économie, qui a lieu chaque année et dans laquelle sont représentés tous les secteurs de l’économie. Le gouvernement déclare que la détermination des partenaires sociaux «à poursuivre une démarche commune dans l’élaboration de mesures de politique axées sur une solution des problèmes et dans la conduite d’un processus de changement et de développement social» est attestée par le nombre des protocoles qui ont été lancés par les dirigeants des organisations d’employeurs et de travailleurs.La commission prie le gouvernement de donner des exemples du processus selon lequel les avis des partenaires sociaux sont pris en considération dans l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques et programmes de l’emploi. Elle le prie également de donner des informations sur les protocoles en vigueur adoptés dans le cadre du partenariat social ainsi que sur leur champ d’application. Enfin, elle le prie d’indiquer si des consultations ont eu lieu avec des représentants des travailleurs ruraux et des travailleurs de l’économie informelle.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2021, publiée 110ème session CIT (2022)

La commission note avec profonde préoccupation que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle s’attend à ce que le prochain rapport fournisse des informations complètes sur les points soulevés dans ses précédents commentaires. La commission informe le gouvernement que, s’il n’a pas transmis de réponse aux points soulevés le 1er septembre 2022 au plus tard, elle pourrait procéder alors à l’examen de l’application de la convention sur la base des informations à sa disposition à sa prochaine session.
Répétition
Articles 1 et 2 de la convention. Mise en œuvre d’une politique active de l’emploi. La commission prend note avec intérêt de l’adoption en 2012 d’une politique nationale de l’emploi, qui s’inscrit dans le droit-fil du Plan stratégique national de la Barbade 2005-2025, et de l’adoption en 2014 d’une stratégie de développement des ressources humaines. Le gouvernement indique que les principales orientations et mesures suivies au cours de la période 2013-2020 sont exposées dans leurs grandes lignes dans la Stratégie de croissance et de développement à moyen terme (MTDS). S’agissant des mesures prises ou envisagées pour faciliter l’intégration de catégories particulières de travailleurs dans le marché de l’emploi, la commission note que la politique nationale pour l’emploi prévoit des domaines clés d’intervention en faveur des personnes ayant un handicap, des jeunes, des femmes, des travailleurs de l’économie informelle et des migrants. La commission note également que les mesures prises par le ministère de la Prévoyance sociale, de l’Autonomisation et du Développement communautaire pour répondre aux besoins de catégories particulières de travailleurs, notamment des femmes, des jeunes, des travailleurs âgés et des personnes ayant un handicap, n’ont pas encore été évaluées. Le gouvernement indique également qu’il est procédé, dans le cadre de la MTDS, à des bilans des performances de chaque ministère. La commission note en outre que, selon les estimations de l’enquête continuelle sur les foyers et la main-d’œuvre, au premier trimestre de 2016, le taux de chômage s’établissait à 9,3 pour cent (8,7 pour cent pour les hommes et 10 pour cent pour les femmes). Ce chiffre correspond à une baisse globale de 2,5 points de pourcentage par rapport au trimestre correspondant de 2015 (3,4 points de pourcentage dans le cas des hommes et 1,6 point de pourcentage dans le cas des femmes). Pour la même période, le taux d’activité s’élevait à 65,3 pour cent (69,6 pour cent pour les hommes et 61,4 pour les femmes), ce qui correspond à une augmentation de 0,3 point de pourcentage par rapport au trimestre correspondant de 2015. Réitérant sa demande précédente, la commission prie le gouvernement de donner des informations sur les effets que les mesures actives qui ont été prises pour promouvoir l’emploi ont eu sur la réduction du chômage et du sous-emploi et sur l’augmentation des niveaux d’emploi dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée. Elle le prie en outre de donner des informations sur les résultats des bilans des performances des différents ministères effectués dans le contexte de la Stratégie de croissance et de développement à moyen terme (MTDS). Elle le prie également de donner des informations détaillées sur les mesures prises pour répondre aux besoins de catégories particulières de travailleurs telles que les femmes, les jeunes, les travailleurs âgés et les travailleurs handicapés.
Éducation et formation professionnelle. Le gouvernement déclare que l’objectif général de la Stratégie de développement des ressources humaines est de soutenir les efforts visant à accroître la compétitivité, promouvoir une croissance durable et faire reculer la pauvreté. La stratégie vise à offrir un cadre propice au renforcement des ressources humaines, au développement des compétences, à l’amélioration de l’employabilité et de la productivité des travailleurs de la Barbade. Elle s’appuie sur cinq piliers d’intervention stratégique: un environnement favorable, un cadre national des qualifications, un système éducatif réactif à la demande, un système de gestion des connaissances, l’encouragement de la recherche, de l’innovation et de l’entrepreneuriat. La commission prie le gouvernement de donner des informations sur les mesures prises ou envisagées pour améliorer le système d’éducation et de formation professionnelle et renforcer la réactivité du marché de l’emploi afin de parvenir à une meilleure adéquation entre l’offre et la demande de qualifications.
Article 3. Participation des partenaires sociaux. Le gouvernement indique que des discussions tripartites ont lieu trimestriellement dans le cadre du partenariat social pour examiner les problèmes économiques et sociaux auxquels le pays est confronté. En outre, les partenaires sociaux participent à une consultation nationale sur l’économie, qui a lieu chaque année et dans laquelle sont représentés tous les secteurs de l’économie. Le gouvernement déclare que la détermination des partenaires sociaux «à poursuivre une démarche commune dans l’élaboration de mesures de politique axées sur une solution des problèmes et dans la conduite d’un processus de changement et de développement social» est attestée par le nombre des protocoles qui ont été lancés par les dirigeants des organisations d’employeurs et de travailleurs. La commission prie le gouvernement de donner des exemples du processus selon lequel les avis des partenaires sociaux sont pris en considération dans l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques et programmes de l’emploi. Elle le prie également de donner des informations sur les protocoles en vigueur adoptés dans le cadre du partenariat social ainsi que sur leur champ d’application. Enfin, elle le prie d’indiquer si des consultations ont eu lieu avec des représentants des travailleurs ruraux et des travailleurs de l’économie informelle.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2020, publiée 109ème session CIT (2021)

La commission note avec profonde préoccupation que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle s’attend à ce que le prochain rapport fournisse des informations complètes sur les points soulevés dans ses précédents commentaires. La commission informe le gouvernement que, s’il n’a pas transmis de réponse aux points soulevés le 1er septembre 2021 au plus tard, elle pourrait procéder alors à l’examen de l’application de la convention sur la base des informations à sa disposition à sa prochaine session.
Répétition
Articles 1 et 2 de la convention. Mise en œuvre d’une politique active de l’emploi. La commission prend note avec intérêt de l’adoption en 2012 d’une politique nationale de l’emploi, qui s’inscrit dans le droit-fil du Plan stratégique national de la Barbade 2005-2025, et de l’adoption en 2014 d’une stratégie de développement des ressources humaines. Le gouvernement indique que les principales orientations et mesures suivies au cours de la période 2013-2020 sont exposées dans leurs grandes lignes dans la Stratégie de croissance et de développement à moyen terme (MTDS). S’agissant des mesures prises ou envisagées pour faciliter l’intégration de catégories particulières de travailleurs dans le marché de l’emploi, la commission note que la politique nationale pour l’emploi prévoit des domaines clés d’intervention en faveur des personnes ayant un handicap, des jeunes, des femmes, des travailleurs de l’économie informelle et des migrants. La commission note également que les mesures prises par le ministère de la Prévoyance sociale, de l’Autonomisation et du Développement communautaire pour répondre aux besoins de catégories particulières de travailleurs, notamment des femmes, des jeunes, des travailleurs âgés et des personnes ayant un handicap, n’ont pas encore été évaluées. Le gouvernement indique également qu’il est procédé, dans le cadre de la MTDS, à des bilans des performances de chaque ministère. La commission note en outre que, selon les estimations de l’enquête continuelle sur les foyers et la main-d’œuvre, au premier trimestre de 2016, le taux de chômage s’établissait à 9,3 pour cent (8,7 pour cent pour les hommes et 10 pour cent pour les femmes). Ce chiffre correspond à une baisse globale de 2,5 points de pourcentage par rapport au trimestre correspondant de 2015 (3,4 points de pourcentage dans le cas des hommes et 1,6 point de pourcentage dans le cas des femmes). Pour la même période, le taux d’activité s’élevait à 65,3 pour cent (69,6 pour cent pour les hommes et 61,4 pour les femmes), ce qui correspond à une augmentation de 0,3 point de pourcentage par rapport au trimestre correspondant de 2015. Réitérant sa demande précédente, la commission prie le gouvernement de donner des informations sur les effets que les mesures actives qui ont été prises pour promouvoir l’emploi ont eu sur la réduction du chômage et du sous-emploi et sur l’augmentation des niveaux d’emploi dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée. Elle le prie en outre de donner des informations sur les résultats des bilans des performances des différents ministères effectués dans le contexte de la Stratégie de croissance et de développement à moyen terme (MTDS). Elle le prie également de donner des informations détaillées sur les mesures prises pour répondre aux besoins de catégories particulières de travailleurs telles que les femmes, les jeunes, les travailleurs âgés et les travailleurs handicapés.
Éducation et formation professionnelle. Le gouvernement déclare que l’objectif général de la Stratégie de développement des ressources humaines est de soutenir les efforts visant à accroître la compétitivité, promouvoir une croissance durable et faire reculer la pauvreté. La stratégie vise à offrir un cadre propice au renforcement des ressources humaines, au développement des compétences, à l’amélioration de l’employabilité et de la productivité des travailleurs de la Barbade. Elle s’appuie sur cinq piliers d’intervention stratégique: un environnement favorable, un cadre national des qualifications, un système éducatif réactif à la demande, un système de gestion des connaissances, l’encouragement de la recherche, de l’innovation et de l’entrepreneuriat. La commission prie le gouvernement de donner des informations sur les mesures prises ou envisagées pour améliorer le système d’éducation et de formation professionnelle et renforcer la réactivité du marché de l’emploi afin de parvenir à une meilleure adéquation entre l’offre et la demande de qualifications.
Article 3. Participation des partenaires sociaux. Le gouvernement indique que des discussions tripartites ont lieu trimestriellement dans le cadre du partenariat social pour examiner les problèmes économiques et sociaux auxquels le pays est confronté. En outre, les partenaires sociaux participent à une consultation nationale sur l’économie, qui a lieu chaque année et dans laquelle sont représentés tous les secteurs de l’économie. Le gouvernement déclare que la détermination des partenaires sociaux «à poursuivre une démarche commune dans l’élaboration de mesures de politique axées sur une solution des problèmes et dans la conduite d’un processus de changement et de développement social» est attestée par le nombre des protocoles qui ont été lancés par les dirigeants des organisations d’employeurs et de travailleurs. La commission prie le gouvernement de donner des exemples du processus selon lequel les avis des partenaires sociaux sont pris en considération dans l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques et programmes de l’emploi. Elle le prie également de donner des informations sur les protocoles en vigueur adoptés dans le cadre du partenariat social ainsi que sur leur champ d’application. Enfin, elle le prie d’indiquer si des consultations ont eu lieu avec des représentants des travailleurs ruraux et des travailleurs de l’économie informelle.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2019, publiée 109ème session CIT (2021)

