National Legislation on Labour and Social Rights
Global database on occupational safety and health legislation
Employment protection legislation database
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1. La commission a pris note avec intérêt du rapport du gouvernement pour la période se terminant en juin 1996, qui contient des informations complètes et détaillées et transmet en annexe un ensemble de documents pertinents. Elle note que le mouvement de reprise de la croissance de l'emploi, déjà perceptible à la fin de la période précédente, s'est confirmé, à un taux annuel moyen de 4 pour cent en 1994-95, puis de 2,6 pour cent en 1995-96, ce qui a permis, malgré l'augmentation des taux d'activité, notamment féminins, de ramener le taux de chômage à 8,5 pour cent en 1996, contre 9,7 pour cent en 1994. La part du chômage de longue durée, qui atteignait encore 36 pour cent en 1994, a été réduite à moins de 30 pour cent du chômage total en 1996.
2. Le gouvernement entré en fonctions en mars 1996 déclare qu'il a entrepris de mettre en oeuvre une Stratégie nationale de création d'emplois, qui est conçue pour accroître le taux de croissance de l'emploi pour tous les Australiens, et notamment pour les jeunes, en instaurant un environnement propice à la croissance de l'économie. La politique budgétaire à moyen terme vise à réduire le déficit public afin d'augmenter l'épargne nationale disponible pour le financement de l'activité privée. La politique industrielle et commerciale tend à accélérer l'internationalisation de l'économie, tout en atténuant le coût de l'ajustement structurel par des mesures régionales ou sectorielles. Quant à la politique salariale, elle met l'accent sur la négociation décentralisée au niveau de l'entreprise afin d'assurer au marché du travail la flexibilité nécessaire à la création d'emplois. La commission, qui note que l'objectif que s'était fixé le précédent gouvernement de parvenir à un taux de chômage d'environ 5 pour cent à la fin de la décennie n'a pas été retenu, espère trouver dans le prochain rapport une première évaluation de la manière dont les nouvelles orientations de la politique économique contribuent à la poursuite des objectifs de l'emploi de la convention, notamment en ce qui concerne leur impact sur le niveau général des salaires.
3. La commission note par ailleurs les informations détaillées qui ont été fournies sur les mesures de politique active du marché du travail et l'évaluation de leur efficacité. Elle relève notamment qu'un effort particulier continue d'être consacré à la réinsertion des chômeurs de longue durée. La commission prie le gouvernement de continuer de fournir de telles informations et de décrire les réformes entreprises afin d'améliorer les résultats obtenus par ces mesures. Notant par ailleurs les dispositions liant plus étroitement le versement des allocations à la recherche active d'emploi, elle prie le gouvernement de continuer de fournir des informations sur toute nouvelle mesure prise en vue de mieux coordonner les dispositifs de soutien au revenu des chômeurs avec la promotion de l'emploi. Enfin, la commission note que des réformes ont été entreprises, suite à l'abrogation de la loi de garantie de la formation, afin de mieux adapter la formation aux besoins des employeurs et des salariés. Elle invite le gouvernement à décrire toute nouvelle mesure de coordination des politiques de l'éducation et de la formation avec les perspectives de l'emploi, compte tenu également des dispositions de la convention (no 142) sur la mise en valeur des ressources humaines, 1975.