601. Le 15 mai 1995, la Fédération (légitime) des syndicats des travailleurs du Soudan (FSTS) a déposé une plainte en violation des droits syndicaux contre le gouvernement du Soudan. Par des communications en date des 30 décembre 1995, 2 janvier, 8 avril et 7 mai 1996, l'organisation plaignante faisait parvenir de nouvelles allégations ou fournissait des informations complémentaires.
- 601. Le 15 mai 1995, la Fédération (légitime) des syndicats des travailleurs du Soudan (FSTS) a déposé une plainte en violation des droits syndicaux contre le gouvernement du Soudan. Par des communications en date des 30 décembre 1995, 2 janvier, 8 avril et 7 mai 1996, l'organisation plaignante faisait parvenir de nouvelles allégations ou fournissait des informations complémentaires.
- 602. Dans des communications en date des 24 septembre 1995, 12 février et 16 octobre 1996, le gouvernement a fait parvenir ses observations.
- 603. Le Soudan n'a pas ratifié la convention (no 87) sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical, 1948; en revanche, il a ratifié la convention (no 98) sur le droit d'organisation et de négociation collective, 1949.
A. Allégations de l'organisation plaignante
A. Allégations de l'organisation plaignante
- 604. Dans ses diverses communications, l'organisation plaignante résume ses allégations sous trois rubriques. Premièrement, elle allègue qu'un grand nombre de syndicalistes auraient été licenciés à la suite de décisions administratives gouvernementales. Plus de 95 000 travailleurs auraient perdu leur emploi à la suite de décisions n'autorisant aucun recours. En outre, elle ajoute que de nombreux travailleurs auraient fait l'objet de tortures ou de mauvais traitements. Afin d'étayer ses allégations, elle annexe une liste de noms de syndicalistes qui auraient été licenciés en raison de leurs activités syndicales et ceux d'autres empêchés par les autorités de les exercer (annexe 1) ainsi qu'une autre liste qui contient principalement les noms de membres de la FSTS qui auraient également été l'objet de mesures antisyndicales (annexe 2). Enfin, elle précise le nom des syndicats dont les dirigeants auraient été licenciés ou empêchés d'exercer leurs activités syndicales (annexe 3).
- 605. Deuxièmement, l'organisation plaignante rappelle que l'abrogation et le remplacement de la loi de 1986 sur les syndicats par celle de 1992 ont notamment eu pour conséquences la dissolution des syndicats alors existants ainsi que l'arrestation et la détention, souvent accompagnées d'actes de torture, de leurs dirigeants. Ces arrestations ont eu lieu sans que soient respectées les mesures minima garantissant une procédure judiciaire régulière; les syndicalistes furent arrêtés sans mandat, maintenus en détention sans être informés des raisons le justifiant et sans avoir la possibilité de contester la légalité de leur détention devant une instance judiciaire. L'organisation plaignante précise que deux syndicalistes auraient été torturés: M. Mohamed Babiki, secrétaire général du syndicat général des employés, et l'ingénieur Yousif Hussain. Trois autres syndicalistes seraient décédés à la suite d'actes de violence dont ils auraient été l'objet: Dr Ali Fadl, membre du comité directeur du syndicat des médecins (décédé en décembre 1989); M. Abdel Moniem Suliman, membre du comité directeur du syndicat des enseignants (décédé en 1990); et M. Abdel Moniem Rahma, membre du syndicat des employés des transports, Wad Medani, Gezira (décédé en 1995).
- 606. L'organisation plaignante ajoute par surcroît que la loi de 1992 sur les syndicats autorise l'ingérence gouvernementale dans les affaires syndicales. Elle rapporte à cet égard les déclarations du secrétaire général de la Fédération des syndicats des travailleurs du Soudan, M. Al-Sadiq Atta el Mannan, selon lesquelles il encourage la défense du pays par tous les citoyens et clame que les travailleurs armés doivent participer à cette protection. L'organisation plaignante soutient que ces déclarations mettent en exergue les liens étroits qui existent entre le gouvernement et cette organisation inféodée au pouvoir étatique, soulignant que les activités de cette fédération n'ont rien à voir avec les activités normales d'une centrale syndicale ou les intérêts des travailleurs.