La commission note avec une profonde préoccupation que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle s’attend à ce que le prochain rapport fournisse des informations complètes sur les points soulevés dans ses précédents commentaires. La commission informe le gouvernement que, s’il n’a pas transmis de réponse aux points soulevés le 1er septembre 2020 au plus tard, elle pourrait procéder alors à l’examen de l’application de la convention sur la base des informations à sa disposition à sa prochaine session.
Répétition
Articles 1 et 2 de la convention. Mise en œuvre d’une politique active de l’emploi. La commission prend note avec intérêt de l’adoption en 2012 d’une politique nationale de l’emploi, qui s’inscrit dans le droit-fil du Plan stratégique national de la Barbade 2005-2025, et de l’adoption en 2014 d’une stratégie de développement des ressources humaines. Le gouvernement indique que les principales orientations et mesures suivies au cours de la période 2013-2020 sont exposées dans leurs grandes lignes dans la Stratégie de croissance et de développement à moyen terme (MTDS). S’agissant des mesures prises ou envisagées pour faciliter l’intégration de catégories particulières de travailleurs dans le marché de l’emploi, la commission note que la politique nationale pour l’emploi prévoit des domaines clés d’intervention en faveur des personnes ayant un handicap, des jeunes, des femmes, des travailleurs de l’économie informelle et des migrants. La commission note également que les mesures prises par le ministère de la Prévoyance sociale, de l’Autonomisation et du Développement communautaire pour répondre aux besoins de catégories particulières de travailleurs, notamment des femmes, des jeunes, des travailleurs âgés et des personnes ayant un handicap, n’ont pas encore été évaluées. Le gouvernement indique également qu’il est procédé, dans le cadre de la MTDS, à des bilans des performances de chaque ministère. La commission note en outre que, selon les estimations de l’enquête continuelle sur les foyers et la main-d’œuvre, au premier trimestre de 2016, le taux de chômage s’établissait à 9,3 pour cent (8,7 pour cent pour les hommes et 10 pour cent pour les femmes). Ce chiffre correspond à une baisse globale de 2,5 points de pourcentage par rapport au trimestre correspondant de 2015 (3,4 points de pourcentage dans le cas des hommes et 1,6 point de pourcentage dans le cas des femmes). Pour la même période, le taux d’activité s’élevait à 65,3 pour cent (69,6 pour cent pour les hommes et 61,4 pour les femmes), ce qui correspond à une augmentation de 0,3 point de pourcentage par rapport au trimestre correspondant de 2015. Réitérant sa demande précédente, la commission prie le gouvernement de donner des informations sur les effets que les mesures actives qui ont été prises pour promouvoir l’emploi ont eu sur la réduction du chômage et du sous-emploi et sur l’augmentation des niveaux d’emploi dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée. Elle le prie en outre de donner des informations sur les résultats des bilans des performances des différents ministères effectués dans le contexte de la Stratégie de croissance et de développement à moyen terme (MTDS). Elle le prie également de donner des informations détaillées sur les mesures prises pour répondre aux besoins de catégories particulières de travailleurs telles que les femmes, les jeunes, les travailleurs âgés et les travailleurs handicapés.
Education et formation professionnelle. Le gouvernement déclare que l’objectif général de la Stratégie de développement des ressources humaines est de soutenir les efforts visant à accroître la compétitivité, promouvoir une croissance durable et faire reculer la pauvreté. La stratégie vise à offrir un cadre propice au renforcement des ressources humaines, au développement des compétences, à l’amélioration de l’employabilité et de la productivité des travailleurs de la Barbade. Elle s’appuie sur cinq piliers d’intervention stratégique: un environnement favorable, un cadre national des qualifications, un système éducatif réactif à la demande, un système de gestion des connaissances, l’encouragement de la recherche, de l’innovation et de l’entrepreneuriat. La commission prie le gouvernement de donner des informations sur les mesures prises ou envisagées pour améliorer le système d’éducation et de formation professionnelle et renforcer la réactivité du marché de l’emploi afin de parvenir à une meilleure adéquation entre l’offre et la demande de qualifications.
Article 3. Participation des partenaires sociaux. Le gouvernement indique que des discussions tripartites ont lieu trimestriellement dans le cadre du partenariat social pour examiner les problèmes économiques et sociaux auxquels le pays est confronté. En outre, les partenaires sociaux participent à une consultation nationale sur l’économie, qui a lieu chaque année et dans laquelle sont représentés tous les secteurs de l’économie. Le gouvernement déclare que la détermination des partenaires sociaux «à poursuivre une démarche commune dans l’élaboration de mesures de politique axées sur une solution des problèmes et dans la conduite d’un processus de changement et de développement social» est attestée par le nombre des protocoles qui ont été lancés par les dirigeants des organisations d’employeurs et de travailleurs. La commission prie le gouvernement de donner des exemples du processus selon lequel les avis des partenaires sociaux sont pris en considération dans l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques et programmes de l’emploi. Elle le prie également de donner des informations sur les protocoles en vigueur adoptés dans le cadre du partenariat social ainsi que sur leur champ d’application. Enfin, elle le prie d’indiquer si des consultations ont eu lieu avec des représentants des travailleurs ruraux et des travailleurs de l’économie informelle.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2018, publiée 108ème session CIT (2019)

La commission note avec regret que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère que le prochain rapport fournira des informations complètes sur les points soulevés dans ses précédents commentaires initialement formulés en 2016.
Répétition
Articles 1 et 2 de la convention. Mise en œuvre d’une politique active de l’emploi. La commission prend note avec intérêt de l’adoption en 2012 d’une politique nationale de l’emploi, qui s’inscrit dans le droit-fil du Plan stratégique national de la Barbade 2005-2025, et de l’adoption en 2014 d’une stratégie de développement des ressources humaines. Le gouvernement indique que les principales orientations et mesures suivies au cours de la période 2013-2020 sont exposées dans leurs grandes lignes dans la Stratégie de croissance et de développement à moyen terme (MTDS). S’agissant des mesures prises ou envisagées pour faciliter l’intégration de catégories particulières de travailleurs dans le marché de l’emploi, la commission note que la politique nationale pour l’emploi prévoit des domaines clés d’intervention en faveur des personnes ayant un handicap, des jeunes, des femmes, des travailleurs de l’économie informelle et des migrants. La commission note également que les mesures prises par le ministère de la Prévoyance sociale, de l’Autonomisation et du Développement communautaire pour répondre aux besoins de catégories particulières de travailleurs, notamment des femmes, des jeunes, des travailleurs âgés et des personnes ayant un handicap, n’ont pas encore été évaluées. Le gouvernement indique également qu’il est procédé, dans le cadre de la MTDS, à des bilans des performances de chaque ministère. La commission note en outre que, selon les estimations de l’enquête continuelle sur les foyers et la main-d’œuvre, au premier trimestre de 2016, le taux de chômage s’établissait à 9,3 pour cent (8,7 pour cent pour les hommes et 10 pour cent pour les femmes). Ce chiffre correspond à une baisse globale de 2,5 points de pourcentage par rapport au trimestre correspondant de 2015 (3,4 points de pourcentage dans le cas des hommes et 1,6 point de pourcentage dans le cas des femmes). Pour la même période, le taux d’activité s’élevait à 65,3 pour cent (69,6 pour cent pour les hommes et 61,4 pour les femmes), ce qui correspond à une augmentation de 0,3 point de pourcentage par rapport au trimestre correspondant de 2015. Réitérant sa demande précédente, la commission prie le gouvernement de donner des informations sur les effets que les mesures actives qui ont été prises pour promouvoir l’emploi ont eu sur la réduction du chômage et du sous-emploi et sur l’augmentation des niveaux d’emploi dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée. Elle le prie en outre de donner des informations sur les résultats des bilans des performances des différents ministères effectués dans le contexte de la Stratégie de croissance et de développement à moyen terme (MTDS). Elle le prie également de donner des informations détaillées sur les mesures prises pour répondre aux besoins de catégories particulières de travailleurs telles que les femmes, les jeunes, les travailleurs âgés et les travailleurs handicapés.
Education et formation professionnelle. Le gouvernement déclare que l’objectif général de la Stratégie de développement des ressources humaines est de soutenir les efforts visant à accroître la compétitivité, promouvoir une croissance durable et faire reculer la pauvreté. La stratégie vise à offrir un cadre propice au renforcement des ressources humaines, au développement des compétences, à l’amélioration de l’employabilité et de la productivité des travailleurs de la Barbade. Elle s’appuie sur cinq piliers d’intervention stratégique: un environnement favorable, un cadre national des qualifications, un système éducatif réactif à la demande, un système de gestion des connaissances, l’encouragement de la recherche, de l’innovation et de l’entrepreneuriat. La commission prie le gouvernement de donner des informations sur les mesures prises ou envisagées pour améliorer le système d’éducation et de formation professionnelle et renforcer la réactivité du marché de l’emploi afin de parvenir à une meilleure adéquation entre l’offre et la demande de qualifications.
Article 3. Participation des partenaires sociaux. Le gouvernement indique que des discussions tripartites ont lieu trimestriellement dans le cadre du partenariat social pour examiner les problèmes économiques et sociaux auxquels le pays est confronté. En outre, les partenaires sociaux participent à une consultation nationale sur l’économie, qui a lieu chaque année et dans laquelle sont représentés tous les secteurs de l’économie. Le gouvernement déclare que la détermination des partenaires sociaux «à poursuivre une démarche commune dans l’élaboration de mesures de politique axées sur une solution des problèmes et dans la conduite d’un processus de changement et de développement social» est attestée par le nombre des protocoles qui ont été lancés par les dirigeants des organisations d’employeurs et de travailleurs. La commission prie le gouvernement de donner des exemples du processus selon lequel les avis des partenaires sociaux sont pris en considération dans l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques et programmes de l’emploi. Elle le prie également de donner des informations sur les protocoles en vigueur adoptés dans le cadre du partenariat social ainsi que sur leur champ d’application. Enfin, elle le prie d’indiquer si des consultations ont eu lieu avec des représentants des travailleurs ruraux et des travailleurs de l’économie informelle.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2017, publiée 107ème session CIT (2018)

La commission note que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère que le prochain rapport fournira des informations complètes sur les points soulevés dans ses précédents commentaires initialement formulés en 2016.
Répétition
Articles 1 et 2 de la convention. Mise en œuvre d’une politique active de l’emploi. La commission prend note de l’adoption en 2012 d’une politique nationale de l’emploi, qui s’inscrit dans le droit-fil du Plan stratégique national de la Barbade 2005-2025, et de l’adoption en 2014 d’une stratégie de développement des ressources humaines. Le gouvernement indique que les principales orientations et mesures suivies au cours de la période 2013-2020 sont exposées dans leurs grandes lignes dans la Stratégie de croissance et de développement à moyen terme (MTDS). S’agissant des mesures prises ou envisagées pour faciliter l’intégration de catégories particulières de travailleurs dans le marché de l’emploi, la commission note que la politique nationale pour l’emploi prévoit des domaines clés d’intervention en faveur des personnes ayant un handicap, des jeunes, des femmes, des travailleurs de l’économie informelle et des migrants. La commission note également que les mesures prises par le ministère de la Prévoyance sociale, de l’Autonomisation et du Développement communautaire pour répondre aux besoins de catégories particulières de travailleurs, notamment des femmes, des jeunes, des travailleurs âgés et des personnes ayant un handicap, n’ont pas encore été évaluées. Le gouvernement indique également qu’il est procédé, dans le cadre de la MTDS, à des bilans des performances de chaque ministère. La commission note en outre que, selon les estimations de l’enquête continuelle sur les foyers et la main-d’œuvre, au premier trimestre de 2016, le taux de chômage s’établissait à 9,3 pour cent (8,7 pour cent pour les hommes et 10 pour cent pour les femmes). Ce chiffre correspond à une baisse globale de 2,5 points de pourcentage par rapport au trimestre correspondant de 2015 (3,4 points de pourcentage dans le cas des hommes et 1,6 point de pourcentage dans le cas des femmes). Pour la même période, le taux d’activité s’élevait à 65,3 pour cent (69,6 pour cent pour les hommes et 61,4 pour les femmes), ce qui correspond à une augmentation de 0,3 point de pourcentage par rapport au trimestre correspondant de 2015. Réitérant sa demande précédente, la commission prie le gouvernement de donner des informations sur les effets que les mesures actives qui ont été prises pour promouvoir l’emploi ont eu sur la réduction du chômage et du sous-emploi et sur l’augmentation des niveaux d’emploi dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée. Elle le prie en outre de donner des informations sur les résultats des bilans des performances des différents ministères effectués dans le contexte de la Stratégie de croissance et de développement à moyen terme (MTDS). Elle le prie également de donner des informations détaillées sur les mesures prises pour répondre aux besoins de catégories particulières de travailleurs telles que les femmes, les jeunes, les travailleurs âgés et les travailleurs handicapés.
Education et formation professionnelle. Le gouvernement déclare que l’objectif général de la Stratégie de développement des ressources humaines est de soutenir les efforts visant à accroître la compétitivité, promouvoir une croissance durable et faire reculer la pauvreté. La stratégie vise à offrir un cadre propice au renforcement des ressources humaines, au développement des compétences, à l’amélioration de l’employabilité et de la productivité des travailleurs de la Barbade. Elle s’appuie sur cinq piliers d’intervention stratégique: un environnement favorable, un cadre national des qualifications, un système éducatif réactif à la demande, un système de gestion des connaissances, l’encouragement de la recherche, de l’innovation et de l’entrepreneuriat. La commission prie le gouvernement de donner des informations sur les mesures prises ou envisagées pour améliorer le système d’éducation et de formation professionnelle et renforcer la réactivité du marché de l’emploi afin de parvenir à une meilleure adéquation entre l’offre et la demande de qualifications.
Article 3. Participation des partenaires sociaux. Le gouvernement indique que des discussions tripartites ont lieu trimestriellement dans le cadre du partenariat social pour examiner les problèmes économiques et sociaux auxquels le pays est confronté. En outre, les partenaires sociaux participent à une consultation nationale sur l’économie, qui a lieu chaque année et dans laquelle sont représentés tous les secteurs de l’économie. Le gouvernement déclare que la détermination des partenaires sociaux «à poursuivre une démarche commune dans l’élaboration de mesures de politique axées sur une solution des problèmes et dans la conduite d’un processus de changement et de développement social» est attestée par le nombre des protocoles qui ont été lancés par les dirigeants des organisations d’employeurs et de travailleurs. La commission prie le gouvernement de donner des exemples du processus selon lequel les avis des partenaires sociaux sont pris en considération dans l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques et programmes de l’emploi. Elle le prie également de donner des informations sur les protocoles en vigueur adoptés dans le cadre du partenariat social ainsi que sur leur champ d’application. Enfin, elle le prie d’indiquer si des consultations ont eu lieu avec des représentants des travailleurs ruraux et des travailleurs de l’économie informelle.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2016, publiée 106ème session CIT (2017)

