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Solicitud directa (CEACR) - Adopción: 2005, Publicación: 95ª reunión CIT (2006)

Convenio sobre el servicio del empleo, 1948 (núm. 88) - República de Corea (Ratificación : 2001)

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Solicitud directa
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1. La commission prend note des informations communiquées par le gouvernement dans ses rapports reçus en octobre 2003 et 2004 ainsi que des commentaires de la Fédération des syndicats de Corée (FKTU) joints au rapport de 2003. Cette année-là, le gouvernement a lancé une série de réformes en vue de restructurer le service public de l’emploi. Ainsi, en lieu et place des 155 agences publiques pour l’emploi (PES), il a créé 46 «centres pionniers» qui assurent des services de l’emploi très complets dans chacune des 46 circonscriptions administratives régionales, 47 centres de services généraux et 19 équipes itinérantes pouvant toucher les personnes isolées. En juin 2004, 21 centres de services généraux venaient compléter le processus de réorganisation et les six premiers centres pionniers ouvraient leurs portes en mai 2005. La commission saurait gré au gouvernement de fournir d’autres statistiques dans son prochain rapport et de rendre compte du processus de réforme et de son impact sur le maintien du plein emploi et l’utilisation des ressources productives.

2. La commission souhaiterait également que le gouvernement fournisse plus d’informations sur l’application des dispositions suivantes de la convention.

Article 4, paragraphe 3, de la convention. La commission note que les représentants des employeurs et les représentants des travailleurs siègent au Conseil de la politique de l’emploi et dans les conseils régionaux de l’emploi. Elle souhaiterait avoir plus de précisions sur la procédure de nomination au sein de ces conseils.

3. Article 9, paragraphe 1. La commission note que, d’après le rapport du gouvernement, les nouvelles agences PES ont comme personnel d’une part des fonctionnaires et, d’autre part, des conseillers d’orientation indépendants. Les fonctionnaires sont rémunérés conformément au règlement sur les salaires, tandis que les conseillers d’orientation sont rémunérés conformément au «règlement applicable aux conseillers d’orientation». La FKTU s’est déclarée préoccupée par le fait que les 1 800 conseillers d’orientation employés dans les agences PES, qui représentent 80 pour cent des effectifs, ne jouissent pas d’une garantie adéquate de stabilité dans l’emploi. Non seulement ils ne bénéficient que d’un contrat d’un an, mais encore, bien qu’étant dans leur écrasante majorité (99 pour cent) diplômés d’une université ou d’un établissement d’enseignement supérieur, leur rémunération ne représente que 60 pour cent de celle du personnel permanent, ce qui se traduit par un taux de rotation très élevé. A cela s’ajoute que le gouvernement a déclaré que, lorsque les taux de chômage baisseront, il réduira le nombre de conseillers d’orientation de 10 pour cent. La FKTU argue que ces facteurs sont la cause d’une insécurité de l’emploi pour les conseillers d’orientation. Compte tenu de ces commentaires et de l’importance d’assurer l’indépendance des conseillers d’orientation, la commission prie le gouvernement de fournir des informations sur la situation des conseillers d’orientation dans les services publics de l’emploi et sur leurs conditions de service. Elle lui saurait gré également de communiquer un exemplaire ou un résumé du «règlement applicable aux conseillers d’orientation», dont il est fait mention dans son rapport.

4. Article 11. Le gouvernement indique que les administrations régionales du travail sont libres d’établir des programmes éducatifs, à titre de collaboration avec les agences d’emploi publiques et privées nationales et régionales. La commission saurait gré au gouvernement de fournir de plus amples informations sur les programmes mis en œuvre par les autorités locales pour assurer une coopération efficace entre les services publics de l’emploi et les agences d’emploi privées.

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