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Demande directe (CEACR) - adoptée 2014, publiée 104ème session CIT (2015)

Convention (n° 88) sur le service de l'emploi, 1948 - République de Corée (Ratification: 2001)

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Demande directe
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Articles 1 et 3 de la convention. Contribution du service de l’emploi à la promotion de l’emploi. En réponse à la demande directe précédente, le gouvernement a indiqué en septembre 2014 qu’il a centré ses efforts sur l’expansion du réseau des centres de service public de l’emploi (PES) et le renforcement des relations entre ces centres. La commission note que 83 de ces centres étaient en fonctionnement en avril 2014 et qu’un centre assurant conjointement les services de l’emploi et ceux de la prévoyance s’est ouvert en janvier 2014, ce qui devrait faciliter l’accès des demandeurs d’emploi au marché de l’emploi et l’accès des catégories à faible revenu à l’autosuffisance par le travail. Le gouvernement indique que le nombre des personnes qui accèdent à un emploi par l’entremise d’un centre PES est passé de 670 000 en 2009 à 853 000 en 2013 grâce à l’expansion de leur réseau. La commission note que, dans ses observations qui ont été jointes au rapport du gouvernement, la Fédération des syndicats coréens (FKTU) déclare que la réduction de l’appui assuré par les centres PES à la main-d’œuvre et le manque de connexion entre leur institution centrale et les centres régionaux ont pour conséquence qu’une partie seulement des catégories défavorisées bénéficie des prestations d’ordre pratique de ces centres en matière d’emploi. La commission invite le gouvernement à continuer de communiquer des informations montrant de quelle manière l’expansion du service de l’emploi contribue à la promotion de l’emploi. Elle invite également le gouvernement à communiquer des informations sur les mesures prises pour répondre aux besoins spécifiques des catégories défavorisées de chômeurs en matière de service de l’emploi.
Articles 4 et 5. Participation des partenaires sociaux. Le gouvernement indique qu’au cours de la période se terminant en juin 2014 le Conseil de la politique de l’emploi s’est réuni à 39 reprises et a délibéré sur les grandes lignes de la politique de l’emploi, y compris sur la politique d’expansion des centres devant s’occuper conjointement d’emploi et de prévoyance sociale. La FKTU déclare, quant à elle, qu’il faudrait que le conseil, s’appuyant sur des sous commissions et des commissions d’experts, garantisse l’efficacité des délibérations ayant trait aux grandes lignes de la politique de l’emploi. La commission invite le gouvernement à continuer de donner des informations sur la contribution du Conseil de la politique de l’emploi à l’organisation et au fonctionnement du service de l’emploi, ainsi qu’au développement de la politique du service de l’emploi. Elle l’invite également à donner des informations sur toute mesure prise en vue d’améliorer l’efficacité des délibérations du conseil portant sur les questions couvertes par la convention.
Article 9. Personnel du service de l’emploi. Le gouvernement indique qu’au terme des efforts déployés pour améliorer l’efficacité des centres PES 1 446 conseillers contractuels employés par ces centres ont accédé au statut de fonctionnaire en mai 2014. Il précise que ces conseillers contractuels sont des salariés ayant un contrat renouvelable, qui sont assurés d’un emploi stable et du droit à la retraite à l’âge de 60 ans, et dont le niveau de rémunération et les conditions de travail sont identiques à ceux des conseillers ayant statut de fonctionnaires. La commission invite le gouvernement à continuer de donner des informations sur le statut et les conditions de travail des conseillers en emploi des centres PES.
Article 11. Coopération avec les bureaux de placement privés. Le gouvernement indique que la mission de placement dans l’emploi pour les catégories de demandeurs d’emploi les plus vulnérables, dont les femmes ayant eu des interruptions dans leur activité salariée, est confiée aux bureaux de placement privés. Des services plus approfondis, comme les activités de conseil en groupe, sont également assurés par les bureaux de placement privés. La commission note qu’en décembre 2013 neuf programmes de service de l’emploi s’adressant aux catégories vulnérables étaient mis en œuvre par des bureaux de placement privés. La commission invite le gouvernement à donner des informations sur les effets des mesures prises pour assurer une coopération efficace entre le service public de l’emploi et les bureaux de placement privés, ainsi que sur les effets des programmes du service de l’emploi qui sont assurés par des bureaux de placement privés.
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