Articles 1 et 2 de la convention. Mise en œuvre d’une politique active de l’emploi. La commission prend note avec intérêt de l’adoption en 2012 d’une politique nationale de l’emploi, qui s’inscrit dans le droit-fil du Plan stratégique national de la Barbade 2005-2025, et de l’adoption en 2014 d’une stratégie de développement des ressources humaines. Le gouvernement indique que les principales orientations et mesures suivies au cours de la période 2013-2020 sont exposées dans leurs grandes lignes dans la Stratégie de croissance et de développement à moyen terme (MTDS). S’agissant des mesures prises ou envisagées pour faciliter l’intégration de catégories particulières de travailleurs dans le marché de l’emploi, la commission note que la politique nationale pour l’emploi prévoit des domaines clés d’intervention en faveur des personnes ayant un handicap, des jeunes, des femmes, des travailleurs de l’économie informelle et des migrants. La commission note également que les mesures prises par le ministère de la Prévoyance sociale, de l’Autonomisation et du Développement communautaire pour répondre aux besoins de catégories particulières de travailleurs, notamment des femmes, des jeunes, des travailleurs âgés et des personnes ayant un handicap, n’ont pas encore été évaluées. Le gouvernement indique également qu’il est procédé, dans le cadre de la MTDS, à des bilans des performances de chaque ministère. La commission note en outre que, selon les estimations de l’enquête continuelle sur les foyers et la main-d’œuvre, au premier trimestre de 2016, le taux de chômage s’établissait à 9,3 pour cent (8,7 pour cent pour les hommes et 10 pour cent pour les femmes). Ce chiffre correspond à une baisse globale de 2,5 points de pourcentage par rapport au trimestre correspondant de 2015 (3,4 points de pourcentage dans le cas des hommes et 1,6 point de pourcentage dans le cas des femmes). Pour la même période, le taux d’activité s’élevait à 65,3 pour cent (69,6 pour cent pour les hommes et 61,4 pour les femmes), ce qui correspond à une augmentation de 0,3 point de pourcentage par rapport au trimestre correspondant de 2015. Réitérant sa demande précédente, la commission prie le gouvernement de donner des informations sur les effets que les mesures actives qui ont été prises pour promouvoir l’emploi ont eu sur la réduction du chômage et du sous-emploi et sur l’augmentation des niveaux d’emploi dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée. Elle le prie en outre de donner des informations sur les résultats des bilans des performances des différents ministères effectués dans le contexte de la Stratégie de croissance et de développement à moyen terme (MTDS). Elle le prie également de donner des informations détaillées sur les mesures prises pour répondre aux besoins de catégories particulières de travailleurs telles que les femmes, les jeunes, les travailleurs âgés et les travailleurs handicapés.
Education et formation professionnelle. Le gouvernement déclare que l’objectif général de la Stratégie de développement des ressources humaines est de soutenir les efforts visant à accroître la compétitivité, promouvoir une croissance durable et faire reculer la pauvreté. La stratégie vise à offrir un cadre propice au renforcement des ressources humaines, au développement des compétences, à l’amélioration de l’employabilité et de la productivité des travailleurs de la Barbade. Elle s’appuie sur cinq piliers d’intervention stratégique: un environnement favorable, un cadre national des qualifications, un système éducatif réactif à la demande, un système de gestion des connaissances, l’encouragement de la recherche, de l’innovation et de l’entrepreneuriat. La commission prie le gouvernement de donner des informations sur les mesures prises ou envisagées pour améliorer le système d’éducation et de formation professionnelle et renforcer la réactivité du marché de l’emploi afin de parvenir à une meilleure adéquation entre l’offre et la demande de qualifications.
Article 3. Participation des partenaires sociaux. Le gouvernement indique que des discussions tripartites ont lieu trimestriellement dans le cadre du partenariat social pour examiner les problèmes économiques et sociaux auxquels le pays est confronté. En outre, les partenaires sociaux participent à une consultation nationale sur l’économie, qui a lieu chaque année et dans laquelle sont représentés tous les secteurs de l’économie. Le gouvernement déclare que la détermination des partenaires sociaux «à poursuivre une démarche commune dans l’élaboration de mesures de politique axées sur une solution des problèmes et dans la conduite d’un processus de changement et de développement social» est attestée par le nombre des protocoles qui ont été lancés par les dirigeants des organisations d’employeurs et de travailleurs. La commission prie le gouvernement de donner des exemples du processus selon lequel les avis des partenaires sociaux sont pris en considération dans l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques et programmes de l’emploi. Elle le prie également de donner des informations sur les protocoles en vigueur adoptés dans le cadre du partenariat social ainsi que sur leur champ d’application. Enfin, elle le prie d’indiquer si des consultations ont eu lieu avec des représentants des travailleurs ruraux et des travailleurs de l’économie informelle.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2014, publiée 104ème session CIT (2015)

La commission note que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère qu’un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu’il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans ses précédents commentaires.
Répétition
Articles 1 et 2 de la convention. Mise en œuvre d’une politique active de l’emploi. La commission prend note des informations contenues dans le rapport du gouvernement, reçu en octobre 2011, en réponse à son observation de 2009. Le gouvernement indique que la réalisation des objectifs de plein emploi, productif et librement choisi a été touchée par la récession économique née de la crise financière mondiale et de la hausse rapide des prix de l’énergie et des matières premières. Au premier trimestre 2010, le taux de participation était de 67,2 pour cent (73,5 pour cent pour les hommes et 61,4 pour cent pour les femmes) et le taux d’emploi s’élevait à 89,4 pour cent (89,5 pour cent pour les hommes et 89,3 pour cent pour les femmes). Le taux de chômage a presque doublé, passant de 6,7 pour cent, en juin 2007, à 12,1 pour cent, en juin 2011, avec une hausse plus importante dans le tourisme, le bâtiment et le commerce de gros et de détail (où le taux est passé de 9,8 pour cent, en juin 2007, à 16 pour cent, en juin 2011). Le gouvernement indique que des mesures actives pour l’emploi sont présentées dans la stratégie de développement à moyen terme et dans la stratégie budgétaire à moyen terme (2010-2014). L’Unité de recherche sur la main-d’œuvre et de statistique du ministère du Travail et de la Sécurité sociale rédige actuellement la politique nationale pour l’emploi. Le partenariat social appuie ces politiques. Elles visent principalement à maintenir la stabilité macroéconomique, à stimuler la croissance économique et le développement, à élever le niveau de vie, à répondre aux besoins de main-d’œuvre et à réduire le chômage et le sous-emploi. Dans sa communication d’août 2011, le Syndicat des travailleurs de la Barbade dit saluer toute intervention de politique générale qui promeut l’accès à l’emploi conformément aux normes énoncées dans l’Agenda du travail décent. Le gouvernement indique qu’il a reçu une assistance technique du BIT pour élaborer le programme de promotion du travail décent (PPTD). La dernière version du PPTD sera soumise au Cabinet à la fin du processus de consultation tripartite. La commission note que l’une des priorités du PPTD est de renforcer les politiques de l’emploi, notamment en améliorant le système d’information sur le marché du travail et en renforçant les capacités du Bureau national pour l’emploi. Le PPTD vise également à développer une culture de l’entrepreneuriat et à renforcer les entrepreneurs locaux pour qu’ils soient compétitifs. La commission invite le gouvernement à fournir, dans son prochain rapport, des informations sur les effets des mesures actives prises pour promouvoir l’emploi, notamment dans le cadre de la politique nationale pour l’emploi, sur la réduction du chômage et du sous-emploi et sur l’augmentation des niveaux d’emploi dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée. La commission prie également le gouvernement de fournir des informations détaillées sur l’impact des mesures prises pour satisfaire les besoins des catégories vulnérables de travailleurs, telles que les femmes, les jeunes, les travailleurs âgés, les travailleurs handicapés. Prière également de fournir des informations sur l’impact des activités de promotion de l’emploi menées dans le cadre du PPTD.
Education et formation professionnelle. La commission note que le Conseil de formation de la Barbade (BVTB) dispense un éventail de cours pour les personnes en emploi et les personnes au chômage d’âges différents afin qu’elles mettent leurs compétences à niveau, qu’elles suivent une nouvelle formation ou qu’elles acquièrent de nouvelles compétences. Cette formation vise à accroître la polyvalence des individus; elle prend la forme d’un apprentissage, d’une formation en entreprise et de cours du soir. Le gouvernement indique que l’étude la plus récente menée par le BVTB auprès de 459 personnes, qui avaient suivi au moins l’un de ces cours de formation pendant douze mois, montrait que près de 60 pour cent des personnes interrogées occupaient un emploi après la formation mais que 40 pour cent disaient être employées dans des domaines différents de ceux sur lesquels la formation portait. La commission note que l’une des priorités du PPTD est de renforcer l’enseignement et la formation techniques et professionnels, de promouvoir l’apprentissage tout au long de la vie et de doter la population active des compétences nécessaires dans l’économie mondiale. La commission invite le gouvernement à fournir les informations sur l’impact des mesures adoptées en collaboration avec les partenaires sociaux pour améliorer le système éducatif et de formation et renforcer la pertinence de son marché du travail afin d’aligner l’offre et la demande de compétences.
Participation des partenaires sociaux. Le gouvernement indique que les acteurs du partenariat social, à savoir les autorités gouvernementales et les organisations d’employeurs et de travailleurs, abordent trimestriellement les problèmes sociaux et économiques que rencontre le pays. Les partenaires sociaux participent également à la consultation nationale annuelle sur l’économie, qui réunit les représentants de tous les secteurs économiques. La commission invite le gouvernement à fournir, dans son prochain rapport, d’autres exemples de la façon dont les points de vue des partenaires sociaux sont pris en compte dans l’élaboration, la mise en œuvre et la révision des politiques et programmes pour l’emploi. Le gouvernement est également prié d’indiquer si des consultations sont menées avec les représentants des travailleurs ruraux et de l’économie informelle.