- 607. Troisièmement, l'organisation plaignante soutient que l'instance d'appel, mise en place par l'ordonnance ministérielle no 723 et qui a pour mandat de réexaminer les plaintes des travailleurs qui considèrent avoir été lésés par leur licenciement, ne constitue qu'un autre exemple des mesures dilatoires ou de la tactique adoptées par le gouvernement en vue de contrecarrer la critique internationale. En fait, cette commission est composée de fonctionnaires qui ne présentent pas l'objectivité et l'impartialité requises. En outre, ils ne jouissent que d'un pouvoir consultatif et ne peuvent dès lors ordonner la réintégration des travailleurs dans leur poste de travail. Il appert qu'aucun dirigeant syndical n'a, à ce jour, bénéficié d'une décision recommandant la réintégration.
- 608. L'organisation plaignante conclut en requérant l'envoi d'une mission de contacts directs de l'OIT en vue de vérifier in situ la situation des syndicats au Soudan.
B. Réponse du gouvernement
B. Réponse du gouvernement
- 609. Dans ses communications, le gouvernement déclare qu'aucun syndicaliste n'est détenu au Soudan, la loi n'autorisant pas l'arrestation fondée sur les activités syndicales.
- 610. Le gouvernement précise que les personnes licenciées peuvent être groupées en trois catégories: 1) certains travailleurs auraient perdu leur emploi à la suite de la réorganisation et du démantèlement d'entreprises fonctionnant à perte. Le gouvernement explique que ces pertes d'emplois se sont produites en raison de la vente de l'entreprise et cite, à titre d'exemple, l'industrie du textile soudanaise qui a été réorganisée en fonction des objectifs et plans du nouvel acquéreur; 2) d'autres auraient été licenciés à la suite d'une évaluation du comité responsable aux termes de laquelle il aurait conclu que leur performance ne rencontrait pas les objectifs des entreprises ou usines au sein desquelles ils travaillaient; 3) certains noms mentionnés dans les listes soumises par l'organisation plaignante seraient des employeurs alors que d'autres noms seraient fictifs. Enfin, certaines institutions gouvernementales ont fait l'objet d'une réorganisation, à la suite de recommandations formulées par la Banque mondiale aux termes desquelles une réduction du personnel était suggérée. Tous les employés affectés par ces mesures ont obtenu l'entière indemnité de fin d'emploi à laquelle ils avaient droit.
- 611. En ce qui concerne l'ordonnance ministérielle no 723 adoptée le 30 août 1995, le gouvernement rappelle qu'elle avait pour objet la mise en place d'une commission ayant pour mandat l'examen des cas de mise à la retraite pour intérêt public depuis le 30 juin 1989. En avril 1996, cette commission rendait publics le travail accompli et les conclusions auxquelles elle était parvenue. En fait, elle aurait reçu 3 240 plaintes requérant la réintégration, certaines provenant de l'extérieur du pays. Soixante-seize pour cent des plaignants auraient bénéficié de mesures de réinsertion dans leur poste de travail ou d'une augmentation de l'indemnité de fin d'emploi initialement versée. La commission a conclu, en ce qui concerne les cas de licenciement en raison de la réorganisation et de la vente de nombreuses entreprises publiques, que certains des travailleurs affectés devraient voir cette compensation révisée à la hausse.
C. Conclusions du comité
C. Conclusions du comité
- 612. Le comité rappelle tout d'abord que ce cas se réfère à de très graves allégations de violations des droits syndicaux au Soudan, et notamment de mesures de représailles antisyndicales, y compris la détention de syndicalistes et des actes de violence à leur encontre. Le comité rappelle qu'il avait examiné, en mars 1994, une plainte portant également sur des actes extrêmement graves de représailles antisyndicales contre le gouvernement du Soudan. (Voir cas no 1688, 292e rapport, paragr. 411 à 433.) Il note toutefois avec une profonde préoccupation que le gouvernement n'a pris aucune mesure pour donner suite aux recommandations alors formulées.
- 613. En ce qui concerne les licenciements en masse de syndicalistes et le travail réalisé par la commission d'appel mise sur pied aux termes de l'ordonnance ministérielle no 723 en date du 30 août 1995, le comité note les informations générales du gouvernement selon lesquelles ces pertes d'emploi seraient intervenues en raison principalement de la réorganisation de certaines entreprises publiques. En outre, le comité relève que, selon le gouvernement, plus de 76 pour cent des travailleurs, ayant déposé une plainte auprès de la commission d'appel, auraient bénéficié de mesures de réintégration ou d'une augmentation de l'indemnité de fin d'emploi initialement versée. La commission d'appel aurait en outre recommandé, dans les cas de licenciement en raison de la réorganisation ou la vente d'entreprises publiques, la majoration de l'indemnité reçue. Le comité déplore néanmoins que le gouvernement n'ait fourni aucune information sur les allégations de mesures antisyndicales dont auraient été l'objet les travailleurs dont les noms et données d'identification ont été transmis par l'organisation plaignante (annexes 1 et 2), ainsi que sur les dirigeants des syndicats dont les noms sont mentionnés en annexe 3. Le comité prie dès lors le gouvernement: a) de préciser la situation des travailleurs dont les noms apparaissent en annexes 1 et 2 du présent rapport ainsi que celle des dirigeants des syndicats nommément désignés dans l'annexe 3, et d'indiquer s'il s'agit des personnes ayant bénéficié des mesures recommandées par la commission d'appel; et b) de préciser la suite donnée aux recommandations de la commission d'appel aux termes desquelles elle propose, dans les cas de licenciement en raison de la réorganisation ou de la vente d'entreprises publiques, la majoration de l'indemnité de fin d'emploi initialement versée.
- 614. En ce qui concerne les très graves allégations d'arrestation et de détention de membres de syndicats, souvent accompagnées d'actes de torture, le comité ne peut que noter avec sérieuse préoccupation que le gouvernement ne fournit aucune information à cet égard, se limitant à déclarer qu'aucun syndicaliste n'a été détenu en raison de ses activités syndicales. Le comité relève néanmoins que l'organisation ne précise pas dans ses communications, à l'exception de deux cas, les syndicalistes qui auraient été arrêtés et auraient fait l'objet d'exactions. Dans ces circonstances, le comité demande instamment au gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour garantir que les syndicalistes et dirigeants syndicaux ne fassent pas l'objet de mesures d'arrestation arbitraire, de détention et de condamnation lorsqu'ils exercent leurs fonctions ou activités syndicales en vue de défendre leurs droits et leurs intérêts.
- 615. Pour ce qui est plus précisément des deux syndicalistes qui auraient été torturés ainsi que des trois autres qui seraient décédés à la suite d'actes de violence dont ils auraient été l'objet, le comité regrette profondément l'absence d'informations du gouvernement. Il note néanmoins qu'il a déjà été saisi du cas du Dr Ali Fadl, membre du comité directeur du syndicat des médecins, décédé en décembre 1989. En effet, dans le cadre d'une plainte antérieure contre le gouvernement du Soudan et aux termes de laquelle il était allégué que le Dr Ali Fadl était décédé à la suite d'actes de torture, le comité s'inquiétait notamment, en 1992, de ce que le gouvernement n'avait pas fourni d'informations supplémentaires et que l'affaire était encore soumise aux autorités judiciaires. Le comité avait alors souligné la nécessité, dans les cas où les enquêtes judiciaires relatives à la mort de syndicalistes semblent tarder à aboutir, d'activer la procédure pour que les affaires parviennent à une conclusion rapide, car une administration dilatoire de la justice équivaut à un déni de justice. (Cas no 1508, 281e rapport, paragr. 295 à 310, et 284e rapport, paragr. 418 à 442, notamment paragr. 427.)