Observation (CEACR) - adoptée 2012, publiée 102ème session CIT (2013)

Articles 1 et 2 de la convention. Mise en œuvre d’une politique active de l’emploi. La commission prend note des informations contenues dans le rapport du gouvernement, reçu en octobre 2011, en réponse à son observation de 2009. Le gouvernement indique que la réalisation des objectifs de plein emploi, productif et librement choisi a été touchée par la récession économique née de la crise financière mondiale et de la hausse rapide des prix de l’énergie et des matières premières. Au premier trimestre 2010, le taux de participation était de 67,2 pour cent (73,5 pour cent pour les hommes et 61,4 pour cent pour les femmes) et le taux d’emploi s’élevait à 89,4 pour cent (89,5 pour cent pour les hommes et 89,3 pour cent pour les femmes). Le taux de chômage a presque doublé, passant de 6,7 pour cent, en juin 2007, à 12,1 pour cent, en juin 2011, avec une hausse plus importante dans le tourisme, le bâtiment et le commerce de gros et de détail (où le taux est passé de 9,8 pour cent, en juin 2007, à 16 pour cent, en juin 2011). Le gouvernement indique que des mesures actives pour l’emploi sont présentées dans la stratégie de développement à moyen terme et dans la stratégie budgétaire à moyen terme (2010-2014). L’Unité de recherche sur la main-d’œuvre et de statistique du ministère du Travail et de la Sécurité sociale rédige actuellement la politique nationale pour l’emploi. Le partenariat social appuie ces politiques. Elles visent principalement à maintenir la stabilité macroéconomique, à stimuler la croissance économique et le développement, à élever le niveau de vie, à répondre aux besoins de main-d’œuvre et à réduire le chômage et le sous-emploi. Dans sa communication d’août 2011, le Syndicat des travailleurs de la Barbade dit saluer toute intervention de politique générale qui promeut l’accès à l’emploi conformément aux normes énoncées dans l’Agenda du travail décent. Le gouvernement indique qu’il a reçu une assistance technique du BIT pour élaborer le programme de promotion du travail décent (PPTD). La dernière version du PPTD sera soumise au Cabinet à la fin du processus de consultation tripartite. La commission note que l’une des priorités du PPTD est de renforcer les politiques de l’emploi, notamment en améliorant le système d’information sur le marché du travail et en renforçant les capacités du Bureau national pour l’emploi. Le PPTD vise également à développer une culture de l’entrepreneuriat et à renforcer les entrepreneurs locaux pour qu’ils soient compétitifs. La commission invite le gouvernement à fournir, dans son prochain rapport, des informations sur les effets des mesures actives prises pour promouvoir l’emploi, notamment dans le cadre de la politique nationale pour l’emploi, sur la réduction du chômage et du sous-emploi et sur l’augmentation des niveaux d’emploi dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée. La commission prie également le gouvernement de fournir des informations détaillées sur l’impact des mesures prises pour satisfaire les besoins des catégories vulnérables de travailleurs, telles que les femmes, les jeunes, les travailleurs âgés, les travailleurs handicapés. Prière également de fournir des informations sur l’impact des activités de promotion de l’emploi menées dans le cadre du PPTD.
Education et formation professionnelle. La commission note que le Conseil de formation de la Barbade (BVTB) dispense un éventail de cours pour les personnes en emploi et les personnes au chômage d’âges différents afin qu’elles mettent leurs compétences à niveau, qu’elles suivent une nouvelle formation ou qu’elles acquièrent de nouvelles compétences. Cette formation vise à accroître la polyvalence des individus; elle prend la forme d’un apprentissage, d’une formation en entreprise et de cours du soir. Le gouvernement indique que l’étude la plus récente menée par le BVTB auprès de 459 personnes, qui avaient suivi au moins l’un de ces cours de formation pendant douze mois, montrait que près de 60 pour cent des personnes interrogées occupaient un emploi après la formation mais que 40 pour cent disaient être employées dans des domaines différents de ceux sur lesquels la formation portait. La commission note que l’une des priorités du PPTD est de renforcer l’enseignement et la formation techniques et professionnels, de promouvoir l’apprentissage tout au long de la vie et de doter la population active des compétences nécessaires dans l’économie mondiale. La commission invite le gouvernement à fournir les informations sur l’impact des mesures adoptées en collaboration avec les partenaires sociaux pour améliorer le système éducatif et de formation et renforcer la pertinence de son marché du travail afin d’aligner l’offre et la demande de compétences.
Participation des partenaires sociaux. Le gouvernement indique que les acteurs du partenariat social, à savoir les autorités gouvernementales et les organisations d’employeurs et de travailleurs, abordent trimestriellement les problèmes sociaux et économiques que rencontre le pays. Les partenaires sociaux participent également à la consultation nationale annuelle sur l’économie, qui réunit les représentants de tous les secteurs économiques. La commission invite le gouvernement à fournir, dans son prochain rapport, d’autres exemples de la façon dont les points de vue des partenaires sociaux sont pris en compte dans l’élaboration, la mise en œuvre et la révision des politiques et programmes pour l’emploi. Le gouvernement est également prié d’indiquer si des consultations sont menées avec les représentants des travailleurs ruraux et de l’économie informelle.

Observation (CEACR) - adoptée 2009, publiée 99ème session CIT (2010)

Application d’une politique active de l’emploi. La commission prend note des informations contenues dans le rapport du gouvernement reçu en février 2009. Le gouvernement indique que sa politique active destinée à promouvoir le plein emploi, productif et librement choisi, a été proclamée à la suite des protocoles élaborés par les partenaires sociaux et des déclarations du Premier ministre de la Barbade, d’autres ministres et de fonctionnaires. Le gouvernement a baissé les taxes professionnelles dans le but de réduire le coût de l’activité économique. De plus, la Banque centrale de la Barbade a diminué les taux d’intérêt directeurs des banques commerciales de 0,25 point pour les établir à 4 pour cent en octobre 2008, afin d’encourager les emprunts à des fins d’investissement et de favoriser ainsi la croissance. Le gouvernement indique que ses politiques commerciales et industrielles visent à accroître la création d’emplois dans toute l’économie. La commission note que, au deuxième trimestre de 2008, le taux de chômage est passé à 8,6 pour cent. Comme l’indique le Bilan préliminaire des économies d’Amérique latine et des Caraïbes (2008) de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC), ce léger accroissement du taux de chômage pendant la même période en 2007 reste inférieur à ceux enregistrés les années précédentes (le taux d’activité était de 68,7 pour cent de l’ensemble de la population adulte). La commission rappelle les commentaires formulés en juin 2008 par le Syndicat des travailleurs de la Barbade, dans lesquels le syndicat indiquait qu’il continue d’appuyer, au nom des microentreprises et des travailleurs indépendants, les interventions publiques destinées à accroître l’accès au crédit et aux informations sur le marché, ainsi qu’à l’éducation et à la formation, et, d’une manière générale, faciliter l’accès au travail décent dans l’économie informelle.

Le gouvernement indique aussi que les ministères, administrations et départements examinent individuellement les politiques, et sont chargés de les mettre en œuvre. Le ministère des Affaires économiques, de l’Autonomisation, de l’Innovation, des Echanges, de l’Industrie et du Commerce, par le biais de la division des affaires économiques, dispose d’un système de suivi qui présente le stade de mise en œuvre des politiques financières et économiques proposées, ces informations sont ensuite transmises au directeur des affaires financières et économiques et au ministre. La commission demande au gouvernement de fournir un complément d’information sur les mesures prises dans le cadre d’une politique active destinée à promouvoir le plein emploi, productif et librement choisi, et sur leurs résultats. Le gouvernement est également prié de fournir un complément d’information sur la façon dont les objectifs économiques sont pris en compte dans l’adoption et la révision de mesures dans le cadre de la politique monétaire, budgétaire et fiscale, et de la politique des prix, des revenus et des salaires.

Le gouvernement indique que l’Unité de recherche sur la main-d’œuvre et l’Unité statistique du ministère du Travail et de l’Immigration effectuent des recherches et des études afin de réunir des informations sur l’offre et la demande de main-d’œuvre. Le gouvernement indique aussi que l’Unité chargée des personnes handicapées et le Bureau des questions hommes/femmes cherchent à répondre aux besoins de certaines catégories de travailleurs, comme les femmes, les jeunes, les personnes âgées et les personnes handicapées. La commission demande au gouvernement de l’informer sur l’impact des mesures mises en œuvre pour répondre aux besoins des catégories vulnérables de travailleurs, comme les femmes, les jeunes, les travailleurs âgés et les travailleurs handicapés.

Education et formation professionnelle. La commission note que le Conseil de formation de la Barbade dispense une formation professionnelle dans le cadre de ses programmes de formation qualifiante. Le gouvernement indique aussi que le Conseil de l’enseignement technique et professionnel et de la formation a été institué pour allouer des ressources aux instituts de formation afin qu’ils puissent assurer une formation sectorielle. Ce conseil est chargé, entre autres, de veiller à la normalisation de la formation. La commission souhaiterait savoir si ces mesures ont permis d’améliorer la coordination entre, d’une part, les politiques d’éducation et de formation et, d’autre part, les possibilités d’emploi.

Participation des partenaires sociaux. La commission note que des consultations nationales sur l’économie se tiennent chaque année. La commission demande à nouveau au gouvernement de fournir dans son prochain rapport des informations sur la manière dont sont garanties les consultations sur les questions couvertes par la convention, y compris des exemples des questions examinées ou des décisions prises en matière de politique de l’emploi par le biais des conseils et commissions tripartites qui sont en place dans le pays. Le gouvernement est aussi prié de fournir des informations sur la façon dont sont consultés les représentants des travailleurs du secteur rural et de l’économie informelle, comme il est demandé dans le formulaire de rapport au titre de l’article 3 de la convention.

Observation (CEACR) - adoptée 2008, publiée 98ème session CIT (2009)

La commission note avec regret que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle prend note des commentaires du Syndicat des travailleurs de la Barbade (BWU) reçus en juin 2008. Le BWU indique que le Congrès des syndicats et des associations de travailleurs de la Barbade continue à soutenir des politiques d’intervention en faveur des microentreprises et des travailleurs indépendants pour promouvoir un meilleur accès aux facilités de crédit et à l’information sur le marché, à l’enseignement et à la formation et, d’une manière générale, au travail décent dans l’économie informelle. La commission renvoie à ses précédents commentaires, et prie le gouvernement de présenter un rapport pour examen par la commission à sa prochaine session, en donnant des informations sur les points suivants.

Articles 1 et 2 de la convention. Application d’une politique active de l’emploi. La commission demande des informations concernant les programmes exécutés et leurs effets sur la promotion de l’emploi en général et sur les différentes catégories de travailleurs comme les femmes, les jeunes, les travailleurs handicapés, les travailleurs âgés et les travailleurs du secteur rural.

Collecte et utilisation d’informations sur l’emploi. Prière de communiquer des informations montrant comment les différents programmes et politiques de promotion de l’emploi sont revus régulièrement dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée.

Article 3. Participation des partenaires sociaux à l’élaboration et à l’application de politiques. La commission réitère sa demande d’information montrant comment des consultations sont menées avec les représentants des partenaires sociaux, notamment les représentants du secteur rural et de l’économie informelle, et indiquant le résultat des consultations en matière de politique de l’emploi.

[Le gouvernement est invité à répondre en détail aux présents commentaires en 2009.]

Observation (CEACR) - adoptée 2007, publiée 97ème session CIT (2008)

La commission note que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle se voit donc obligée de renouveler son observation de 2006, qui était conçue dans les termes suivants:

La commission prend note du rapport du gouvernement pour la période qui se termine en décembre 2005, qui reprend en grande partie les informations fournies dans son précédent rapport reçu en 2003. Elle prend également note de l’observation présentée par le Syndicat des travailleurs de la Barbade (BWU) incluse dans le rapport du gouvernement ainsi que des données statistiques relatives à l’année 2005 fournies par le gouvernement.

1. Articles 1 et 2 de la convention. Application d’une politique active d’emploi. La commission note que les taux de chômage sont restés relativement stables alors que celui des hommes a augmenté entre 2001 (7,2 pour cent) et 2005 (8 pour cent), celui des femmes a diminué de 1,2 pour cent au cours de la même période. La commission rappelle que, dans son précédent rapport, le gouvernement se référait aux efforts déployés par le Bureau des affaires de l’égalité entre les hommes et les femmes pour intégrer la notion d’égalité dans l’objectif consistant à fournir de meilleures prestations pour les femmes dans le domaine de l’emploi, ainsi qu’au travail réalisé par le ministère de la Transformation sociale qui, dans le cadre de plusieurs programmes, aide à la création d’emplois pour son public principalement féminin. La commission rappelle également les efforts fournis par les commissions du développement urbain et rural afin de promouvoir le développement des infrastructures et d’encourager la création d’emplois ruraux, aussi bien dans le cadre des activités agricoles que non agricoles. La commission saurait gré au gouvernement de fournir, dans son prochain rapport, des informations complètes sur les programmes mis en œuvre et leurs répercussions sur la promotion de l’emploi, tant sur le plan global qu’en ce qui concerne certaines catégories particulières de travailleurs telles que les femmes, les jeunes, les travailleurs âgés et ceux du secteur rural. Prière également de fournir des informations sur le sous-emploi, comme demandé dans les précédents commentaires.

2. Collecte et utilisation de données sur l’emploi. Le gouvernement indique que le Département des statistiques et le ministère du Travail et de la Sécurité sociale sont chargés de recueillir et d’analyser les données concernant le volume et la répartition de la main-d’œuvre. Prière de fournir des informations sur la manière dont les différentes politiques et les différents programmes sont revus régulièrement dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée.

3. Personnes handicapées. Dans son précédent rapport, le gouvernement avait fait état de l’élaboration d’un rapport sur les personnes handicapées, qui présentait une approche stratégique destinée à améliorer la situation des travailleurs handicapés sur le marché du travail. Le gouvernement pourrait estimer utile de se référer aux instruments sur les personnes handicapées, adoptés par la Conférence en 1983 (convention no 159 et recommandation no 168). La commission saurait gré au gouvernement d’inclure dans son prochain rapport des données sur l’intégration des travailleurs handicapés dans le marché du travail.

4. Article 3. Participation des partenaires sociaux à l’élaboration, à la formulation et à l’application des politiques. La commission note que des discussions sur les politiques de l’emploi ont lieu avec les partenaires sociaux. Elle rappelle qu’une consultation nationale sur l’économie a été organisée en 2002 en vue d’obtenir l’appui des partenaires sociaux pour maintenir les niveaux de l’emploi, compte tenu de la récession économique mondiale. Un moratoire de trois mois a été accepté en matière de négociations salariales dans les secteurs clés de l’économie. La commission demande à nouveau au gouvernement de fournir des précisions supplémentaires sur la manière dont les consultations sont organisées avec les représentants des partenaires sociaux, et notamment avec les représentants des travailleurs du secteur rural et du secteur informel, ainsi que sur le résultat de ces consultations en ce qui concerne les politiques de l’emploi.

5. La commission prend note de la déclaration du BWU, qui reprend assez largement les dispositions de la recommandation (no 169) concernant la politique de l’emploi (dispositions complémentaires), 1984, et qui exprime sa préoccupation sur le fait que, dans l’économie informelle, les revenus moyens sont inférieurs à ceux de l’économie formelle. La commission prend note de l’appui du BWU à une politique d’interventions en faveur des microentreprises et des travailleurs indépendants afin de promouvoir un meilleur accès aux facilités de crédit et à l’information sur le marché, à l’enseignement et à la formation et, d’une manière générale, au travail décent dans l’économie informelle. La commission se réfère à cet égard aux conclusions de la discussion générale de la Conférence internationale du Travail sur l’économie informelle (CIT, Compte rendu provisoire no 25, 90e session, Genève, 2002) et invite le gouvernement à fournir des informations sur les efforts réalisés afin de promouvoir le travail décent pour les travailleurs de l’économie informelle.

Observation (CEACR) - adoptée 2006, publiée 96ème session CIT (2007)

La commission prend note du rapport du gouvernement pour la période qui se termine en décembre 2005, qui reprend en grande partie les informations fournies dans son précédent rapport reçu en 2003. Elle prend également note de l’observation présentée par le Syndicat des travailleurs de la Barbade (BWU) incluse dans le rapport du gouvernement ainsi que des données statistiques relatives à l’année 2005 fournies par le gouvernement.

1. Application d’une politique active d’emploi. La commission note que les taux de chômage sont restés relativement stables alors que celui des hommes a augmenté entre 2001 (7,2 pour cent) et 2005 (8 pour cent), celui des femmes a diminué de 1,2 pour cent au cours de la même période. La commission rappelle que, dans son précédent rapport, le gouvernement se référait aux efforts déployés par le Bureau des affaires de l’égalité entre les hommes et les femmes pour intégrer la notion d’égalité dans l’objectif consistant à fournir de meilleures prestations pour les femmes dans le domaine de l’emploi, ainsi qu’au travail réalisé par le ministère de la Transformation sociale qui, dans le cadre de plusieurs programmes, aide à la création d’emplois pour son public principalement féminin. La commission rappelle également les efforts fournis par les commissions du développement urbain et rural afin de promouvoir le développement des infrastructures et d’encourager la création d’emplois ruraux, aussi bien dans le cadre des activités agricoles que non agricoles. La commission saurait gré au gouvernement de fournir, dans son prochain rapport, des informations complètes sur les programmes mis en œuvre et leurs répercussions sur la promotion de l’emploi, tant sur le plan global qu’en ce qui concerne certaines catégories particulières de travailleurs telles que les femmes, les jeunes, les travailleurs âgés et ceux du secteur rural. Prière également de fournir des informations sur le sous-emploi, comme demandé dans les précédents commentaires.

2. Collecte et utilisation de données sur l’emploi. Le gouvernement indique que le Département des statistiques et le ministère du Travail et de la Sécurité sociale sont chargés de recueillir et d’analyser les données concernant le volume et la répartition de la main-d’œuvre. Prière de fournir des informations sur la manière dont les différentes politiques et les différents programmes sont revus régulièrement dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée (articles 1 et 2 de la convention).

3. Personnes handicapées. Dans son précédent rapport, le gouvernement avait fait état de l’élaboration d’un rapport sur les personnes handicapées, qui présentait une approche stratégique destinée à améliorer la situation des travailleurs handicapés sur le marché du travail. Le gouvernement pourrait estimer utile de se référer aux instruments sur les personnes handicapées, adoptés par la Conférence en 1983 (convention no 159 et recommandation no 168). La commission saurait gré au gouvernement d’inclure dans son prochain rapport des données sur l’intégration des travailleurs handicapés dans le marché du travail.

4. Participation des partenaires sociaux à la formulation et à l’application des politiques. La commission note que des discussions sur les politiques de l’emploi ont lieu avec les partenaires sociaux. Elle rappelle qu’une consultation nationale sur l’économie a été organisée en 2002 en vue d’obtenir l’appui des partenaires sociaux pour maintenir les niveaux de l’emploi, compte tenu de la récession économique mondiale. Un moratoire de trois mois a été accepté en matière de négociations salariales dans les secteurs clés de l’économie. La commission demande à nouveau au gouvernement de fournir des précisions supplémentaires sur la manière dont les consultations sont organisées avec les représentants des partenaires sociaux, et notamment avec les représentants des travailleurs du secteur rural et du secteur informel, ainsi que sur le résultat de ces consultations en ce qui concerne les politiques de l’emploi (article 3).

5. La commission prend note de la déclaration du BWU, qui reprend assez largement les dispositions de la recommandation (no 169) concernant la politique de l’emploi (dispositions complémentaires), 1984, et qui exprime sa préoccupation sur le fait que, dans l’économie informelle, les revenus moyens sont inférieurs à ceux de l’économie formelle. La commission prend note de l’appui du BWU à une politique d’interventions en faveur des micro-entreprises et des travailleurs indépendants afin de promouvoir un meilleur accès aux facilités de crédit et à l’information sur le marché, à l’enseignement et à la formation et, d’une manière générale, au travail décent dans l’économie informelle. La commission se réfère à cet égard aux conclusions de la discussion générale de la Conférence internationale du Travail sur l’économie informelle (CIT, Compte rendu provisoire no 25, 90e session, Genève, 2002) et invite le gouvernement à fournir des informations sur les efforts réalisés afin de promouvoir le travail décent pour les travailleurs de l’économie informelle.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2005, publiée 95ème session CIT (2006)

La commission note que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère qu’un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu’il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa demande directe de 2003, qui était conçue dans les termes suivants:

La commission prend note du rapport du gouvernement pour la période se terminant en septembre 2002, reçu en juin 2003.

1. Article 1 de la convention. Le gouvernement explique que bien que le chômage soit resté relativement stable au niveau de 9,9 pour cent en 2001, son taux parmi les femmes demeure relativement élevé puisqu’il est de 12,6 pour cent. Le gouvernement se réfère à ce propos aux efforts déployés par le Bureau des affaires de l’égalité entre les hommes et les femmes pour intégrer la notion d’égalité dans l’objectif consistant à fournir de meilleures prestations pour les femmes dans le domaine de l’emploi ainsi qu’au travail réalisé par le ministère de la Transformation sociale qui, dans le cadre de plusieurs programmes, aide à la création d’emplois pour son public principalement féminin. Enfin, le gouvernement mentionne les efforts fournis par les commissions du développement urbain et rural en vue de promouvoir le développement des infrastructures et d’encourager la création d’emplois ruraux aussi bien dans le cadre des activités agricoles que non agricoles. La commission prend note de ces informations et apprécierait de continuer à recevoir, dans le prochain rapport du gouvernement, des détails sur les différents programmes appliqués et leurs répercussions sur la promotion de l’emploi tant sur le plan global qu’en ce qui concerne des catégories particulières de travailleurs comme les femmes, les jeunes et les travailleurs âgés. Prière de fournir aussi des informations sur le sous-emploi, comme demandé dans les précédents commentaires.

2. Dans son rapport, le gouvernement fournit des informations sur l’élaboration d’un livre blanc relatif aux personnes handicapées qui présente une approche stratégique destinée à améliorer la situation des travailleurs handicapés sur le marché du travail. Par ailleurs, le gouvernement a créé l’Unité nationale des personnes handicapées, chargée de fournir des services et une aide aux travailleurs handicapés, de faciliter la collaboration entre le gouvernement et les organisations non gouvernementales, d’accorder des autorisations aux organisations de personnes handicapées, d’assurer une formation destinée à la sensibilisation des services du secteur public et du secteur privé et de conseiller le gouvernement sur les questions relatives aux personnes handicapées. La commission prend note de ces informations avec intérêt et apprécierait de recevoir, dans le prochain rapport du gouvernement, des informations sur l’intégration des travailleurs handicapés sur le marché du travail. Le gouvernement pourrait estimer utile de se référer aux instruments sur les personnes handicapées adoptés par la Conférence en 1983 (convention no 159 et recommandation no 168).

3. Article 2. Le gouvernement explique que le Département des statistiques et le ministère du Travail et de la Sécurité sociale sont chargés de recueillir et d’analyser les données concernant le volume et la répartition de la main-d’œuvre. Prière de communiquer des informations sur la manière dont les différentes politiques et les différents programmes sont revus régulièrement dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée.

4. Article 3. La commission note qu’une consultation nationale sur l’économie a été organisée en 2002 afin de rechercher l’appui des partenaires sociaux pour maintenir les niveaux de l’emploi, compte tenu de la récession économique mondiale. Un moratoire de trois mois a été accepté en matière de négociations de salaires dans les secteurs clés de l’économie. La commission demande à nouveau au gouvernement de fournir des détails supplémentaires sur la manière dont les consultations sont organisées avec les représentants des employeurs, des travailleurs et des autres groupes, tels que les travailleurs du secteur rural et du secteur informel, et sur le résultat de telles consultations concernant les politiques de l’emploi.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2003, publiée 92ème session CIT (2004)

La commission prend note du rapport du gouvernement pour la période se terminant en septembre 2002, reçu en juin 2003.

1. Article 1 de la convention. Le gouvernement explique que bien que le chômage soit resté relativement stable au niveau de 9,9 pour cent en 2001, son taux parmi les femmes demeure relativement élevé puisqu’il est de 12,6 pour cent. Le gouvernement se réfère à ce propos aux efforts déployés par le Bureau des affaires de l’égalité entre les hommes et les femmes pour intégrer la notion d’égalité dans l’objectif consistant à fournir de meilleures prestations pour les femmes dans le domaine de l’emploi ainsi qu’au travail réalisé par le ministère de la Transformation sociale qui, dans le cadre de plusieurs programmes, aide à la création d’emplois pour son public principalement féminin. Enfin, le gouvernement mentionne les efforts fournis par les commissions du développement urbain et rural en vue de promouvoir le développement des infrastructures et d’encourager la création d’emplois ruraux aussi bien dans le cadre des activités agricoles que non agricoles. La commission prend note de ces informations et apprécierait de continuer à recevoir, dans le prochain rapport du gouvernement, des détails sur les différents programmes appliqués et leurs répercussions sur la promotion de l’emploi tant sur le plan global qu’en ce qui concerne des catégories particulières de travailleurs comme les femmes, les jeunes et les travailleurs âgés. Prière de fournir aussi des informations sur le sous-emploi, comme demandé dans les précédents commentaires.

2. Dans son rapport, le gouvernement fournit des informations sur l’élaboration d’un livre blanc relatif aux personnes handicapées qui présente une approche stratégique destinée à améliorer la situation des travailleurs handicapés sur le marché du travail. Par ailleurs, le gouvernement a créé l’Unité nationale des personnes handicapées, chargée de fournir des services et une aide aux travailleurs handicapés, de faciliter la collaboration entre le gouvernement et les organisations non gouvernementales, d’accorder des autorisations aux organisations de personnes handicapées, d’assurer une formation destinée à la sensibilisation des services du secteur public et du secteur privé et de conseiller le gouvernement sur les questions relatives aux personnes handicapées. La commission prend note de ces informations avec intérêt et apprécierait de recevoir, dans le prochain rapport du gouvernement, des informations sur l’intégration des travailleurs handicapés sur le marché du travail. Le gouvernement pourrait estimer utile de se référer aux instruments sur les personnes handicapées adoptés par la Conférence en 1983 (convention no 159et recommandation no 168).