- 616. Pour ce qui est des tortures exercées contre M. Mohamed Babiki et M. Yousif Hussain ainsi que des décès de M. Abdel Moniem Suliman et M. Abdel Moniem Rahma qui seraient intervenus à la suite d'actes de torture, le comité rappelle l'importance qu'il convient d'attacher au principe consacré dans la Déclaration universelle des droits de l'homme et dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques selon lequel nul ne sera soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Le comité insiste en outre sur le principe corollaire selon lequel toute personne privée de sa liberté doit être traitée avec humanité et dans le respect dû à un être humain. (Voir Recueil de décisions et de principes du Comité de la liberté syndicale, quatrième édition, notamment paragr. 59.) En outre, le comité estime, dans les cas allégués de torture ou de mauvais traitements, que le gouvernement en cause devrait enquêter sur les plaintes et prendre les mesures qui s'imposent, y compris la réparation des préjudices subis et la sanction des personnes responsables. Le comité rappelle en effet que l'absence de jugement des coupables entraîne une impunité de fait qui renforce le climat de violence et d'insécurité et qui est dès lors extrêmement dommageable pour l'exercice des activités syndicales. (Voir Recueil, op. cit., paragr. 55.) Le comité prie dès lors le gouvernement: a) d'ouvrir une enquête afin d'établir précisément les circonstances dans lesquelles M. Mohamed Babiki, secrétaire général du syndicat général des employés, et l'ingénieur Yousif Hussain auraient été torturés ainsi que les causes du décès de M. Abdel Moniem Suliman, membre du comité directeur du syndicat des enseignants (décédé en 1990), et M. Abdel Moniem Rahma, membre du syndicat des employés des transports, Wad Medani, Gezira (décédé en 1995); et b) de prendre les mesures nécessaires pour traduire en justice les responsables et réparer les préjudices subis. Le comité prie en outre le gouvernement de le tenir informé à cet égard.
- 617. Enfin, le comité relève que la Fédération des syndicats des travailleurs du Soudan jouit d'un monopole syndical autorisé et instauré par la loi de 1992 (voir notamment les articles 9 (3) et 36 (c) de cette loi) et corroboré par les allégations de l'organisation plaignante à cet égard. Le comité rappelle avoir identifié, lors d'une plainte antérieure contre le gouvernement du Soudan, les dispositions de la loi de 1992 contraires aux principes de la liberté syndicale qui, notamment, restreignent le droit de tous les travailleurs de se syndiquer, établissent un monopole syndical ou permettent l'ingérence des autorités dans les affaires syndicales. En outre, la loi de 1992 ne confère pas une protection adéquate aux travailleurs contre les actes de discrimination antisyndicale et ne prévoit pas de disposition touchant la promotion de la négociation volontaire entre les employeurs ou leurs organisations et les organisations de travailleurs. (Voir cas no 1508, 284e rapport, notamment paragr. 430 à 441.) Tout comme la Commission d'experts pour l'application des conventions et recommandations, le comité prie le gouvernement de réviser sa législation eu égard aux nombreuses et graves incompatibilités existant entre la loi de 1992 sur les syndicats et les principes de la liberté syndicale. Le comité appelle à nouveau l'attention de la commission d'experts sur les aspects législatifs de ce cas en rapport avec l'application de la convention no 98, ratifiée par le Soudan. Le comité prie le gouvernement de le tenir informé à cet égard.
Recommandation du comité
Recommandation du comité
- 618. Au vu des conclusions intérimaires qui précèdent, le comité invite le Conseil d'administration à approuver les recommandations suivantes:
- a) Regrettant profondément que le gouvernement n'ait fourni aucune information précise en ce qui concerne les allégations de mesures antisyndicales dont auraient été l'objet les travailleurs dont les noms et données d'identification ont été transmis par l'organisation plaignante ainsi que sur les dirigeants de syndicats nommément désignés, le comité prie le gouvernement: a) de préciser la situation des travailleurs dont les noms apparaissent en annexes 1 et 2 du présent rapport ainsi que celle des dirigeants des syndicats dont les noms sont mentionnés en annexe 3, et d'indiquer s'il s'agit des personnes ayant bénéficié des mesures recommandées par la commission d'appel; et b) de préciser la suite donnée aux recommandations de la commission d'appel aux termes desquelles elle propose, dans les cas de licenciement en raison de la réorganisation ou de la vente d'entreprises publiques, la majoration de l'indemnité de fin d'emploi initialement versée.
- b) En ce qui concerne les très graves allégations d'arrestation et de détention de membres de syndicats, le comité demande instamment au gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour garantir que les syndicalistes et dirigeants syndicaux ne fassent pas l'objet de mesures d'arrestation arbitraire, de détention et de condamnation lorsqu'ils exercent leurs fonctions ou activités syndicales en vue de défendre leurs droits et leurs intérêts.