3. Article 2. Le gouvernement explique que le Département des statistiques et le ministère du Travail et de la Sécurité sociale sont chargés de recueillir et d’analyser les données concernant le volume et la répartition de la main-d’œuvre. Prière de communiquer des informations sur la manière dont les différentes politiques et les différents programmes sont revus régulièrement dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée.

4. Article 3. La commission note qu’une consultation nationale sur l’économie a été organisée en 2002 afin de rechercher l’appui des partenaires sociaux pour maintenir les niveaux de l’emploi, compte tenu de la récession économique mondiale. Un moratoire de trois mois a été accepté en matière de négociations de salaires dans les secteurs clés de l’économie. La commission demande à nouveau au gouvernement de fournir des détails supplémentaires sur la manière dont les consultations sont organisées avec les représentants des employeurs, des travailleurs et des autres groupes, tels que les travailleurs du secteur rural et du secteur informel, et sur le résultat de telles consultations concernant les politiques de l’emploi.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2002, publiée 91ème session CIT (2003)

La commission note que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère qu’un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu’il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa demande directe de 2001, qui était conçue dans les termes suivants:

La commission note le rapport du gouvernement pour la période se terminant en juin 2000 qui comprend une vaste enquête sur le secteur informel pour 1997-98.

  1. Article 1 de la convention. Le gouvernement décrit son Système d’emploi des jeunes (Youth Employment Scheme - YES) créé en 1995. Ce programme vise les jeunes gens de 18 à 30 ans et prévoit des conseils d’ordre général sur la gestion des affaires, une assistance technique en marketing et comptabilité, une aide financière, le concours de conseillers et des programmes de sensibilisation pour encourager l’esprit d’entreprise. Le gouvernement déclare que le YES a aidé au démarrage de 55 entreprises, dont plus des trois quarts sont toujours en activité; il a contribuéà l’expansion de 74 entreprises et à la création de 61 emplois. La commission prend note de ces informations et souhaite des informations complémentaires sur les programmes en vigueur qui visent à promouvoir l’emploi d’autres catégories de travailleurs telles que les femmes, les personnes handicapées et les travailleurs âgés. Il voudra bien fournir également les informations demandées dans le formulaire de rapport sur la situation, le niveau et les tendances de l’emploi, du chômage et du sous-emploi.

2. La commission note également avec intérêt les résultats de l’enquête menée en 1997-98 sur le secteur informel. Il en ressort que les travailleurs de ce secteur sont peu qualifiés et ont en conséquence une faible productivité, que les entreprises y sont souvent mal gérées et que les producteurs n’ont qu’un accès limité aux marchés. La faible performance des entreprises du secteur informel tient en partie à ce que l’essentiel de l’appui du gouvernement aux entreprises subvient aux besoins des grandes entreprises du secteur organisé. Si pour le moment le secteur informel ne produit pas autant qu’il le pourrait actuellement, il dispose d’un énorme potentiel de croissance et présente une très grande importance pour la subsistance d’une très forte proportion de la population active. L’enquête recommande que les producteurs de ce secteur puissent bénéficier d’un meilleur appui pour les aider à améliorer leur productivité et leur accès aux marchés, tout en évitant de les harceler ou de les pénaliser parce qu’ils opèrent en dehors des limites de la réglementation officielle. La commission apprécierait de recevoir des informations complémentaires sur toute action de suivi prise à la lumière de ces conclusions et recommandations.

  Article 2. Le gouvernement voudra bien fournir également des informations sur la façon dont les politiques et les programmes en faveur de l’emploi sont régulièrement revues dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée.

  Article 3. La commission note avec intérêt que le Protocole Trois pour la mise en œuvre d’un partenariat social 1998-2000 établit une consultation tripartite pour toutes les questions concernant la performance macroéconomique de la Barbade et élargit le champ des questions pouvant faire l’objet de cette consultation. L’application de ce protocole a étéétendue jusqu’au 31 mars 2001 et a reçu l’appui des organisations d’employeurs et de travailleurs. La commission apprécierait de recevoir des informations complémentaires sur les résultats en ce qui concerne les questions relatives à la politique de l’emploi figurant dans le Protocole Trois et, d’une façon générale, sur la façon dont ont lieu les consultations avec les représentants des employeurs, des travailleurs et d’autres groupes, tels que les travailleurs de l’agriculture et du secteur informel, ainsi que sur le résultat de ces consultations.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2001, publiée 90ème session CIT (2002)

La commission note le rapport du gouvernement pour la période se terminant en juin 2000 qui comprend une vaste enquête sur le secteur informel pour 1997 98.

1. Article 1 de la convention. Le gouvernement décrit son Système d’emploi des jeunes (Youth Employment Scheme - YES) créé en 1995. Ce programme vise les jeunes gens de 18 à 30 ans et prévoit des conseils d’ordre général sur la gestion des affaires, une assistance technique en marketing et comptabilité, une aide financière, le concours de conseillers et des programmes de sensibilisation pour encourager l’esprit d’entreprise. Le gouvernement déclare que le YES a aidé au démarrage de 55 entreprises, dont plus des trois quarts sont toujours en activité; il a contribuéà l’expansion de 74 entreprises et à la création de 61 emplois. La commission prend note de ces informations et souhaite des informations complémentaires sur les programmes en vigueur qui visent à promouvoir l’emploi d’autres catégories de travailleurs telles que les femmes, les personnes handicapées et les travailleurs âgés. Il voudra bien fournir également les informations demandées dans le formulaire de rapport sur la situation, le niveau et les tendances de l’emploi, du chômage et du sous-emploi.

2. La commission note également avec intérêt les résultats de l’enquête menée en 1997-98 sur le secteur informel. Il en ressort que les travailleurs de ce secteur sont peu qualifiés et ont en conséquence une faible productivité, que les entreprises y sont souvent mal gérées et que les producteurs n’ont qu’un accès limité aux marchés. La faible performance des entreprises du secteur informel tient en partie à ce que l’essentiel de l’appui du gouvernement aux entreprises subvient aux besoins des grandes entreprises du secteur organisé. Si pour le moment le secteur informel ne produit pas autant qu’il le pourrait actuellement, il dispose d’un énorme potentiel de croissance et présente une très grande importance pour la subsistance d’une très forte proportion de la population active. L’enquête recommande que les producteurs de ce secteur puissent bénéficier d’un meilleur appui pour les aider à améliorer leur productivité et leur accès aux marchés, tout en évitant de les harceler ou de les pénaliser parce qu’ils opèrent en dehors des limites de la réglementation officielle. La commission apprécierait de recevoir des informations complémentaires sur toute action de suivi prise à la lumière de ces conclusions et recommandations.

Article 2. Le gouvernement voudra bien fournir également des informations sur la façon dont les politiques et les programmes en faveur de l’emploi sont régulièrement revues dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée.

Article 3. La commission note avec intérêt que le Protocole Trois pour la mise en oeuvre d’un partenariat social 1998-2000 établit une consultation tripartite pour toutes les questions concernant la performance macroéconomique de la Barbade et élargit le champ des questions pouvant faire l’objet de cette consultation. L’application de ce protocole a étéétendue jusqu’au 31 mars 2001 et a reçu l’appui des organisations d’employeurs et de travailleurs. La commission apprécierait de recevoir des informations complémentaires sur les résultats en ce qui concerne les questions relatives à la politique de l’emploi figurant dans le Protocole Trois et, d’une façon générale, sur la façon dont ont lieu les consultations avec les représentants des employeurs, des travailleurs et d’autres groupes, tels que les travailleurs de l’agriculture et du secteur informel, ainsi que sur le résultat de ces consultations.

Demande directe (CEACR) - adoptée 1999, publiée 88ème session CIT (2000)

1. La commission prend note des informations contenues dans le rapport du gouvernement reçu en décembre 1998. Le gouvernement décrit le protocole no 3 relatif à l'application d'un partenariat social en 1998-2000, adopté dans le cadre d'une représentation tripartite. Ce protocole concerne les taux de change, une croissance économique soutenable, la restructuration d'économie, la progression de l'emploi et de la productivité, l'équilibre des prix et des revenus et la consolidation de la consultation tripartite. Le gouvernement a également constitué une sous-commission des partenaires sociaux pour la consultation sur tous les aspects de la mise en oeuvre du protocole no 3. La commission prend note avec intérêt de ces informations, notamment de celles qui concernent l'étendue des consultations prévues à l'article 3 de la convention avec les organisations de travailleurs et d'employeurs et les représentants des autres secteurs de l'économie. Elle souhaiterait obtenir de plus amples informations sur les résultats obtenus par le partenariat social, le protocole no 3 et les travaux de la sous-commission.

2. Le gouvernement déclare que le chômage a atteint un sommet de 24,3 pour cent en 1994, avant de revenir à 14,5 pour cent en 1997. Le secteur informel s'est développé. Les jeunes et les femmes restent les catégories les plus touchées par le chômage. En 1997, le taux de chômage était de 11,3 pour cent pour les hommes, mais de 17,8 pour cent pour les femmes. Pour réduire le chômage chez les femmes et les jeunes, le gouvernement a mis en oeuvre des programmes ciblés de formation professionnelle ainsi qu'un système d'incitation des jeunes de 15 à 30 ans à entreprendre, système qui prévoit assistance et orientation technique et formation financière et économique. La commission souhaiterait que le gouvernement explique de manière plus détaillée les différents types de programmes ciblés mis en oeuvre et précise combien de participants accèdent à un emploi durable. Elle prie de fournir de plus amples informations sur les autres programmes qu'il mentionne dans son rapport, notamment sur l'impact du Projet de développement des ressources humaines, dans l'objectif du plein emploi, productif et librement choisi, conformément à l'article 1 de la convention.

3. La commission note également qu'une enquête sur la flexibilité de la main-d'oeuvre et une étude sur le secteur informel ont été menées en 1998, l'une et l'autre avec l'appui du BIT. Le gouvernement a également participé à un séminaire sous-régional du BIT sur le développement des programmes de statistiques des salaires pour les Caraïbes, qui pourrait constituer une base pour la collecte des données sur l'emploi. Elle prie le gouvernement de communiquer copie des enquêtes réalisées et de fournir de plus amples informations sur toute action de suivi à laquelle ces enquêtes ainsi que les séminaires auraient donné lieu, comme demandé dans la Partie V du formulaire de rapport. Elle souhaiterait également que le gouvernement communique copie, dans son prochain rapport, des bilans économiques de la Banque centrale et du ministère des Finances et de l'Economie.

Demande directe (CEACR) - adoptée 1998, publiée 87ème session CIT (1999)

La commission note avec regret que, pour la troisième année consécutive, le rapport n'a pas été reçu. Elle espère qu'un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu'il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa précédente demande directe, qui était conçue dans les termes suivants:

1. La commission a pris note de la documentation transmise par le gouvernement en réponse à sa demande antérieure. Les données relatives au marché du travail communiquées par le gouvernement font état d'une détérioration préoccupante de la situation de l'emploi depuis le début de la décennie. La récession de l'activité économique s'est accompagnée d'une contraction de l'emploi total de plus de 5 pour cent entre septembre 1991 et septembre 1993 et de la forte progression du chômage dont le taux est passé de 18 pour cent à 25,3 pour cent. Selon des données plus récentes, la reprise de la croissance aurait permis de stabiliser depuis lors le taux de chômage à environ 22 pour cent. La commission observe que les perspectives d'emploi des jeunes sont particulièrement difficiles. Elle invite le gouvernement à continuer de fournir des informations aussi détaillées que possible sur la situation et les tendances d'évolution de l'emploi, du sous-emploi et du chômage. La commission rappelle à cet égard qu'elle avait souhaité disposer d'informations sur les progrès accomplis dans le rassemblement et l'analyse des données statistiques pertinentes grâce à l'introduction du nouveau système d'information sur le marché du travail (LMIS). En outre, elle a été informée d'une demande d'assistance auprès du BIT en vue du perfectionnement de ce système. Prière de fournir des informations complètes sur toute nouvelle mesure qui aura été prise afin de disposer des données nécessaires à la formulation et à l'évaluation de la politique de l'emploi.

2. La commission prend note des orientations du Plan sectoriel de développement 1993-2000 en matière d'emploi. Elle saurait gré au gouvernement de préciser la manière dont les principales politiques globales et sectorielles de développement contribuent à la poursuite des objectifs de l'emploi. Prière de fournir des informations détaillées à ce sujet en réponse aux questions du formulaire de rapport.