- c) Rappelant l'importance qu'il convient d'attacher au principe consacré dans la Déclaration universelle des droits de l'homme et dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques selon lequel nul ne doit être soumis à la torture, et insistant sur le fait que toute personne privée de sa liberté doit être traitée avec humanité et dans le respect dû à un être humain, le comité prie le gouvernement: a) d'ouvrir une enquête afin d'établir précisément les circonstances dans lesquelles M. Mohamed Babiki, secrétaire général du syndicat général des employés, et l'ingénieur Yousif Hussain auraient été torturés, ainsi que les causes des décès de M. Abdel Moniem Suliman, membre du comité directeur du syndicat des enseignants (décédé en 1990), et M. Abdel Moniem Rahma, membre du syndicat des employés des transports, Wad Medani, Gezira (décédé en 1995); et b) de prendre les mesures nécessaires pour traduire en justice les responsables et réparer les préjudices subis. Le comité prie en outre le gouvernement de le tenir informé à cet égard.
- d) Relevant les nombreuses et graves incompatibilités existant entre la loi de 1992 sur les syndicats et les principes de la liberté syndicale, le comité prie le gouvernement de réviser sa législation et appelle à nouveau l'attention de la commission d'experts sur les aspects législatifs de ce cas en rapport avec l'application de la convention no 98, ratifiée par le Soudan. Le comité prie le gouvernement de le tenir informé à cet égard.
Annexe 1
Annexe 1- Syndicalistes qui auraient été licenciés pour leurs activités
- syndicales ou
- empêchés de les exercer
- Noms Fonctions
- 1. Kamal Hussein
- Membre du comité directeur de la Fédération professionnel
- - syndicat du textile
- 2. Sami Hihazi
- Membre du comité directeur de la Fédération professionnel
- - syndicat du logement
- 3. Hashim Taha El-Mugammar
- Membre du comité directeur de la Fédération professionnel
- - syndicat de l'électricité 4. Mohamed Ahmed El-Mubarak
- Membre du comité directeur de la Fédération professionnel
- - syndicat de l'industrie du sucre El-Ginaid
- 5. Salah Hasan
- Membre du comité directeur de la Fédération professionnel
- - syndicat du textile
- 6. Awad El-Karim Mohamed
- Membre du comité directeur de la Fédération professionnel
- - syndicat des ingénieurs
- 7. Mukhtar Osman
- Membre du comité directeur de la Fédération professionnel
- - syndicat des ingénieurs
- 8. Sid Ahmed Abdel Rahim
- Membre du comité directeur de la Fédération professionnel
- - syndicat de l'électricité
- 9. Hussein Shagalbat
- Membre du comité directeur de la Fédération professionnel
- - syndicat de l'électricité
- 10. Ahmed Mohamed Saleh
- Membre du comité directeur de la Fédération professionnel
- - syndicat de l'électricité
- 11. Abdallah Malik
- Membre du comité directeur de la Fédération professionnel
- - Fédération des employeurs
- 12. Kamal Abdel Karim Merghani
- Membre du comité directeur de la Fédération professionnel
- - Fédération des employeurs
- 13. Mohamed Wahba
- Membre du comité directeur de la Fédération professionnel
- - Fédération des employeurs
- 14. Abdoun Abdel Rahim
- Travailleur et syndicaliste de la Société nationale
- manufacturière
- 15. Ahmed Abdel Magid
- Travailleur et syndicaliste de la Société nationale
- manufacturière
- 16. Usama Merghani
- Travailleur et syndicaliste de la Société nationale
- manufacturière
- 17. Haydar Ahmed Saad
- Travailleur et syndicaliste de la Société nationale
- manufacturière
- 18. Abdel Wahab Bilal
- Travailleur et syndicaliste de la Société nationale
- manufacturière
- 19. Al-Lazim Shadid Mohamed Zein
- Travailleur et syndicaliste de la Société nationale
- manufacturière
- 20. Mohamed Ali Adam
- Travailleur et syndicaliste de la Société nationale
- manufacturière
- 21. Ahmed Ali Ahmed Saleh El-Masri
- Travailleur et syndicaliste de la Société nationale
- manufacturière
- 22. Ammar Abde Khaliq
- Travailleur et syndicaliste de la Société nationale
- manufacturière
- 23. Ali Mukhtar Awad
- Président du syndicat de la Société nationale
- des travailleurs des eaux en milieu rural 24. Umran Abde
- Aziz
- Trésorier du syndicat de la Société nationale
- des travailleurs des eaux en milieu rural 25. Ali Ahmed Omar
- Membre du syndicat des travailleurs des eaux en milieu rural
- 26. Adam
- Abdallah
- Membre du syndicat des travailleurs des eaux en milieu rural
- 27. Ali Al
- Hasan Abdel Magid
- Membre du syndicat des travailleurs des eaux en milieu rural
- 28. Mohamed
- Sharief
- Membre du syndicat des travailleurs des eaux en milieu rural
- 29. Mohamed
- Sakan
- Membre du syndicat des travailleurs des eaux en milieu rural
- 30. Tarig
- Mohamed Idris
- Membre du syndicat des travailleurs des eaux en milieu rural
- 31. Usief
- Khairi
- Président du syndicat des travailleurs des eaux en milieu
- rural 32. Gasam Alla El Tayib
- Membre du syndicat des travailleurs des eaux en milieu rural
- 33. El Shiekh
- Karkab Idris
- Membre du syndicat des travailleurs des eaux en milieu rural
- 34. Hasan
- Abdel Latif
- Membre du syndicat des travailleurs des eaux en milieu rural
- 35. Bashier
- Ali Osman
- Membre du syndicat des travailleurs des eaux en milieu rural
- 36. Hasan
- Ibrahim
- Membre du comité directeur du syndicat des travailleurs des
- eaux en milieu rural, Medani 37. Mme Alawiya El Hag
- Hashim
- Membre du syndicat des travailleurs des eaux en milieu
- rural,
- Medani 38. Osman Hasan El Tayib
- Membre du syndicat des travailleurs des eaux en milieu
- rural,
- Medani 39. Kamal Zein Al Abdin
- Membre du syndicat des travailleurs des eaux en milieu
- rural,
- Medani 40. Al Mahi Abdallah Ali
- Membre du syndicat des travailleurs des eaux en milieu
- rural,
- Medani 41. Bashier Ali Osman
- Membre du syndicat des travailleurs des eaux en milieu
- rural,
- Medani 42. Abdel Khalig Saeed
- Membre du syndicat des travailleurs des eaux en milieu
- rural,
- Medani 43. Al Ebaid Ibrahim El Sayid
- Membre du syndicat des travailleurs des eaux en milieu
- rural,
- Medani 44. Saleh Eissa
- Membre du syndicat des travailleurs des eaux en milieu
- rural,
- Medani
- 45. Ibrahim Mohamed Ahmed
- 46. Ibrahim Nasr
- 47. Abu Nab
- 48. Emanuel Doko Joseph
- 49. Saddig Sid Ahmed Al-Shami
- 50. Farouk Mohamed Ibrahim
- 51. Sayed Ahmed Abdel Rahim
- 52. Badr Eldin Abdel Tam
- 53. Hamouda Fathel Rahman
- 54. Kamal Al Rashid
- 55. Tariq Ismail
- 56. Neola Jordon
- 57. Mukhtar Mohamed
- 58. Abdel Wahab Gas El Seed
- 59. Mohamed El Khidr Dafalla
- 60. Shihab Ahmed Gaffar
- 61. Mohamed El Sayed Sa'lam
- 62. Hayder Zein El Abdien
- 63. Abdel Wahab Senada
- 64. Al Sir Atai
- 65. Yahia Senada
- 66. Hafez Ismail
- 67. Salah Hassan
- 68. Imadd Adam Babikir
- 69. Mohamed Mustafa Al-Houri
- 70. Rashid Sayed Ahmed
- 71. Hassan Saeed Ahmed
- 72. Hamza Sir El Khatim
- 73. Khieri Mohamed Khier
- Annexe 2
- Membres de la FSTS qui auraient fait l'objet de mesures
- antisyndicales
- Noms Fonctions