3. La commission note les indications relatives au programme de promotion de l'emploi des jeunes par l'encouragement à l'emploi indépendant. Prière de fournir toute évaluation disponible des résultats obtenus par ce programme. Prière d'indiquer si des mesures spécifiques sont mises en oeuvre ou envisagées pour promouvoir l'emploi des femmes, compte tenu des dispositions de la convention no 111 et des commentaires de la commission sur l'application de celle-ci. Prière également de continuer de fournir des informations sur les mesures prises ou envisagées pour assurer une meilleure coordination de l'enseignement et de la formation avec les perspectives de l'emploi.

4. La commission prend note de la conclusion avec les partenaires sociaux d'un protocole sur la politique des prix et des revenus. Elle saurait gré au gouvernement de fournir des informations sur la manière dont, plus généralement, les représentants des milieux intéressés, et en particulier les représentants des employeurs et des travailleurs, sont consultés au sujet des politiques de l'emploi, "afin qu'il soit pleinement tenu compte de leur expérience et de leur opinion, qu'ils collaborent entièrement à l'élaboration de ces politiques et qu'ils aident à recueillir des appuis en faveur de ces dernières", conformément à l'article 3 de la convention. Prière d'indiquer si des procédures formelles de consultation ont été instituées à cet effet.

5. Prière d'indiquer l'action entreprise en conséquence des missions ou projets de coopération technique du BIT dans le domaine de l'emploi (Partie V du formulaire de rapport).

6. La commission souhaiterait que le gouvernement fournisse, avec les données statistiques, un bref résumé de son approche en matière de politique de l'emploi, en indiquant les progrès réalisés et les difficultés rencontrées.

Demande directe (CEACR) - adoptée 1997, publiée 86ème session CIT (1998)

La commission note avec regret que le rapport n'a pas été reçu. Elle espère qu'un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu'il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa précédente demande directe, qui était conçue dans les termes suivants:

1. La commission a pris note de la documentation transmise par le gouvernement en réponse à sa demande antérieure. Les données relatives au marché du travail communiquées par le gouvernement font état d'une détérioration préoccupante de la situation de l'emploi depuis le début de la décennie. La récession de l'activité économique s'est accompagnée d'une contraction de l'emploi total de plus de 5 pour cent entre septembre 1991 et septembre 1993 et de la forte progression du chômage dont le taux est passé de 18 pour cent à 25,3 pour cent. Selon des données plus récentes, la reprise de la croissance aurait permis de stabiliser depuis lors le taux de chômage à environ 22 pour cent. La commission observe que les perspectives d'emploi des jeunes sont particulièrement difficiles. Elle invite le gouvernement à continuer de fournir des informations aussi détaillées que possible sur la situation et les tendances d'évolution de l'emploi, du sous-emploi et du chômage. La commission rappelle à cet égard qu'elle avait souhaité disposer d'informations sur les progrès accomplis dans le rassemblement et l'analyse des données statistiques pertinentes grâce à l'introduction du nouveau système d'information sur le marché du travail (LMIS). En outre, elle a été informée d'une demande d'assistance auprès du BIT en vue du perfectionnement de ce système. Prière de fournir des informations complètes sur toute nouvelle mesure qui aura été prise afin de disposer des données nécessaires à la formulation et à l'évaluation de la politique de l'emploi.

2. La commission prend note des orientations du Plan sectoriel de développement 1993-2000 en matière d'emploi. Elle saurait gré au gouvernement de préciser la manière dont les principales politiques globales et sectorielles de développement contribuent à la poursuite des objectifs de l'emploi. Prière de fournir des informations détaillées à ce sujet en réponse aux questions du formulaire de rapport.

3. La commission note les indications relatives au programme de promotion de l'emploi des jeunes par l'encouragement à l'emploi indépendant. Prière de fournir toute évaluation disponible des résultats obtenus par ce programme. Prière d'indiquer si des mesures spécifiques sont mises en oeuvre ou envisagées pour promouvoir l'emploi des femmes, compte tenu des dispositions de la convention no 111 et des commentaires de la commission sur l'application de celle-ci. Prière également de continuer de fournir des informations sur les mesures prises ou envisagées pour assurer une meilleure coordination de l'enseignement et de la formation avec les perspectives de l'emploi.

4. La commission prend note de la conclusion avec les partenaires sociaux d'un protocole sur la politique des prix et des revenus. Elle saurait gré au gouvernement de fournir des informations sur la manière dont, plus généralement, les représentants des milieux intéressés, et en particulier les représentants des employeurs et des travailleurs, sont consultés au sujet des politiques de l'emploi, "afin qu'il soit pleinement tenu compte de leur expérience et de leur opinion, qu'ils collaborent entièrement à l'élaboration de ces politiques et qu'ils aident à recueillir des appuis en faveur de ces dernières", conformément à l'article 3 de la convention. Prière d'indiquer si des procédures formelles de consultation ont été instituées à cet effet.

5. Prière d'indiquer l'action entreprise en conséquence des missions ou projets de coopération technique du BIT dans le domaine de l'emploi (Partie V du formulaire de rapport).

6. La commission souhaiterait que le gouvernement fournisse, avec les données statistiques, un bref résumé de son approche en matière de politique de l'emploi, en indiquant les progrès réalisés et les difficultés rencontrées.

Demande directe (CEACR) - adoptée 1996, publiée 85ème session CIT (1997)

La commission note que le rapport n'a pas été reçu. Elle espère qu'un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu'il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa précédente demande directe, qui était conçue dans les termes suivants:

1. La commission a pris note de la documentation transmise par le gouvernement en réponse à sa demande antérieure. Les données relatives au marché du travail communiquées par le gouvernement font état d'une détérioration préoccupante de la situation de l'emploi depuis le début de la décennie. La récession de l'activité économique s'est accompagnée d'une contraction de l'emploi total de plus de 5 pour cent entre septembre 1991 et septembre 1993 et de la forte progression du chômage dont le taux est passé de 18 pour cent à 25,3 pour cent. Selon des données plus récentes, la reprise de la croissance aurait permis de stabiliser depuis lors le taux de chômage à environ 22 pour cent. La commission observe que les perspectives d'emploi des jeunes sont particulièrement difficiles. Elle invite le gouvernement à continuer de fournir des informations aussi détaillées que possible sur la situation et les tendances d'évolution de l'emploi, du sous-emploi et du chômage. La commission rappelle à cet égard qu'elle avait souhaité disposer d'informations sur les progrès accomplis dans le rassemblement et l'analyse des données statistiques pertinentes grâce à l'introduction du nouveau système d'information sur le marché du travail (LMIS). En outre, elle a été informée d'une demande d'assistance auprès du BIT en vue du perfectionnement de ce système. Prière de fournir des informations complètes sur toute nouvelle mesure qui aura été prise afin de disposer des données nécessaires à la formulation et à l'évaluation de la politique de l'emploi.

2. La commission prend note des orientations du Plan sectoriel de développement 1993-2000 en matière d'emploi. Elle saurait gré au gouvernement de préciser la manière dont les principales politiques globales et sectorielles de développement contribuent à la poursuite des objectifs de l'emploi. Prière de fournir des informations détaillées à ce sujet en réponse aux questions du formulaire de rapport.

3. La commission note les indications relatives au programme de promotion de l'emploi des jeunes par l'encouragement à l'emploi indépendant. Prière de fournir toute évaluation disponible des résultats obtenus par ce programme. Prière d'indiquer si des mesures spécifiques sont mises en oeuvre ou envisagées pour promouvoir l'emploi des femmes, compte tenu des dispositions de la convention no 111 et des commentaires de la commission sur l'application de celle-ci. Prière également de continuer de fournir des informations sur les mesures prises ou envisagées pour assurer une meilleure coordination de l'enseignement et de la formation avec les perspectives de l'emploi.

4. La commission prend note de la conclusion avec les partenaires sociaux d'un protocole sur la politique des prix et des revenus. Elle saurait gré au gouvernement de fournir des informations sur la manière dont, plus généralement, les représentants des milieux intéressés, et en particulier les représentants des employeurs et des travailleurs, sont consultés au sujet des politiques de l'emploi, "afin qu'il soit pleinement tenu compte de leur expérience et de leur opinion, qu'ils collaborent entièrement à l'élaboration de ces politiques et qu'ils aident à recueillir des appuis en faveur de ces dernières", conformément à l'article 3 de la convention. Prière d'indiquer si des procédures formelles de consultation ont été instituées à cet effet.

5. Prière d'indiquer l'action entreprise en conséquence des missions ou projets de coopération technique du BIT dans le domaine de l'emploi (Partie V du formulaire de rapport).

6. La commission souhaiterait que le gouvernement fournisse, avec les données statistiques, un bref résumé de son approche en matière de politique de l'emploi, en indiquant les progrès réalisés et les difficultés rencontrées.

Demande directe (CEACR) - adoptée 1995, publiée 83ème session CIT (1996)

1. La commission a pris note de la documentation transmise par le gouvernement en réponse à sa demande antérieure. Les données relatives au marché du travail communiquées par le gouvernement font état d'une détérioration préoccupante de la situation de l'emploi depuis le début de la décennie. La récession de l'activité économique s'est accompagnée d'une contraction de l'emploi total de plus de 5 pour cent entre septembre 1991 et septembre 1993 et de la forte progression du chômage dont le taux est passé de 18 pour cent à 25,3 pour cent. Selon des données plus récentes, la reprise de la croissance aurait permis de stabiliser depuis lors le taux de chômage à environ 22 pour cent. La commission observe que les perspectives d'emploi des jeunes sont particulièrement difficiles. Elle invite le gouvernement à continuer de fournir des informations aussi détaillées que possible sur la situation et les tendances d'évolution de l'emploi, du sous-emploi et du chômage. La commission rappelle à cet égard qu'elle avait souhaité disposer d'informations sur les progrès accomplis dans le rassemblement et l'analyse des données statistiques pertinentes grâce à l'introduction du nouveau système d'information sur le marché du travail (LMIS). En outre, elle a été informée d'une demande d'assistance auprès du BIT en vue du perfectionnement de ce système. Prière de fournir des informations complètes sur toute nouvelle mesure qui aura été prise afin de disposer des données nécessaires à la formulation et à l'évaluation de la politique de l'emploi.

2. La commission prend note des orientations du Plan sectoriel de développement 1993-2000 en matière d'emploi. Elle saurait gré au gouvernement de préciser la manière dont les principales politiques globales et sectorielles de développement contribuent à la poursuite des objectifs de l'emploi. Prière de fournir des informations détaillées à ce sujet en réponse aux questions du formulaire de rapport.

3. La commission note les indications relatives au programme de promotion de l'emploi des jeunes par l'encouragement à l'emploi indépendant. Prière de fournir toute évaluation disponible des résultats obtenus par ce programme. Prière d'indiquer si des mesures spécifiques sont mises en oeuvre ou envisagées pour promouvoir l'emploi des femmes, compte tenu des dispositions de la convention no 111 et des commentaires de la commission sur l'application de celle-ci. Prière également de continuer de fournir des informations sur les mesures prises ou envisagées pour assurer une meilleure coordination de l'enseignement et de la formation avec les perspectives de l'emploi.

4. La commission prend note de la conclusion avec les partenaires sociaux d'un protocole sur la politique des prix et des revenus. Elle saurait gré au gouvernement de fournir des informations sur la manière dont, plus généralement, les représentants des milieux intéressés, et en particulier les représentants des employeurs et des travailleurs, sont consultés au sujet des politiques de l'emploi, "afin qu'il soit pleinement tenu compte de leur expérience et de leur opinion, qu'ils collaborent entièrement à l'élaboration de ces politiques et qu'ils aident à recueillir des appuis en faveur de ces dernières", conformément à l'article 3 de la convention. Prière d'indiquer si des procédures formelles de consultation ont été instituées à cet effet.

5. Prière d'indiquer l'action entreprise en conséquence des missions ou projets de coopération technique du BIT dans le domaine de l'emploi (Partie V du formulaire de rapport).

6. La commission souhaiterait que le gouvernement fournisse, avec les données statistiques, un bref résumé de son approche en matière de politique de l'emploi, en indiquant les progrès réalisés et les difficultés rencontrées.

Demande directe (CEACR) - adoptée 1994, publiée 81ème session CIT (1994)

La commission note avec regret que le rapport n'a pas été reçu. Elle espère qu'un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu'il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa précédente demande directe qui était conçue dans les termes suivants:

1. La commission a pris connaissance des informations transmises par le gouvernement en réponse à sa demande directe antérieure, et a noté avec intérêt les données statistiques sur la situation et les tendances du marché de l'emploi fournies, selon lesquelles le niveau d'emploi a augmenté entre 1987-1989 (passant de 119.400 à plus de 121.000 en 1988-89), tandis que le taux du chômage diminuait durant la même période (passant de 17,9 pour cent en 1987 à 15,7 pour cent de la population active en 1989).