- 1. Mohamed Osman Gama'a Président de la FSTS
- 2. Mahagoub Ahmed Al-Zubeir Vice-président de la FSTS
- 3. Al-Tahir Al-Ragig Dirigeant de la FSTS, président
- du syndicat des enseignants
- 4. Mohmed H. Al-Amin Dirigeant de la FSTS, président
- du syndicat du textile
- 5. Ali Abd Alla Al-Seimat Dirigeant de la FSTS, président
- du syndicat de l'industrie
- ferroviaire
- 6. Nasr M. Nasr Dirigeant de la FSTS, président
- du syndicat des transports
- 7. Al-Shiek Mohmed Al-Imam Dirigeant de la FSTS,
- secrétaire
- du syndicat des transports
- 8. Yahia Ali Abd Alla Vice-président de la FSTS, président
- du syndicat des travailleurs
- oeuvrant dans le domaine de la
- fenestration
- 9. Mohmed M. Tom Dirigeant de la FSTS, président
- du syndicat des transports
- fluviaux
- 10. Osman Sulieman Dirigeant de la FSTS
- 11. Al-Haj Osman Al-Hassan Dirigeant de la FSTS,
- secrétaire
- du syndicat des employés du
- gouvernement local
- 12. Nour El-Din Garad Membre du syndicat des
- employés
- du gouvernement local
- 13. Siddiq Shamoun Dirigeant de la FSTS, président
- du syndicat des transports par
- route
- 14. Ali Al-Mahi Al-Sakhi Président de la Fédération
- centrale des travailleurs
- 15. Yousif Abu Shama Secrétaire général de la FSTS
- 16. Hasab Alla M. Hassan Dirigeant de la FSTS,
- président
- du syndicat de l'industrie
- pétrolière
- 17. El-Tigani Dawod Dirigeant de la FSTS
- 18. Akasha Abdel Rahaman Dirigeant de la FSTS
- 19. Atta Mohamed Ahmed Dirigeant de la FSTS,
- secrétaire
- du syndicat de l'industrie
- touristique
- 20. Gabriel Awad Al-Faki Président du syndicat des
- travailleurs du textile oeuvrant
- dans le secteur privé
- 21. Hassan Khalid Dirigeant de la FSTS, secrétaire
- du syndicat de l'industrie du
- textile
- 22. Siddiq Yahia Dirigeant de la FSTS, secrétaire
- du syndicat du logement
- 23. Abdel Atti Mohmed Khir Président du syndicat de
- l'industrie pétrolière,
- Port-Soudan
- 24. John Makam Dirigeant de la FSTS, vice-
- président du syndicat de
- l'industrie de la fenestration
- 25. Abdalla Musa Président de l'industrie du
- textile, Port-Soudan
- 26. Saudi Darag Membre du comité directeur du
- syndicat du commerce
- 27. Mustafa Abada Dirigeant de la FSTS, membre du
- syndicat de l'industrie du
- transport fluvial
- 28. Abdel Wahab Abdel Gani Membre du syndicat de
- l'industrie ferroviaire
- 29. Mohmed Al-Hassan Ibrahim Membre du comité directeur
- du
- (Control) syndicat de l'industrie
- ferroviaire
- 30. Ali Isielat Membre du comité directeur du
- syndicat de l'industrie
- ferroviaire
- 31. Min Alla Abdel Wahab Dirigeant de la FSTS,
- secrétaire
- du syndicat de l'industrie du
- textile, Khartoum nord
- 32. Osman Hassan Shankal Membre du syndicat de
- l'industrie ferroviaire
- 33. Ibrahim Obeid Alla Président du syndicat de
- l'industrie ferroviaire
- 34. Mahgoub Sid Ahmed Membre du syndicat de
- l'industrie de l'électricité
- 35. Mohmed Aidarous Membre du syndicat de
- l'industrie ferroviaire
- 36. Mohmed Abdalla Salih Membre du syndicat de
- l'industrie ferroviaire,
- Khartoum
- 37. El-Haj El-Tom El-Hassan Membre du syndicat de
- l'industrie ferroviaire
- 38. Awad Elkarim Ikleit Membre du syndicat de
- l'industrie ferroviaire,
- Khartoum
- 39. Mme Ha'd Elraid Al-Mahi Sécretaire du syndicat de
- l'industrie du textile, Khartoum
- nord
- 40. Kamil Abdel Rahaman Sécretaire du syndicat de
- l'industrie du textile, Khartoum
- nord
- 41. Osman Adlan Sécretaire du syndicat de
- l'industrie du textile, Khartoum
- nord
- 42. Badr Eldin Abdel Tam Fédération des syndicats
- 43. Sid Ahmed Abdel Rahaman Syndicat des ingénieurs de
- l'électricité, Khartoum
- 44. Hamouda Fath El-Rahaman Association des médecins
- 45. Mohmed Al-Khidr Dafalla Syndicat des infirmières
- 46. Mohmed El-Said Salam Syndicat des employés de
- banques
- 47. Abdel Wahab Sinada Association des médecins
- 48. Salah Hassan Syndicat des employés de
- banques
- 49. Kamal Hassan Syndicat des employés de
- l'industrie ferroviaire
- 50. Mohmed Mustafa El-Hori Secrétaire du syndicatde
- l'industrie du transport et
- secrétaire adjoint de la
- fédération des syndicats
- 51. Emad Adam Babikr Secrétaire du syndicat de
- l'industrie de la restauration
- 52. Mohmed Babikr Mukhtar Secrétaire du syndicat
- général
- des employés et professionnels
- 53. Omer Ahmed El-Amin Secrétaire du syndicat des
- employés de banques
- 54. Rashid Sid Ahmed Membre du syndicat de
- l'industrie du transport
- 55. Hayder Zein Al-Abdeen Dirigeant de la FSTS, membre
- du
- syndicat de la défense, Khartoum
- 56. Hayder Bashir Membre du syndicat des employés
- des services de la santé
- 57. Ahmed Adam Boni Membre du syndicat des
- sociétés
- d'ingénierie, Khartoum
- 58. Abdel Wahid Gasm El-Saeed Membre du syndicatdes
- travailleurs du Soudan, Atbara
- 59. Abdel Gafar Al-Fagi Membre du syndicatdes
- travailleurs du Soudan, Atbara
- 60. El-Haj Osman Haroon Membre du syndicatdes
- travailleurs du Soudan, Atbara
- 61. El'Naim Elshiek Membre du syndicatdes
- travailleurs du Soudan, Atbara
- 62. Mohmed Fasl Elbari Membre du syndicatdes
- travailleurs du Soudan, Atbara
- 63. Abdel Rahm Omer Yousif Membre du syndicatdes
- travailleurs du Soudan, Atbara
- 64. Salah Falolah Membre du syndicatdes
- travailleurs du Soudan, Atbara
- 65. Abdelaziz Ahmed Dafalla Syndicat de l'industrie de
- l'assurance, secteur privé
- 66. Mohmed Alkhidr Gafar Employés du conseil local de
- Khartoum nord
- 67. Shehab Ahmed Gafar Syndicat des employés du
- domaine
- de la santé, hôpital Omudurman
- 68. Khaes Koko Société Sata, Khartoum nord
- 69. Faisal Ibrahim Dirigeant du syndicat des
- employés du domaine de la santé
- 70. Dr Magedi Mahamadani Association des médecins
- 71. Omer El-Mukhtar Membre du syndicat du
- commerce,
- Khartoum nord
- 72. Gassim Amiro
- 73. Ali Khalifa
- 74. Carlo Alia
- 75. Maghoud Sid Ahmed
- 76. Abdel Khier Abdalla
- Annexe 3
- Syndicats dont les dirigeants auraient été l'objet de mesures
- antisyndicales
- 1. Syndicat des employés de l'agriculture - Société Montagnes
- Nuba
- 2. Syndicat des employés de l'agriculture - Nil blanc
- 3. Syndicat des employés de l'agriculture - Nil bleu
- 4. Syndicat des employés de l'agriculture - Al Sooki
- 5. Syndicat des employés de l'agriculture - projet Rahad
- 6. Syndicat des employés de l'agriculture - projet Zaidad
- 7. Syndicat des employés de la télécommunication
- 8. Syndicat des employés de la tannerie du Nil blanc
- 9. Syndicat des employés de la tannerie du Nil bleu
- 10. Syndicat des employés de la tannerie de Khartoum
- 11. Syndicat des employés de la tannerie de Port-Soudan
- 12. Syndicat des employés de l'industrie de filature de
- Port-Soudan
- 13. Syndicat des employés du projet de Abu Niam Kenaf
- 14. Syndicat de l'industrie de la publication du Nil bleu
- 15. Syndicat des employés de l'hôtel de la mer Rouge de
- Port-Soudan
- 16. Syndicat des employés de l'hôtel de l'amitié de Khartoum
- 17. Syndicat de l'hôtel Soudan