2. La commission note également avec intérêt les informations contenues dans le rapport du gouvernement concernant les objectifs de politiques de l'emploi énoncés dans le Plan de développement 1983-1988 et la stratégie monétaire et fiscale adoptée pour la période 1986-1989. Elle note, en particulier, que les politiques fiscales et monétaires sont utilisées non seulement à des fins de restructuration et de reprise économiques, mais aussi de création d'emplois et que, par exemple, un rabais sur l'impôt sur les bénéfices pouvant aller jusqu'à 2,5 pour cent en fonction du nombre d'emplois créés a été accordé aux entreprises. Elle espère que le gouvernement continuera de fournir des informations détaillées sur les objectifs de l'emploi définis dans les plans de développement et les mesures prises pour les atteindre, y compris celles destinées à satisfaire les besoins de catégories particulières de travailleurs, notamment les jeunes et les femmes. En outre, elle saurait gré au gouvernement d'indiquer dans son prochain rapport dans quelle mesure ces objectifs ont été ou sont en train d'être atteints. Prière de fournir un exemplaire du plan de développement 1988-1993 ou des copies d'extraits pertinents (article 1 de la convention).

3. La commission a pris note des informations contenues dans le rapport du gouvernement concernant les recommandations formulées dans le rapport de la "Task Force" sur le chômage et leur mise en oeuvre partielle. A cet égard, la commission prie le gouvernment de fournir toutes informations utiles concernant la suite donnée à ces recommandations dans l'actuel plan de développement et leur impact sur l'emploi, notamment s'agissant de la promotion de l'emploi indépendant parmi les jeunes et les femmes (article 1).

4. Se référant à sa précédente demande directe, la commission prie le gouvernement de bien vouloir indiquer dans son prochain rapport comment les données statistiques sur le marché de l'emploi rassemblées ont été utilisées, en tant que bases des décisions relatives aux mesures de politique de l'emploi, pour déterminer et revoir régulièrement les mesures à adopter. En outre, elle saurait gré au gouvernement de bien vouloir indiquer dans quelle mesure l'introduction du nouveau système (LMI) d'information sur le marché de l'emploi a permis d'améliorer le rassemblement et l'analyse des données statistiques susmentionnées (article 2).

5. Se référant également à sa précédente demande directe, la commission espère que le prochain rapport du gouvernement fournira des informations sur la manière dont les représentants des milieux intéressés par les mesures à prendre sont consultés au sujet des politiques de l'emploi et indiquera si les procédures formelles de consultation ont été instituées ou sont envisagées dans ce but (article 3).

Point V du formulaire de rapport. La commission a noté les mesures prises dans le cadre du projet OIT/PNUD sur la promotion des activités génératrices de revenus au moyen de l'artisanat, et qui ont bénéficié principalement aux femmes. Elle saurait gré au gouvernement d'indiquer dans son prochain rapport dans quelle mesure et dans quel cadre les actions susmentionnées se poursuivent.

Demande directe (CEACR) - adoptée 1993, publiée 80ème session CIT (1993)

La commission note que le rapport n'a pas été reçu. Elle espère qu'un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu'il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa précédente demande directe, qui était conçue dans les termes suivants:

1. La commission a pris connaissance des informations transmises par le gouvernement en réponse à sa demande directe antérieure, et a noté avec intérêt les données statistiques sur la situation et les tendances du marché de l'emploi fournies, selon lesquelles le niveau d'emploi a augmenté entre 1987-1989 (passant de 119.400 à plus de 121.000 en 1988-89), tandis que le taux du chômage diminuait durant la même période (passant de 17,9 pour cent en 1987 à 15,7 pour cent de la population active en 1989).

2. La commission note également avec intérêt les informations contenues dans le rapport du gouvernement concernant les objectifs de politiques de l'emploi énoncés dans le Plan de développement 1983-1988 et la stratégie monétaire et fiscale adoptée pour la période 1986-1989. Elle note, en particulier, que les politiques fiscales et monétaires sont utilisées non seulement à des fins de restructuration et de reprise économiques, mais aussi de création d'emplois et que, par exemple, un rabais sur l'impôt sur les bénéfices pouvant aller jusqu'à 2,5 pour cent en fonction du nombre d'emplois créés a été accordé aux entreprises. Elle espère que le gouvernement continuera de fournir des informations détaillées sur les objectifs de l'emploi définis dans les plans de développement et les mesures prises pour les atteindre, y compris celles destinées à satisfaire les besoins de catégories particulières de travailleurs, notamment les jeunes et les femmes. En outre, elle saurait gré au gouvernement d'indiquer dans son prochain rapport dans quelle mesure ces objectifs ont été ou sont en train d'être atteints. Prière de fournir un exemplaire du plan de développement 1988-1993 ou des copies d'extraits pertinents (article 1 de la convention).

3. La commission a pris note des informations contenues dans le rapport du gouvernement concernant les recommandations formulées dans le rapport de la "Task Force" sur le chômage et leur mise en oeuvre partielle. A cet égard, la commission prie le gouvernment de fournir toutes informations utiles concernant la suite donnée à ces recommandations dans l'actuel plan de développement et leur impact sur l'emploi, notamment s'agissant de la promotion de l'emploi indépendant parmi les jeunes et les femmes (article 1).

4. Se référant à sa précédente demande directe, la commission prie le gouvernement de bien vouloir indiquer dans son prochain rapport comment les données statistiques sur le marché de l'emploi rassemblées ont été utilisées, en tant que bases des décisions relatives aux mesures de politique de l'emploi, pour déterminer et revoir régulièrement les mesures à adopter. En outre, elle saurait gré au gouvernement de bien vouloir indiquer dans quelle mesure l'introduction du nouveau système (LMI) d'information sur le marché de l'emploi a permis d'améliorer le rassemblement et l'analyse des données statistiques susmentionnées (article 2).

5. Se référant également à sa précédente demande directe, la commission espère que le prochain rapport du gouvernement fournira des informations sur la manière dont les représentants des milieux intéressés par les mesures à prendre sont consultés au sujet des politiques de l'emploi et indiquera si les procédures formelles de consultation ont été instituées ou sont envisagées dans ce but (article 3).

6. Point V du formulaire de rapport. La commission a noté les mesures prises dans le cadre du projet OIT/PNUD sur la promotion des activités génératrices de revenus au moyen de l'artisanat, et qui ont bénéficié principalement aux femmes. Elle saurait gré au gouvernement d'indiquer dans son prochain rapport dans quelle mesure et dans quel cadre les actions susmentionnées se poursuivent.

Demande directe (CEACR) - adoptée 1991, publiée 78ème session CIT (1991)

1. La commission a pris connaissance des informations transmises par le gouvernement en réponse à sa demande directe antérieure, et a noté avec intérêt les données statistiques sur la situation et les tendances du marché de l'emploi fournies, selon lesquelles le niveau d'emploi a augmenté entre 1987-1989 (passant de 119.400 à plus de 121.000 en 1988-89), tandis que le taux du chômage diminuait durant la même période (passant de 17,9 pour cent en 1987 à 15,7 pour cent de la population active en 1989).

2. La commission note également avec intérêt les informations contenues dans le rapport du gouvernement concernant les objectifs de politiques de l'emploi énoncés dans le Plan de développement 1983-1988 et la stratégie monétaire et fiscale adoptée pour la période 1986-1989. Elle note, en particulier, que les politiques fiscales et monétaires sont utilisées non seulement à des fins de restructuration et de reprise économiques, mais aussi de création d'emplois et que, par exemple, un rabais sur l'impôt sur les bénéfices pouvant aller jusqu'à 2,5 pour cent en fonction du nombre d'emplois créés a été accordé aux entreprises. Elle espère que le gouvernement continuera de fournir des informations détaillées sur les objectifs de l'emploi définis dans les plans de développement et les mesures prises pour les atteindre, y compris celles destinées à satisfaire les besoins de catégories particulières de travailleurs, notamment les jeunes et les femmes. En outre, elle saurait gré au gouvernement d'indiquer dans son prochain rapport dans quelle mesure ces objectifs ont été ou sont en train d'être atteints. Prière de fournir un exemplaire du plan de développement 1988-1993 ou des copies d'extraits pertinents (article 1 de la convention).

3. La commission a pris note des informations contenues dans le rapport du gouvernement concernant les recommandations formulées dans le rapport de la "Task Force" sur le chômage et leur mise en oeuvre partielle. A cet égard, la commission prie le gouvernment de fournir toutes informations utiles concernant la suite donnée à ces recommandations dans l'actuel plan de développement et leur impact sur l'emploi, notamment s'agissant de la promotion de l'emploi indépendant parmi les jeunes et les femmes (article 1).

4. Se référant à sa précédente demande directe, la commission prie le gouvernement de bien vouloir indiquer dans son prochain rapport comment les données statistiques sur le marché de l'emploi rassemblées ont été utilisées, en tant que bases des décisions relatives aux mesures de politique de l'emploi, pour déterminer et revoir régulièrement les mesures à adopter. En outre, elle saurait gré au gouvernement de bien vouloir indiquer dans quelle mesure l'introduction du nouveau système (LMI) d'information sur le marché de l'emploi a permis d'améliorer le rassemblement et l'analyse des données statistiques susmentionnées (article 2).

5. Se référant également à sa précédente demande directe, la commission espère que le prochain rapport du gouvernement fournira des informations sur la manière dont les représentants des milieux intéressés par les mesures à prendre sont consultés au sujet des politiques de l'emploi et indiquera si les procédures formelles de consultation ont été instituées ou sont envisagées dans ce but (article 3).

Point V du formulaire de rapport. La commission a noté les mesures prises dans le cadre du projet OIT/PNUD sur la promotion des activités génératrices de revenus au moyen de l'artisanat, et qui ont bénéficié principalement aux femmes. Elle saurait gré au gouvernement d'indiquer dans son prochain rapport dans quelle mesure et dans quel cadre les actions susmentionnées se poursuivent.

Demande directe (CEACR) - adoptée 1989, publiée 76ème session CIT (1989)

1. La commission a pris note des données statistiques sur la situation et les tendances du marché de l'emploi transmises par le gouvernement dans son dernier rapport. Elle relève que, malgré une légère croissance de l'emploi en 1987 (le nombre de personnes employées est passé de 96.200 en 1986 à 97.900 en 1987), le taux de chômage reste à un niveau élevé (près de 18 pour cent en 1987). Le chômage affecte plus particulièrement les femmes (le taux de chômage féminin dépasse 23 pour cent) et les jeunes de 15 à 24 ans, qui représentent environ la moitié du chômage total (données pour l'année 1987).

2. Prière de décrire les principales politiques et mesures prises pour promouvoir l'emploi en se référant spécialement aux politiques globales et sectorielles de développement et aux mesures destinées à satisfaire les besoins de catégories particulières de travailleurs, notamment les femmes et les jeunes. Prière de fournir des informations sur les recommandations formulées par la "Task Force" sur l'emploi de 1987 et sur leur mise en oeuvre (article 1 de la convention).

3. La commission apprécie les efforts faits par le gouvenement pour rassembler et analyser les données statistiques sur le marché de l'emploi, avec l'assistance technique du BIT. Elle espère que le prochain rapport indiquera comment ces données ont été ou sont utilisées, en tant que bases des décisions relatives aux mesures de politique de l'emploi, pour déterminer et revoir régulièrement les mesures à adopter (article 2).

4. Dans sa demande directe précédente, la commission avait noté, d'après les informations transmises par le gouvernement, qu'un certain nombre d'initiatives en faveur de l'emploi avaient été prises en collaboration avec les organisations d'employeurs et de travailleurs. Elle a en outre noté, d'après les informations fournies par le Bureau, que les partenaires sociaux avaient participé à la Task Force sur l'emploi précitée. Elle veut croire que le gouvernement fournira, dans son prochain rapport, les informations demandées par le formulaire de rapport sur la manière dont sont consultés les représentants des milieux intéressés par les mesures à prendre au sujet des politiques de l'emploi (article 3).

5. Partie V du formulaire de rapport. Prière d'indiquer l'action entreprise en conséquence du projet OIT/PNUD sur la promotion des activités génératrices de revenus au moyen du projet sur l'emploi indépendant (BAR/86/002). Prière d'indiquer également tous facteurs qui auraient empêché ou retardé cette action.

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